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mercredi 11 avril 2018

Ma peine, ma douleur


Le temps se referme sur moi comme une prison
Mais dans ma peine il faut que je sorte
Même si mon esprit, ballottant entre les murs de la raison
Refuse humblement de m’ouvrir grandement la porte

C’est dans ces moments que je te sens entre mes cotes
Comme un pistolet prêt à dégainer tous les instants
Tel le sanglot de l’océan criant son mal de flotte
Et le temps fatigué bivouaquant à l’orée du moment

Alors du fond bleu et fragile de la vulnérabilité
En reptile, tu glisses vers le royaume de mon cœur
Et là ! tu déposes par paquets toute ta férocité
Qu’importe le mal s’il suffit à ton bonheur

Tu restes là toute ouïe à écouter ma misère
Le cœur déballant à petites gouttes son histoire
Chaque battement étant un témoignage à part entière
Une reconnaissance, un haut fait d’armes et de gloire

Etendue telle une sieste sur le hamac de sang et de chair
Tu sirotes, enchantée le jus fruité de mes veines
Comme si ton paradis dépendait de mon enfer
Mais sache que j’ai plein d’amour et aucune haine

Adieu frères,amis, collègues et familles, qu'Allah le Tout Puissant vous accueille dans son immense paradis.

dimanche 1 avril 2018

Krispal et la générale


La misère de l’ONU ne cesse de faire des siennes tout au long de ses conseils scabreux à nuls autres pareils et ses assemblées tout aussi imbéciles qu’insipides. Au train où vont les choses, l’on est en droit de se demander pour qui sonne le glas ? Sonne-t-il pour Pablo ou Pilar ? Ou bien encore pour Jordan ou Maria ? Ou tout simplement pour l’amour ? Oui, lorsque le glas sonne, quelque part il claironne et l’on s’en va en guerre produire des morts à la pelle que l’on va fossoyer dans la Commune sous la pleine lune. Les morts aiment le silence et la sonnerie aux morts leur rappelle une certaine cadence. Comme c’est dur de mourir quand on a vingt ans.

Pour qui sonne le glas n’est qu’un visage de la guerre d’Espagne, mais aussi bizarre que cela puisse paraitre, c’est la prestation de Nikki Haley qui m’y renvoie chaque que celle-ci pète ou éternue à travers les chemins biscornus de la fameuse ONU. Londres fut fatale pour Skripal ! une dose létale aurait été derrière ce refroidissement paranormal. À chacun son mérite dit le manifeste. À chacun selon ses capacités, dit le maître et Skripal fut Russe, Américain, Anglais avant de mourir traitre et empoisonné. C’en est fini, le glas ne sonnera plus pour lui. Ah, ce Londres étonnant et mystérieux ! Que ne ferait-il pas pour faire de l’humour anglais un fade pourtour se complaisant dans le Daily Mirror. Si le poète anglais John Donne était encore en vie pour assister au départ de Skripal, il aurait dit : « la mort de tout homme m’amoindrit parce que je fais partie de l’humanité, c’est pourquoi ne me demande jamais pour qui sonne le glas, il sonne pour toi. » Traitre pour les Russes, héros pour les Américains et les Anglais, le grand ou petit futé aurait pu se la couler douce en bras de chemise, le long de la Tamise. Les héros ne sont pas forcément forts et les traitres ne sont pas obligatoirement faibles. Parfois, c’est juste une question de courage marié à une conviction. Entre traitre et héros balance Madame Liberté !

John Donne le prédicateur aurait dit aussi : «Nul homme n’est une île complète en soi-même ; chaque homme est un morceau de continent, une partie du Tout… » Alors sir John, les hommes se valent-ils au sein de cette « O » nue où Nikki ne porte pas de bikini, car à dessein, elle cache ses seins aux yeux de tous ces hommes-bas sans ardeur et sans vie. L’Histoire D’O de Dominique Aury se récrée à l’envi dans les coulisses augustes et lisses des Nations désunies.

La palme doit certainement revenir à cette Indoue américanisée pour avoir déclaré la Russie coupable de meurtre planifié en terre anglaise. Nikki persiste et signe du haut de son esprit médium que Poutine est l’agent qui a tué avant le poison employé. Sous les yeux du Monde entier, la présomption d’innocence est subtilisée par celle de culpabilité pour paraphraser le représentant russe. L’espion tombe à Londres et l’Elfe Nikki dénoue le crime en une fraction de seconde américaine pour trouver Moscou encore les mains tachées de sang.

« Aujourd’hui, Nikki Haley, telle une chimiste expérimentée, experte dans le domaine de la chimie, dénonçait des crimes de la Russie. Nous sommes conscients depuis longtemps que pour désigner des coupables, vous n’avez besoin d’aucune enquête ». Les propos du diplomate russe sont on ne peut plus édifiants. L’alignement de l’Amérique sur la position britannique est automatique. L’Amérique va plus loin en accusant Moscou de l’empoisonnement. Oui, tout ce film juste pour faire payer à la Russie sa prise de position en faveur de la Syrie. La Russie est en train de changer le monde en brouillant les cartes maîtresses de cet Occident belliqueux et arrogant. L’Amérique ne lui pardonne pas d’avorter ses projets au Moyen-Orient et en Extrême-Orient en s’alliant à la Chine et l’Iran. De plus, il ne faut pas perdre de vue le dernier discours de Poutine qui les a sérieusement ébranlés. Ils vont faire des mains et des pieds pour mener la vie dure à la Russie sans toutefois dépasser le seuil autorisé, car celui-ci a été déjà fixé. L’Angleterre qui selon le jargon de certains politiques avertis joue le rôle de sous-marin américain va certainement payer les frais de ses hostilités déplacées. En poste avancé, elle sera la première à essuyer les retombées et cette fois-ci les Américains ne lui seront d’aucun soutien.  cliquer ici

Krispal n’est pas du tout mort, il continue d’attiser le feu en semant la discorde entre les grands pays. Alors à quand la générale de Krispal ? Peut-il être le prétexte à une troisième guerre mondiale ?  


jeudi 15 mars 2018

Слушайте нас сейчас !



« Personne ne voulait nous écouter. Écoutez-nous maintenant ! » C’est avec cette menace à peine déguisée que le Président Poutine s’est adressé à cet Occident impérialiste et arrogant. Une attaque nucléaire ou même à base de missiles balistiques de moyenne portée contre un de nos alliés sera considérée comme une agression contre la Russie et la riposte sera immédiate, déclara-t-il dans la foulée. On l’aura compris, Poutine ne mâche plus ses mots, car l’Amérique et ses alliés viennent de franchir la « Volga ». Le Rubicon est russe cette fois-ci. Il ne faut absolument pas perdre de vue que cela fait suite à tout un étalage d’armes nouvelles et sophistiquées. Oui, pendant 45 minutes et à l’aide de projections vidéos, Poutine a décrit les nouveaux vecteurs équipant désormais l’armée de la Russie. Donc, c’est preuve à l’appui que Poutine fait sa démonstration de force en mettant en garde l’Occident contre toute folie contre la Russie et ses alliés.

Juste après son discours enflammé et surtout cadencé, le ministre de la Défense lui emboîte le pas en poussant le bouchon plus loin : le bouclier antimissile de l’OTAN s’avère troué.

Hypersoniques, sophistiquées avec une manœuvrabilité extraordinaire, pratiquement indétectables et pouvant atteindre jusqu’à 20 fois la vitesse du son, les nouvelles réalisations du complexe militaro-industriel dépassent de loin les armes de pointe de la super puissance américaine. En tout état de cause, le discours de Poutine vient à point nommé pour contrer et mettre à bas la nouvelle doctrine militaire prônée par le locataire de La Maison-Blanche. Il vient aussi court-circuiter les plans d’agression, d’occupation et surtout de partage de la Syrie. Il vient aussi de dissuader les États-Unis de porter une frappe nucléaire tactique et limitée à l’armée syrienne. En effet, depuis Gorbatchev et surtout Eltsine qui a accéléré le démantèlement de la Russie, les Américains et leurs alliés n’ont pas cessé de la cerner de toutes parts avec leurs systèmes défensifs et offensifs et ce juste à ses frontières immédiates, mettant ainsi son pronostic vital en jeu. Les sanctions économiques asphyxiantes et les nombreuses provocations ont fini par exaspérer les Russes conscients de leurs problèmes et faiblesses face à l’hégémonie américaine. Cependant, prenant leur mal en patience, les Russes ne demeuraient pas les bras croisés en subissant humiliation sur humiliation, alors qu’ils sont derrière une des plus grandes civilisations.

Il ne faut point oublier que depuis la chute du mur de Berlin et la dislocation de l’Union soviétique, les pays occidentaux n’ont pas cessé d’humilier la Russie. C’était d’un mépris caractérisé ! L’Occident avec à sa tête les Américains est d’une arrogance indescriptible à l’endroit de la Russie, pourtant celle-ci est beaucoup plus proche de l’Europe que ne le sont les États-Unis. Que dis-je ! Elle fait partie intégrante du vieux continent. En principe, la Russie est aussi européenne et l’Europe devrait s’allier plutôt aux Russes qu’avec les Américains. Alors que les Occidentaux jubilaient, les vrais Russes, atteints dans leurs chairs et dans leurs âmes, se sacrifiaient en souffrant en silence. Oui, ils prenaient leur destin en main pour redorer le blason de leur grand pays que certains pourris ont vendu au marché de la félonie et de la traitrise. Oui, Monsieur Poutine est de ceux-là et il a réussi à rétablir un tant soit peu la situation.

Que les représentants occidentaux multiplient les provocations en hissant parfois le ton à l’endroit de la Russie, leurs états-majors les atténuent en toute âme et conscience à travers les canaux ouverts à cet effet. Que Nikki menace la Syrie de vive voix au Conseil de Sécurité, il y aura toujours un Lavrov pour remettre les pendules afin qu’elle ne se trompe plus d’heure. Que le représentant de la douce France se joigne au scandale, qu’il revisite l’Élysée à la recherche de Sarkozy : il lui racontera «  Ah, si la Russie m’était contée ! » Quant à l’Anglaise, la perfide Albion est tout un répertoire de mauvais complots. Qu’à cela ne tienne ! Quand le vin est tiré, il faut le boire ! Seul Israël boit le calice jusqu’à la lie. À trop tenter le diable, l’on finit par tout ramasser.

mardi 16 janvier 2018

Les Berbères arabes et les Arabes berbères(suite-2)

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« Ma grand-mère avait un tatouage amazigh sur son front. La majorité d’entre vous va me dire êtes-vous musulmane ? Oui musulmane, l'islam n'est pas l'apanage des arabes. Même les turcs, les perses, les kurdes, les philippins, les indonésiens... sont musulmans, et même certains européens sont musulmans.
Tous les livres de l'histoire ont reconnu que les berbères et les amazighs étaient les peuples autochtones de l'Afrique du Nord, envahi par les peuples Phénicien, Romain, Byzantin, Andalou, Ottoman... » 
« …Les conquêtes musulmanes du 7ème siècle étaient des invasions de guerre dirigées par des soldats sanguinaires et n'étaient pas une simple migration des populations du Sahara vers l’Afrique du nord. Pour cela, tous les tunisiens qui se prennent pour des arabes à l'origine, ont intérêt à chercher leur vrai origine c'est le plus important... Je peux vous dire que le Liban, la Syrie, l'Iraq, la Palestine, l'Iran ne sont pas des pays arabes à la base, leurs civilisations ont été détruite par les hordes hilalienne. La vérité est que nous sommes loin de la culture des déserts et des tentes, il n y a qu’à voir nos monuments historiques en Tunisie ou dans les autres pays que je viens de mentionner… »

L’auteure de ces mots n’est pas tout à fait dans l’erreur, malgré son ras-le-bol de l’ordre établi des choses. Les évidences ne sont nullement des vérités. L’auteure veut coute que coute se démarquer d’un schéma stéréotype. Cependant la majorité des Maghrébins s’identifie aux Arabes par amour beaucoup plus à l’Islam et au prophète qu’à autre chose. Ils font justement l’amalgame entre Arabes et musulmans, alors que les Arabes ne sont pas forcément musulmans et les musulmans ne sont pas automatiquement des Arabes. D’ailleurs, certaines études scientifiques indiquent que les Maghrébins sont ethniquement beaucoup plus proches des Berbères et des Européens qu’ils ne le sont des Arabes.

Ce qui est probant, c’est que les Berbères sont les autochtones habitant toujours l’Afrique du Nord. Nul ne peut affirmer ou soutenir le contraire. En tout cas, la majorité des historiens, à l’exemple d’Ibn Khaldoun et de Gabriel Camps, affirme que l’apport arabe est minoritaire dans les populations maghrébines. Je ne comprends pas la réaction par trop négative de certains Algériens auxquels ce texte ne s’adresse qu’indirectement et qui défendent leur « arabité » à coups d’insultes et d’écart de langage. S’ils se considèrent Arabes, alors ils sont Romains, Ottomans et Français aussi. N’est pas Arabe qui veut. La langue arabe ne peut déterminer la race, sinon les interprètes russes, chinois et autres sont plus arabes que certains Algériens hauts placés.

Le verdict de quelques chercheurs est sans appel ! L’identité arabe du Maghreb est juste une vue de l’esprit, un fantasme ne disposant d’aucun fondement dans la réalité. C’est un sujet tellement épineux qu’il faut dépassionner le débat pour pouvoir en tirer quelque chose. C’est hilarant de vouloir contre vents et marées appartenir à un monde « arabe » qui te considère comme un « Arabe » de seconde zone. Pourquoi renier son identité pour s’accrocher à une monstruosité ? Par les temps qui courent, un Arabe véritable aurait renié son identité et les siens qui ne sont que de faux dévots. Ceux qui se prétendent Arabes tuent impunément les Arabes de souche ! Oui, ils détruisent le véritable foyer arabe et de l’arabité. Selon Ibn Khaldoun, les Maghrébins ne sont pas des Arabes, mais des Berbères « arabisés » (moustaaraboune).

Je voudrais attirer l’attention des Maghrébins et surtout des Algériens sur le fait que les gens appelés arabes n’ont jamais porté en sainteté les « Arabes »  que nous sommes. Nous avons été pour longtemps des non-Arabes « ajam » pour eux. Ils se considéraient en s’estimant toujours supérieurs aux peuples soumis par les armes. Nous ne faisons pas partie de la culture arabe selon l’approche des gens du Khalije. Même musulmans, ils se conduisent avec les Maghrébins avec une certaine condescendance frôlant le mépris caractérisé. Durant la décennie noire, de Berbères, nous sommes passés à barbares dans leur langage réducteur et méprisant. Rappelez-vous ces terroristes notoires qu’on qualifiait d’Arabes afghans ! Avez-vous la mémoire courte, messieurs les arabes malgré eux ? Oui, justement, ils ont été regroupés, entrainés, financés et acheminés par ces Arabes supérieurs qui continuent à détruire tout ce qui est arabe et musulman.

Il n’est pas honteux d’être Arabe ! Au contraire, c’est un grand honneur de faire partie de la race du prophète Mohamed que le salut soit sur lui. Oui, je le répète, n’est pas Arabe qui veut, et ceux qui prétendent l’être ne le sont pas forcément. En effet, le Messager est d’une lignée noble et d’une tribu aussi noble que respectée. Il fait partie de la famille la plus illustre des Qoraichite : Beni Hachim. D’ailleurs, il dit à ce propos : « Allah a choisi Kinana parmi les fils d’Adam et Qoraich parmi la descendance de Kinana, et de Qoraich, les Beni Hachim, et m’a élu des Beni Hachim. Je suis donc le meilleur issu des meilleurs. »Alors qui n’aimerait pas être arabe et appartenir à cette lignée noble et illustre ? Seul un attardé mental refuserait une telle aubaine. Seulement, comme je l’ai déjà dit, n’est pas Arabe qui le désire ! Les Arabes véritables sont des gens valeureux et nobles. Ce n’est pas pour rien que Dieu a choisi des Arabes comme prophètes et messagers. Les Arabes sont des gens à principes et d’honneur. Leurs valeurs clés sont justement l’honneur, la dignité, la noblesse, la fraternité, la décence, la pudicité, la gravité, la sagesse, l’honnêteté, la modestie, la décence et la fierté. En deçà de ces critères, tout être se déclarant arabe n’est qu’un faux dévot. Cependant, il est utile de signaler que seuls certains Arabes sont dignes d’être cités. Justement Dieu, dans son immense sagesse, nous a immunisés en principe contre ces déviations en nous rapportant des faits probants dans le saint Coran. Abou Jahl et Abou Lahab sont les oncles de Mohamed et pourtant, ils sont devenus ses pires ennemis. Son propre peuple ne l’a-t-il pas chassé de la Mecque ? N’ont-ils pas essayé de le tuer ? Tout cela pour nous montrer qu’il ne faut point s’attacher à l’arabité que certains par esprit étroit et de vengeance vont élever au rang de sacralité.


Salmane Al Farissi et Billal Ibn Rabah dit Al Habashi, qu’Allah soit satisfait d’eux, deux compagnons du prophète, sont là justement pour éclairer les esprits que l’obscurantisme et l’ignorance vont aveugler jusqu’à diaboliser un pays musulman au nom de cette arabité que d’aucuns utilisent à mauvais escient. À propos du premier, le Sceau des prophètes (QSSSl) dit qu’il est de la famille. Cela veut dire que L’Islam ne s’encombre ni de races ni de couleurs et qu’il n’est pas l’apanage des Arabes…(À suivre)

vendredi 12 janvier 2018

2019

Je vous livre ici mes convictions intimes à propos des élections présidentielles où le peuple est le dindon, la farce et la mare. Le canard, aurait dit notre voisin le papelard aux enfants du Bon Dieu qui pataugent du matin au soir. L’Algérie est-elle un adverbe dans le concert des nations civilisées où l’État civil est conjugué à tous les temps ? L’élection présidentielle est-elle juste une circonstance qui a pour fonction de modifier et compléter le sens d’un État circonstanciel ?

 La grammaire politique algérienne ne saurait se défaire de ses règles primaires pour éventuellement passer au deuxième tour plutôt que le second. La présidence devient-elle alors invariable ou seulement de modalité ? Qu’à cela ne tienne ! 2019 approche à pas de loups dans ce désert de matière grise où l’on ne sait à quel saint se vouer, tellement l’esprit opportuniste est à cheval entre la mosquée et l’église. 2019 est déjà là en brandissant son bulletin de naissance pour le mettre dans l’urne grandement ouverte de la reconnaissance. C’est nul, crie le peuple en battant pavillon blanc !

Le vote est-il un droit civil ou un devoir politique ? Voter, c’est mourir un peu, aurait dit la chanson à un pâté de maisons du proche Liban. Oui, le pays du cèdre fonctionne avec ou sans. En effet, que peut-on faire d’un Président, sinon désigner un chef de gouvernement ? Fonction pour fonction, présider et gouverner sont deux voisins de palier. Alors, le peuple, il se trouve dans quel appartement ? Dans celui de gauche ou celui de droite ? Dans le cagibi, ou dans la cage d’escalier ? Il parait qu’il soit juste un verbe conjugué, à tous les temps et tous les vents, efflanqué d’un adverbe président.

L’Algérie n’éprouve nullement le besoin d’un président pour se sentir un pays dans le concert des nations. Un drapeau, ça flotte tant qu’il y a du vent et les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Cependant, le peuple demeure une variable qu’il faut prendre en considération. J’aime ce peuple si doux qui marche en dodelinant le long des houx en bougeant ses oreilles pour écouter les merveilles de ses représentants riant aux corneilles. Certaines élites et pas des moindres proposent déjà Hamrouche comme le dernier coup de l’âne. D’autres avancent d’une manière subtile le présidentiable Chakib Khelil. Les dépositaires de l’Algérie algérienne mettent leur pronostic vital en jeu en inventant la cinquième saison.


Finalement, tout porte à croire que l’Algérie est une Renault-1000-kilos, sans lunettes avant, qu’il faut seulement conduire à reculons. Oui, les Algériens veulent avancer en regardant dans le rétroviseur. Merde, la marche arrière est-elle la seule vitesse apprivoisée par les Algériens et prisée par l’Algérie ? Hamrouche, Ouyahia, Belkhadem, Khelil, Benflis et Bouteflika ne forment-ils pas les pignons passés et cassés de la boite à vitesse algérienne ?

mardi 9 janvier 2018

Ah, mon Yémen !

Au Yémen que nous aimons et que nous devons aimer, le massacre continue sous le regard torve des Nations Unies. Des hommes dignes et fiers ingurgitent les débris amers de leur honneur que l’impuissance lâche et perfide leur fait avaler. Seuls et démunis, ils regardent leurs jours, transformés en cauchemars, détruire, un à un, les segments de leur pitoyable vie. La mort est yéménite ces temps-ci ! Les femmes, sources de vie, voient la chair de leur chair s’en aller sous leurs yeux hagards qui les font ressembler à des zombies. La faim comme un loup chasse les enfants, sous le regard effaré de leurs mamans bigarrées. L’Islam authentique se replie sur son orthodoxie en se cachant sous la peau gélatinée au milieu des ossements des Yéménites affamés. Sale man, le musulman jouit aux corneilles en faisant éclater le maïs yéménite dans le brasier fou de sa sauvagerie. Devant nos yeux incrédules, les Saoud piétinent Allah à même le tapis persan qu’ils salissent à longueur de temps. Ils se moquent des musulmans qui leur vouent une adoration fétiche en dénaturant leur religion avec leur bénédiction.

Je désespère des Arabes qui ont tout vendu jusqu’à leur honneur. Je suis contrit par l’hypocrisie flagrante de ces musulmans qui offensent continuellement Allah et les vrais musulmans. Je suis accablé, anéanti, atterré et foudroyé par ces élites arabes et musulmanes qui cautionnent par leurs interventions et écrits cette secte maudite chapeautée par le Satan Salmane. Je suis affligé de voir ces Tours Opérators qui ont transformé les rites musulmans en des objets de tourisme pour juste renflouer les caisses de cette secte maléfique. Le Hajj ? L’Omra ? Celui qui te permet de les effectuer est en train de tuer DES ÊTRES HUMAINS ; l’être humain est sacré, car il est une CONSTRUCTION DE DIEU qui est par définition beaucoup plus importante que la Mecque, elle-même ! Allah n’aime pas les agresseurs et par ricochet n’aime pas non plus ceux qui les aiment ou qui les respectent ! Je n’effectue pas la Omra pour ne pas participer à l’effort de guerre de ses agresseurs impitoyables qui sont en train de décimer tout ce qui est arabe et musulman. Ma Omra équivaut à dix bombes tyranniques que l’aviation yahoudienne largue sur mes frères yéménites.


En tant que pèlerin, que dois-je dire à saydouna Rassoulou Allah ? Wallah, je n’aurais jamais le culot de me tenir debout devant sa tombe, alors que Sa Oumma se fait disloquer par ceux qui prétendent « garder » sa sépulture. Ce serait d’une arrogance inqualifiable et d’une impudence impardonnable. Comment oser une telle effronterie, une telle impertinence devant Habib Allah ? Je ne pourrais jamais effectuer le pèlerinage, qu’il soit petit ou grand, alors que des frères et sœurs meurent de faim. J’aurais aimé que mes concitoyens anticipent en collectant l’argent nécessaire à la Omra au profit de nos frères yéménites qui en ont extrêmement besoin, au lieu de les donner aux serviteurs des deux Satan, Israël et l’Amérique. Wallah, les centaines de milliards de dollars qu’Al Saoud ont offerts au khenzir américain auraient suffi à éradiquer la famine, la misère, l’analphabétisme, les maladies, la pauvreté dans tous les pays musulmans, et pour la vie. À bon entendeur, salut !

dimanche 7 janvier 2018

Les Berbères arabes et les Arabes berbères(suite-1)

 N’est pas arabe ou Amazigh qui veut ! Cependant, je vous salue Madame, car vous avez au moins le courage de vous insurger contre ces détenteurs de l’arabité, et qui en font un fonds de commerce pour tenir en laisse ceux qui ont la malchance de s’y apparenter. Oui, je comprends votre cri quand vous dénoncez ces « Arabes » qui ont dénaturé et l’Islam et l’arabité. Par contre, je ne peux excuser les réactions de certains qui obéissent beaucoup plus à leurs impulsions sans les assujettir à un travail de réflexion. Impulsifs, ils ne peuvent être porteurs d’idées productives. Plutôt aptes à l’insulte et à l’invective, ils vont vous passer au vitriol, d’abord par étroitesse d’esprit, et ensuite, parce que vous dérangez un certain ordre établi.

Oui, Madame ! Que vous soyez la petite fille de Dihya ou de Hannibal ne change rien au problème, puisque vos ascendants sont les mêmes. Les Carthaginois descendent aussi des Phéniciens et la Phénicie est à quelque chose près le Liban d’aujourd’hui. Amazighe ou carthaginoise, votre origine n’est que levantine ! Alors, détrompez-vous ! Si vous êtes Amazighe, vous êtes inéluctablement Arabe ! Si vous êtes romaine, vous l’êtes aussi ! Tous les anthropologues qui ont été amenés à étudier les populations de l’Afrique du Nord s’accordent à dire que celles qui se définissent Arabes ou Berbères tirent dans leur majorité leur ascendance du Proche-Orient. Leur ressemblance physique est on ne peut plus frappante.

Toutefois, la question soulevée relève d’un vieux débat idéologique qui commence à prendre de l’ampleur pour justement creuser le fossé entre les différents peuples et ethnies. Les puissances étrangères et les forces occultes profitent justement de ces différences qui constituent normalement des richesses pour les transformer en différends dévastateurs. Seules une véritable culture et une mobilisation consciente et continue sont à même de préserver l’unité d’un pays. Les équilibres encore fragiles peuvent balancer à tout moment tant les rapports unissant les peuples et les ethnies sont toujours précaires.

Les Maghrébins sont-ils des Berbères ou Arabes ? D’ailleurs le mot « berbère » est tellement péjoratif qu’il prête à équivoque. Ce sont les Romains qui désignèrent les habitants de l’« Afriquia » par ce vocable après la défaite de Carthage et la chute de l’empire phénicien. Justement, c’est grâce à la « civilisation » phénicienne que les Romains connurent un véritable essor. La conquête, plus tard, des terres orientales de la Phénicie, leur permis d’asseoir leur suprématie dans tous les domaines pendant plus de 7 siècles. Donc, le débat ne peut être que stérile en ce sens qu’il ne permet aucune avancée dans le domaine de la science et du développement. Tous les habitants du Maghreb et du Machrek ont la même origine levantine. Selon le préhistorien Gabriel Camps, les Capsiens sont les premiers migrants proche-orientaux. Ce savant atteste que les Berbères, connus dès le temps des Pharaons égyptiens, ont occupé un vaste territoire s’étalant de la Méditerranée au Niger et de l’Atlantique au Nil. Il a publié en 1980 un ouvrage où il propose une étude complète de l’histoire et de l’identité berbère en prenant en compte plusieurs disciplines avec une exigence scientifique qui en font une référence aussi incontestée qu’inégalée...(À suivre)

L'Encyclopédie berbère :(Édisud, 1985-2002) : vingt-cinq fascicules et plus de 4 000 pages, pour moitié écrites par Gabriel Camps.

Berbères, mémoire et identité  : ouvrage de référence pour la connaîssance du monde berbère.

samedi 6 janvier 2018

Le con et le seuil de sécurité

Les impérialistes américains ainsi que les sionistes israéliens et saoudiens ne peuvent pardonner à l’Iran la mise à l’eau de tous leurs projets sataniques dans la région. Cela explique largement la réaction de Trump vis-à-vis du pétard mouillé qui vient de faire « plouc » dans la mare de l’Iran où ne nagent pas que des crapauds. À l’image de Cuba, l’Iran survit aux sanctions américaines injustes et déloyales, et ce depuis la naissance de la République islamique. Les avoirs iraniens sont toujours gelés, malgré l’accord sur le nucléaire iranien qui stipule leur règlement. Ajoutons à cela la guerre lâche et perfide imposée par les culs-terreux arabes à travers l’Irak, le mercenaire serviteur qui a hypothéqué dans une large mesure l’économie iranienne. Il est tout à fait logique, pour ne pas dire normal, qu’il y ait des problèmes majeurs en Iran d’autant plus que la Banque centrale iranienne est mise en quarantaine par l’hégémonie américaine. Un autre pays à la place du grand Iran aurait coulé certainement. Cette résistance n’est pas pour plaire aux Américains qui ont pris le pli d’avilir tous les peuples, alors ils enragent en redoublant de férocité. L’on ne peut admettre l’Iran aux portes de Palestine occupée.

Criant victoire avant le commencement des hostilités, Trump, sbires et compères enfourchent les manifestations pour faire du feu iranien un immense incendie. Faisant fi de la Charte des Nations Unies, les Américains bafouent la souveraineté de ce pays libre et indépendant. Qui de l’Amérique, Israël et l’Iran menace la paix mondiale ? Pour un problème purement interne, l’on convoque l’organe international ? Qu’on arrête ce con au seuil de cette assemblée ! Le Conseil de sécurité n’est pas une connerie pour être convoqué par des cons si petits et qui se croient grands.



vendredi 5 janvier 2018

Grand con vs grand bouton

Il est grand et puissant le bouton de la console de jeu de Trump. En tout cas, dans ce bureau ovale qu’il vient d’investir comme suite à une rocambolesque investiture, ladite console comporte plusieurs boutons déclarés de Cuba à l’Iran en passant évidemment par la Corée. Fire And Fury vient enfin de paraitre malgré le véto présidentiel frappé du sceau de la blancheur de la maison la plus noire de l’histoire. Trump ne portant aucun habit est en train de mettre à nue la grande Amérique qui voit son rêve s’évaporer sur les parois amovibles d’un esprit déliquescent. Cet esprit décadent ne peut mener qu’à la dégénérescence d’où l’aveulissement certain est inévitable. Le crétinisme au plus haut degré doublé de gâtisme attardé est le signe crépusculaire du déclin amorcé. Tel est le destin de toute politique perverse et pervertie dénuée de toute morale préventive et salvatrice.

Amuse-toi, mon grand, puisque le monde est con. Tu peux appuyer à l’aide de ton index sur le gros bouton rouge posé sur la bure décrépie de ta conscience inconsciente, mais n’oublie pas d’ouvrir la bouche pour préserver tes oreilles de l’explosion. À ce moment-là, un majeur fort grand et puissant viendrait obstruer le trou béant de la base arrière du grand blanc réfléchissant à l’envers.


jeudi 4 janvier 2018

Les Berbères arabes et les Arabes berbères

L’origine des premiers habitants de l’Afrique du Nord est une question aussi capitale que délicate, car trop d’informations ont circulé à ce sujet généralement basées sur des suppositions et des supputations. L’avancée à pas de géants de la science a quand même permis de lever le voile sur plusieurs questionnements en remettant en cause des idées préétablies. La génétique nous donne aujourd’hui des informations plus précises sur l’origine des habitants d’une aire géographique donnée. Les habitants  du Maghreb se définissant Berbères ou Arabes ne sont nullement dans le tort avec cependant un petit penchant pour les seconds. En tout cas , l’approche de Maya est quelque peu étroite en ce sens qu’elle occulte l’essentiel en optant juste pour des raccourcis sans s’approprier les moyens d’aller au fond des choses. L’on ne peut à base de réflexions superficielles développer un discours inclusif pour déboucher sur un autre conclusif qui ne peut être que déductif. Seule l’anthropologie  dans son acceptation la plus large du terme est à même de se prononcer sur l’appartenance d’une ethnie bien déterminée. Oui, car elle rassemble l’ensemble des sciences qui étudient l’Homme dans ses différentes dimensions.

 Elle englobe quatre principales disciplines : l’archéologie et la paléoanthropologie, l’anthropologie biologique, l’anthropologie sociale et culturelle (ethnologique) et la linguistique. La démarche anthropologique prend comme objet d’investigation des unités sociales à partir desquelles, elle élabore une analyse de portée générale. Cela revient à dire que la production des informations est fondée sur l’étude d’un espace ethnologique. Cette enquête de terrain ethnologique comme le stipule l’éminent anthropologue et ethnologue Claude Levi Strauss, le père du structuralisme, dans ses différents travaux, permet d’observer les groupes sociaux étudiés par « immersion » de manière à comprendre de l’intérieur leur univers matériel, symbolique et imaginaire. Toujours selon Claude Levi Strauss, cette opération est qualifiée de décentrement. Celui-ci consiste à produire une connaissance sur toute la société en se plaçant du point de vue d’un groupe particulier. Seul un regard savant et extérieur à la culture à étudier permet de déconstruire les évidences et les analyser. Comparative, l’anthropologie sociale permet l’exploration des sociétés existantes ou ayant existé, en les comparant pour enfin  se prononcer sur une possible appartenance…

Que Maya Ksouri soit rassurée! Elle peut être Amazigh à souhait, mais cela ne lui donne aucunement le droit d’être sarcastique à l’endroit de ses ancêtres, les Levantins désignés, parfois à tort,  par le vocable moyen-orientaux.
« Je ne suis pas arabe, je suis peut-être la petite-fille de la reine Amazigh Dihya, ou la petite-fille de la reine Didon, ou peut-être la petite-fille du général carthaginois Hannibal, mais je ne suis certainement pas de la communauté de la pisse de chameau. »


Oui, Madame! Nul ne vous conteste le droit d’être Amazighe ou autre. Les gens qui vous décrient sont peut-être plus amazighs que vous, mais ils l’ignorent comme vous ignorez que pouvez être Arabe… (À suivre)

lundi 1 janvier 2018

Iran ou le printemps « arabien »




Trump ne se fait pas prier d’apporter son soutien aux manifestations en Iran, au contraire il s’empresse de le faire, malgré l’opposition de certains de ses conseillers. Il se jette à l’eau avec juste ses convictions qui lui servent de palmes et de maillot. S’en sortira-t-il sec pour autant ? Libre à lui, de vouloir glaner les lauriers, mais c’est méconnaître aussi le tempo des Iraniens qui ne vont pas lui donner l’occasion de redorer son blason. Aucun Iranien ne croit à la bonne foi des Américains, sauf les imbéciles du quartier qui ont pignon sur rue. Le soutien de Trump ne peut effacer l’animosité manifeste des Américains à l’égard du peuple iranien, et ce depuis la révolution islamique. Oui, personne ne peut oublier ses propos injurieux qualifiant les Iraniens de nation terroriste lors de son discours à l’ONU.

Si les manifestations ont éclaté en Iran, c’est en partie par la faute des Américains qui maintiennent les sanctions internationales, malgré l’accord sur le nucléaire iranien. La ville de Machhad peut s’avérer fatale pour le pays si le pouvoir iranien ne prend pas des mesures fermes et opportunes. Machhad ressemble à tout point de vue à Deraa la syrienne. Les manifestations tout à fait légitimes contre la situation économique et la corruption peuvent à tout moment dégénérer et surtout déraper en prenant une autre dimension.Tous les ingrédients sont chargés dans le chaudron avec les produits détonants et les détonateurs qui sont légion peuvent saisir cette providentielle occasion.

En effet, le pas est vite franchi, on reproche au pouvoir les traits de sa diplomatie extérieure, son engagement militaire et financier auprès de la Syrie et des mouvements de résistance dans la région. Dans le Khorasan du côté de l’Afghanistan, les manifestants ont scandé : "pas à Gaza, pas au Liban, ma vie, c’est en Iran ! ". Cependant, contrairement à l’interprétation qu’en font les médias occidentaux, ces manifestations n’ont aucune relation avec celles de la révolution verte de 2009 dont le but était de renverser le Président Ahmadinejad. Les manifestations actuelles sont très populaires et non le fait de la bourgeoisie aisée pro américaine qui avait soutenu à Téhéran et Ispahan Mir-Hossein Mousavi.

Oui, le bas peuple souffre et les promesses faites par le Président Rohani tardent à se concrétiser sur le terrain pour plusieurs raisons. La misère et le chômage galopants minent à plus forte raison le contrat social en fournissant d’emblée les allumettes nécessaires à faire du feu social un immense incendie iranien à l’image d’un printemps arabe selon le concept israélo-américain.