.feed-links {display: none;}

mercredi 11 avril 2018

Ma peine, ma douleur


Le temps se referme sur moi comme une prison
Mais dans ma peine il faut que je sorte
Même si mon esprit, ballottant entre les murs de la raison
Refuse humblement de m’ouvrir grandement la porte

C’est dans ces moments que je te sens entre mes cotes
Comme un pistolet prêt à dégainer tous les instants
Tel le sanglot de l’océan criant son mal de flotte
Et le temps fatigué bivouaquant à l’orée du moment

Alors du fond bleu et fragile de la vulnérabilité
En reptile, tu glisses vers le royaume de mon cœur
Et là ! tu déposes par paquets toute ta férocité
Qu’importe le mal s’il suffit à ton bonheur

Tu restes là toute ouïe à écouter ma misère
Le cœur déballant à petites gouttes son histoire
Chaque battement étant un témoignage à part entière
Une reconnaissance, un haut fait d’armes et de gloire

Etendue telle une sieste sur le hamac de sang et de chair
Tu sirotes, enchantée le jus fruité de mes veines
Comme si ton paradis dépendait de mon enfer
Mais sache que j’ai plein d’amour et aucune haine

Adieu frères,amis, collègues et familles, qu'Allah le Tout Puissant vous accueille dans son immense paradis.

dimanche 1 avril 2018

Krispal et la générale


La misère de l’ONU ne cesse de faire des siennes tout au long de ses conseils scabreux à nuls autres pareils et ses assemblées tout aussi imbéciles qu’insipides. Au train où vont les choses, l’on est en droit de se demander pour qui sonne le glas ? Sonne-t-il pour Pablo ou Pilar ? Ou bien encore pour Jordan ou Maria ? Ou tout simplement pour l’amour ? Oui, lorsque le glas sonne, quelque part il claironne et l’on s’en va en guerre produire des morts à la pelle que l’on va fossoyer dans la Commune sous la pleine lune. Les morts aiment le silence et la sonnerie aux morts leur rappelle une certaine cadence. Comme c’est dur de mourir quand on a vingt ans.

Pour qui sonne le glas n’est qu’un visage de la guerre d’Espagne, mais aussi bizarre que cela puisse paraitre, c’est la prestation de Nikki Haley qui m’y renvoie chaque que celle-ci pète ou éternue à travers les chemins biscornus de la fameuse ONU. Londres fut fatale pour Skripal ! une dose létale aurait été derrière ce refroidissement paranormal. À chacun son mérite dit le manifeste. À chacun selon ses capacités, dit le maître et Skripal fut Russe, Américain, Anglais avant de mourir traitre et empoisonné. C’en est fini, le glas ne sonnera plus pour lui. Ah, ce Londres étonnant et mystérieux ! Que ne ferait-il pas pour faire de l’humour anglais un fade pourtour se complaisant dans le Daily Mirror. Si le poète anglais John Donne était encore en vie pour assister au départ de Skripal, il aurait dit : « la mort de tout homme m’amoindrit parce que je fais partie de l’humanité, c’est pourquoi ne me demande jamais pour qui sonne le glas, il sonne pour toi. » Traitre pour les Russes, héros pour les Américains et les Anglais, le grand ou petit futé aurait pu se la couler douce en bras de chemise, le long de la Tamise. Les héros ne sont pas forcément forts et les traitres ne sont pas obligatoirement faibles. Parfois, c’est juste une question de courage marié à une conviction. Entre traitre et héros balance Madame Liberté !

John Donne le prédicateur aurait dit aussi : «Nul homme n’est une île complète en soi-même ; chaque homme est un morceau de continent, une partie du Tout… » Alors sir John, les hommes se valent-ils au sein de cette « O » nue où Nikki ne porte pas de bikini, car à dessein, elle cache ses seins aux yeux de tous ces hommes-bas sans ardeur et sans vie. L’Histoire D’O de Dominique Aury se récrée à l’envi dans les coulisses augustes et lisses des Nations désunies.

La palme doit certainement revenir à cette Indoue américanisée pour avoir déclaré la Russie coupable de meurtre planifié en terre anglaise. Nikki persiste et signe du haut de son esprit médium que Poutine est l’agent qui a tué avant le poison employé. Sous les yeux du Monde entier, la présomption d’innocence est subtilisée par celle de culpabilité pour paraphraser le représentant russe. L’espion tombe à Londres et l’Elfe Nikki dénoue le crime en une fraction de seconde américaine pour trouver Moscou encore les mains tachées de sang.

« Aujourd’hui, Nikki Haley, telle une chimiste expérimentée, experte dans le domaine de la chimie, dénonçait des crimes de la Russie. Nous sommes conscients depuis longtemps que pour désigner des coupables, vous n’avez besoin d’aucune enquête ». Les propos du diplomate russe sont on ne peut plus édifiants. L’alignement de l’Amérique sur la position britannique est automatique. L’Amérique va plus loin en accusant Moscou de l’empoisonnement. Oui, tout ce film juste pour faire payer à la Russie sa prise de position en faveur de la Syrie. La Russie est en train de changer le monde en brouillant les cartes maîtresses de cet Occident belliqueux et arrogant. L’Amérique ne lui pardonne pas d’avorter ses projets au Moyen-Orient et en Extrême-Orient en s’alliant à la Chine et l’Iran. De plus, il ne faut pas perdre de vue le dernier discours de Poutine qui les a sérieusement ébranlés. Ils vont faire des mains et des pieds pour mener la vie dure à la Russie sans toutefois dépasser le seuil autorisé, car celui-ci a été déjà fixé. L’Angleterre qui selon le jargon de certains politiques avertis joue le rôle de sous-marin américain va certainement payer les frais de ses hostilités déplacées. En poste avancé, elle sera la première à essuyer les retombées et cette fois-ci les Américains ne lui seront d’aucun soutien.  cliquer ici

Krispal n’est pas du tout mort, il continue d’attiser le feu en semant la discorde entre les grands pays. Alors à quand la générale de Krispal ? Peut-il être le prétexte à une troisième guerre mondiale ?