Ce blog se veut un antre littéraire où s’escriment les mots
entre prose et poésie pour livrer à la vie un écrin de bonheur
enchâssé de rubis du dire et de l'écrit. À l'encre du cœur,
la plume de l'auteur se ressource pour tisser un tapis de
lumière où les mots projecteurs balaient l'obscurité.
Au sang de l'esprit, le poète rince son âme à l’eau pure de
sa raison qui se pâme sur le parvis fiévreux de son ressenti.
La puissance américaine est tellement amorale qu’elle foule aux pieds et la charte des Nations Unies et le droit international. Arrogante, tyrannique et certaine de son impunité, elle agresse en envahissant des pays souverains. Quelques sénateurs américains à l’image de Mac Caïn sont tellement brigands qu’ils franchissent les frontières de pays tiers et indépendants sans l’aval de leurs gouvernants comme de vulgaires trafiquants. Le pire, c’est que ces hors-la-loi ont leurs défenseurs dans la région, à commencer par ces enturbannés, sans foi ni loi. Israël doit rire aux corneilles de voir ces culs-terreux arabes se démener comme des cannibales à l’endroit de la belle Syrie. Ils sont en train de faire son sale travail en lui assurant un avenir heureux.
Je porte à votre connaissance que Jabhat An Nosra vient d’élire un nouvel émir, que dis-je, un nouveau khenzir, pardon, un nouveau khalife. Il s’agit du non moins gros étron arabe qu’ait jamais connu l’histoire, j’ai nommé, le roi Abd de Jordanie. Il vient d’être nommé à la tête de la horde terroriste sévissant dans la région du glorieux Sham pour mener à terme le plan machiavélique de l’Amérique qu’il chérit et aime. Par deux fois, ce monarque sans royaume dut présenter ses lettres de créance où il reçut à Washington des directives claires et précises. Dès son retour au chenil royal, il déversa sa rage sur son maitre et seigneur lion, le Syrien de tous les temps. La Syrie va connaître des jours encore sombres par la faute de ce genre de chacals qui pullulent dans la région.
Ci-dessous un extrait de « Le printemps de Damas » publié en 2013 :
Ils disposent pour ainsi dire de beaucoup de cartes sous la main et de plusieurs variantes à mettre en œuvre pour arriver à leurs fins. La France, la Grande-Bretagne comme suppléants d’un côté et les éternels suppôts, la Turquie, le Qatar, l’Arabie et la Jordanie, de l’autre. Ces pays vont se surpasser dans leur hostilité et se dépenser à qui mieux mieux pour reconfigurer la géographie de la Syrie. Les Arabes vont exceller dans l’art de la haine et de la destruction. Plus royalistes que le roi, ils déploieront tous les efforts et moyens pour attenter à l’honneur arabe en réduisant à néant la citadelle de sa dignité. Ils mènent une sale guerre par terroristes interposés en décimant la population par des actes vils et monstrueux.
Ces États, coupables de crime d’agression, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, devront un jour rendre des comptes. Yatim dénonce les « amis de la Syrie » d’avoir reconnu le Conseil National Syrien et d’avoir apporté leur soutien à la rébellion armée. La majorité de ces pays ont permis la mobilisation de toute la vermine allant du bandit au mercenaire en passant par le terroriste pour semer la terreur en Syrie. Ils ont même coordonné leur action en vue de programmer la « cavale » de tous les criminels et détenus encourant des peines capitales.
Yatim marchait sans se soucier de ses pieds qui s’alarmaient, ni de Yatima qui l’attendait, ni des gens anonymes qui le rencontraient, ni des habitations qui se faufilaient à travers le dédale des rues et de son esprit, ni du temps qui passait. Il était fatigué, écœuré, révolté, en colère contre ce monde arabe qui lui administrait sa folie en se foutant royalement de lui. Tel un cyborg, il enjamba une rigole charriant une eau noire et nauséabonde. Curieusement, son esprit buta contre le Jourdain qui saoule un royaume qui n’a d’hachémite que le bédouinisme autour duquel il gravite. De l’an Balfour à Septembre noir, en passant par les guerres arabes contre l’hydre dangereuse, rien ne mérite que l’on pagine un livre aussi couard que pleutre. Allié inconditionnel de l’axe du mal et accroché en sangsue à l’aine syrienne, il lui inocule son poison arabe.
Ces roitelets parlant un arabe primaire n’ont rien de commun avec les Arabes et encore moins avec les musulmans auxquels ils se rapportent. Ils se conjuguent comme un verbe irrégulier et bâtard à l’indicatif présent occidental et à l’impératif de L’Amérique impériale. Et comment ! Trump leur a fait l’honneur de les recevoir en leur prodiguant soins et douceurs. Ils ont accouru lui faire acte d’allégeance afin de porter sa semence au-delà des océans et des mers. Ces rejetons américains polluent par leur abâtardissement l’Islam et la région. D’ailleurs, je profite de ce temps qui m’est encore offert pour déclarer la guerre sans merci à ces maudits arabes en clamant haut et fort qu’il est impératif de libérer la Mecque et les Lieux saints de la main de cette secte maudite. Oui, le Hijazz est occupé et il est du devoir de tout musulman de libérer cette terre sacrée.
C’est à devenir fou ! L’Amérique agresse, envahit, attaque et bombarde La Syrie et les dépositaires présumés de l’Islam applaudissent au lieu de condamner. Pire encore, ils déplorent le peu de dégâts causé ! Oui, ils reprochent à L’Amérique son geste maladroit et sa gentillesse. Ils auraient aimé beaucoup de frappes, de pleurs et de sang. Ils auraient aimé que les Tomahawks soient dotés de têtes nucléaires. La réponse ne se fit pas attendre, elle vint de L’Afghanistan où Rambo s’est manifesté en faisant larguer sa MOAB. Confortés, les valets montent au créneau en faisant battre les enchères. Évidemment, ils n’ont rien à cirer, puisqu’il ne s’agit que de chair syrienne que leurs bouchers vendent à la criée.
James Mattis, le secrétaire à la défense vient d’entamer une tournée au Proche-Orient. Il s’est rendu en Arabie, au Qatar, en Égypte et en Israël pour réaffirmer les alliances militaires fondamentales des États-Unis. Il a, parait-il, discuté de la coopération pour combattre les organisations de terreur extrémiste et les plans visant la déstabilisation de la région. Par organisation de terreur, il faut entendre Hezbollah, les Forces de mobilisation populaire, Anssar Allah, Azz Eddine Al kassam et compagnie. Quant au plan de déstabilisation, il faut lire La Syrie, L’Iran, L’Irak, Le Yémen et L’Algérie. Alors qu’il effectuait sa visite, les Etats–Unis ont mené plusieurs raids et opéré différents héliportages en territoire syrien.
Les Al Saoud sont en train de dompter L’Égypte pour qu’elle rejoigne le camp des à-plat-ventristes, des fayots, des lèche-culs et des putassiers. Il faut que le monde musulman se réveille de son sommeil profond où la fausse religion le maintient asthénique et dépendant. Oui, je prends Dieu à témoin, aucun musulman se respectant, cela s’entend, ne doit plus cautionner ces gens maudits qui ont choisi depuis belle lurette leur camp. Ils s’insurgent contre Allah en le défiant continuellement. « … et celui d’entre vous qui les prend pour alliés devient l’un d’entre eux » nous prévient le saint Coran. Ces royaumes de sable ne sont pas juste des alliés, mais des coalisés, des confédérés et des fédérés. Celui qui les approuve et les avalise et celui qui ne dénonce ni ne condamne leurs actions ne peuvent prétendre être un musulman.
Les Américains sont en train de créer un « pays » à l’image du Kurdistan en Irak. La Turquie ayant accompli les premiers actes livre aux Américains les réalisations du « Bouclier de l’Euphrate ». Les Forces Démocratiques de Syrie ayant pignon sur rue sont le cheval de Troie providentiel pour avoir une fesse sur le terrain et au futur gouvernement syrien cuisiné par les laboratoires américano-israéliens. Ce pays fantoche qui s’étale le long de l’Euphrate, d’Abou Kemal à Jarablos en passant inéluctablement par Deir Ezzor, doit obligatoirement avoir Er Raqqah comme capitale. Les États-Unis veulent à tout prix empêcher la jonction irano-syrienne à travers le bras irakien (Les forces populaires). Cette action s’avère vitale pour la survie d’Israël dans la région et c’est dans ce contexte que la Jordanie est appelée à jouer un rôle clé. Il ne faut point s’étonner de voir l’Armée jordanienne envahir le sud de la Syrie à hauteur d’Al Qouneïtirah et Es Souweïda en passant forcément par Deraa.
Chers lecteurs, j’implore votre indulgence, car mon esprit, taraudé par tant de lâcheté de la part de mes « frères », a refusé de fonctionner un laps de temps et c’est grâce à la diva Julia Boutros que j’ai pu charger mon encre pour continuer cet article qui me pourfend l’âme et le cœur. J’en appelle à tous les hommes libres de par le monde, à tous les Arabes véritables, à tous les musulmans, chrétiens et juifs authentiques, à tous les citoyens du monde de réagir pendant qu’il est encore temps, avant qu’il ne soit trop tard à unir leurs efforts afin de contrecarrer l’empire du mal, cette entité tricéphale constituée par les États-Unis, Al Saoud et Israël. Avec sa politique d’autruche, L’Égypte va connaître de sérieux problèmes et Al Saoud sont là pour lui creuser sa tombe. Ah, si les Égyptiens savaient que toutes les guerres menées par Israël contre L’Égypte et les autres pays arabes ont été financées par Al Saoud ! Et si les Algériens savaient que les Al Saoud leur taillent déjà un costume plus étoffé que celui de la Syrie !
Ils complotent et Allah complote et Allah est le meilleur des comploteurs, dit le saint Coran. Hezbollah a fait des petits d’abord en Irak ensuite au Yémen et la Résistance s’agrandit de plus en plus. L’Armée syrienne s’aguerrit davantage à chaque hameau, à chaque village et elle ne fera qu’une bouchée de l’armée jordanienne qui entraine les terroristes et autres félons et insoumis. Quant à l’armée israélienne, ses chefs savent qu’ils ont intérêt à ne pas trop s’y frotter. Six ans de guerre impitoyable se sont avérés « excusez mon cynisme » être une véritable école pour tous les corps confondus de l’armée. Pour ce qui est de la Turquie, Erdogan trouvera certainement un moyen pour se débiner.
L’Iran n’a pas encore mis le paquet, mais depuis le célèbre communiqué, les choses vont bouger et L’Amérique sait ce que vaut un combattant iranien. Quant à notre ami Vladimir, le Poutine de la Russie, il n’ira pas par quatre chemins, car depuis sa venue au Kremlin, il a su décoder les objectifs des États-Unis ainsi que leur stratégie. Je vous l’annonce d’ores et déjà, L’Europe est finie, elle est à portée de mains, car ces « partenaires » occidentaux comme il aime les alpaguer ne peuvent dévier de leur ancien projet consistant à asservir les peuples et les nations. J’ose vous embaumer le cœur, la guerre frappe aux portes de l’Europe et les pays commencent à sentir le roussi. Ils regrettent déjà leur appartenance à l’OTAN.
« Il y a 50 ans, à Saint-Pétersbourg, la rue m’a appris une règle : si la bagarre est inévitable, il faut frapper le premier. »
L’occident en général et L’Europe en particulier devraient prendre très au sérieux ces propos de Vladimir Poutine tenus lors de la tribune de Valdaï.
Bienvenue dans cet antre littéraire où s’escriment les mots entre prose et poésie pour livrer à la vie un écrin de bonheur enchâssé de rubis. À l’encre du cœur, la plume de l’auteur se ressource pour tisser un tapis de lumière où les mots projecteurs balaient les ombres funestes de l’obscurité. Au sang de l’esprit, le poète rince sa raison à l’eau pure de son âme qui se pâme sur le parvis fiévreux de son ressenti. Des cris fous, des cris rebelles, des cris singuliers, des cris pluriels et sentinelles forment les perles de cette résistance à l’impuissance insidieuse et infidèle. Des battements d’ailes, des frissonnements, des coups de gueule, des chuchotements, des traits, des reflets jalonnent les pages de ce livre ouvert où l’âme et le cœur unis pour le meilleur et pour le pire enfantent sur le manteau de l’existence des fragments de vie.
Chers visiteurs,
J’invoque votre indulgence quant à la teneur de ces écrits qui ne sont finalement que des pavés jetés dans la mare de la vie qui nous lie en créant les conditions nécessaires à notre fraternité. Malheureusement, c’est frère contre frère que nous nous faisons la guerre en oubliant que nous sommes faits pour la paix pour peu que nous soyons épris de tolérance et d'humilité. Nos différences sont des richesses à notre épanouissement et non des fossés à notre anéantissement, à notre enfouissement.
Si nous sommes ennemis
Mon ami, mon frère,
C'est que la guerre
Est notre seul adversaire.
Oui, c'est notre choix
Cette heure et cet endroit.
Qu'il est affreusement noir
Ce trou qui nous sépare
Des deux côtés de la vie.
Il est béant, il est fou
Pourtant il parait si gentil
Ce magnifique trou de fusil!
Bienvenue dans l’antre du roman où se délient les secrets les plus fous des idées sous le joug fertilisant de la pensée, cette arène où les mots se livrent de charmantes batailles en s’escrimant dans des joutes exploratoires pour le plaisir conjugué de l'écrire et du lire.
Amis de la rime! Venez découvrir le verbe et sa mouture, le verbe et sa tournure dans le riche palais des princes des nuées. Ici se taquine la muse où la plume éprise de poésie nous tresse les plus belles mélodies.
Amateurs d’histoires courtes! Poussez cette porte faite pour vous accueillir afin de vous offrir un bouquet de nouvelles aux senteurs méditerranéennes. Ces courts récits vous transporteront du commun des sujets à celui de l’amour bancal et des histoires étoffées.
Chers visiteurs, chers lecteurs,
En parcourant ces pages, ayez l'obligeance de gratifier les articles et autres poèmes de vos messages encourageants. Oui, lors de votre passage, ces pages n'ont besoin que de votre sourire pour s'épanouir davantage. Je vous remercie d'emblée de votre lecture. Avec votre regard sage et pertinent , mes mots, mon blog n'en seront que plus beaux.
Mounia était, en quelque sorte, une île échappée des profondeurs océanes pour qui la vie valait bien le voyage. Elle était cette ville étrangère dont on s’éprend et qu’on ne veut plus quitter jusqu’à en faire une patrie. Elle était cette chose précieuse qui se reflète au bout de l’errance, qui commande l’empressement et la hâte pour arriver là où personne ne vous attend, avec seulement cette attirance magnétique qui enfante l’espoir qui vous guide. Elle était cette femme que l’on n’a jamais rencontrée, mais qu’on se devait d’aimer. Elle était le ciel s’ouvrant le matin pour faire passer le soleil et le soir pour accrocher la lune sur le toit bleu des roucoulements langoureux d’un amour qui n’arrivait pas à définir ses frontières. L’amour et la passion sont des événements importants pour un cœur austère et une âme un peu trop fière.
La poésie est un art phénoménal qui interprète les choses en les fusionnant à sa manière pour les rendre accessibles depuis le palace jusqu’au taudis le plus démuni, en y exerçant les mêmes sensations et en y laissant les mêmes empreintes. Le génie de l’amour est aussi grand poète que magnifique réparateur. L’homme du fait de sa nature aime dans le tragique. Mourad se demandait toutefois s’il n’avait pas trop appuyé sur la note en supposant déjà un amour extraordinaire, alors qu’en fait, il ne s’agissait que d’une impression que le hasard avait habillée du costume du feu follet. En tout cas, la raison commençait à accaparer le terrain squatté par la déception.
La pensée n’était plus ce torrent impétueux sous l’ondée impitoyable des pluies diluviennes ; elle était devenue ce fleuve tranquille où il faisait bon vivre du côté de ses deux rives s’ouvrant tels deux bras cléments et hospitaliers prêts à mourir dans un câlin comme fond la douceur d’un baiser dans un palais amoureux. Elle s’apparentait à une gelée dont on essaie de retenir le goût, dans la mémoire d’une langue anéantie et dont le rêve multiplie le renouvellement. La pensée n’était plus ce tsunami qui part à l’assaut de la grève où l’amour avait dressé ses parasols et amarré ses cœurs ! Elle était cette brise fraîche qui vient caresser les idées sublimes d’un sable trop courtois abritant le secret des corps alanguis. En amour, seul le pathétique brille au suffrage universel. Le beau peut évoluer vers le sublime, mais une fois celui-ci atteint, il devient difficile d’accès au commun des mortels. La raison reprenant peu à peu ses droits, Mourad redevenait sobre, tempérant et mesuré. Les eaux en furie retournaient à leur lit en se retirant des flancs meurtris d’une terre terriblement fatiguée par les contorsions habituelles et ringardes de la bêtise humaine.
Dans ce flux et reflux de la pensée, Mounia épousait les formes de ses idées ; elle était une fois paon moirant sur le toit de la réflexion et une fois louve rugissante à tout va, comme si elle venait de mettre bas. Ces états étaient le fait du bouillonnement de son âme qui penchait selon son humeur, du côté du cœur ou de celui de la raison. Mourad ne se tourmentait plus et d’ici quelques jours, tout ne serait que souvenirs, une belle parenthèse en somme, un bruit dans un vacarme, puis un calme dans un silence.
Mounia était, en
quelque sorte, une île échappée des profondeurs océanes pour qui la vie valait
bien le voyage. Elle était cette ville étrangère dont on s’éprend et qu’on ne
veut plus quitter jusqu’à en faire une patrie. Elle était cette chose précieuse
qui se reflète au bout de l’errance, qui commande l’empressement et la hâte
pour arriver là où personne ne vous attend, avec seulement cette attirance
magnétique qui enfante l’espoir qui vous guide. Elle était cette femme que l’on
n’a jamais rencontrée, mais qu’on se devait d’aimer. Elle était le ciel s’ouvrant
le matin pour faire passer le soleil et le soir pour accrocher la lune sur le
toit bleu des roucoulements langoureux d’un amour qui n’arrivait pas à définir
ses frontières. L’amour et la passion sont des événements importants pour un
cœur austère et une âme un peu trop fière.
La poésie est un art
phénoménal qui interprète les choses en les fusionnant à sa manière pour les
rendre accessibles depuis le palace jusqu’au taudis le plus démuni, en y
exerçant les mêmes sensations et en y laissant les mêmes empreintes. Le génie
de l’amour est aussi grand poète que magnifique réparateur. L’homme du fait de
sa nature aime dans le tragique. Mourad se demandait toutefois s’il n’avait pas
trop appuyé sur la note en supposant déjà un amour extraordinaire, alors qu’en
fait, il ne s’agissait que d’une impression que le hasard avait habillée du
costume du feu follet. En tout cas, la raison commençait à accaparer le terrain
squatté par la déception.
La pensée n’était plus
ce torrent impétueux sous l’ondée impitoyable des pluies diluviennes ; elle
était devenue ce fleuve tranquille où il faisait bon vivre du côté de ses deux
rives s’ouvrant tels deux bras cléments et hospitaliers prêts à mourir dans un
câlin comme fond la douceur d’un baiser dans un palais amoureux. Elle s’apparentait
à une gelée dont on essaie de retenir le goût, dans la mémoire d’une langue
anéantie et dont le rêve multiplie le renouvellement. La pensée n’était plus ce
tsunami qui part à l’assaut de la grève où l’amour avait dressé ses parasols et
amarré ses cœurs ! Elle était cette brise fraîche qui vient caresser les idées
sublimes d’un sable trop courtois abritant le secret des corps alanguis. En
amour, seul le pathétique brille au suffrage universel. Le beau peut évoluer
vers le sublime, mais une fois celui-ci atteint, il devient difficile d’accès
au commun des mortels. La raison reprenant peu à peu ses droits, Mourad
redevenait sobre, tempérant et mesuré. Les eaux en furie retournaient à leur
lit en se retirant des flancs meurtris d’une terre terriblement fatiguée par
les contorsions habituelles et ringardes de la bêtise humaine.
Dans ce flux et reflux
de la pensée, Mounia épousait les formes de ses idées ; elle était une fois
paon moirant sur le toit de la réflexion et une fois louve rugissante à tout va,
comme si elle venait de mettre bas. Ces états étaient le fait du bouillonnement
de son âme qui penchait selon son humeur, du côté du cœur ou de celui de la
raison. Mourad ne se tourmentait plus et d’ici quelques jours, tout ne serait
que souvenirs, une belle parenthèse en somme, un bruit dans un vacarme, puis un
calme dans un silence.
Et voilà, les chiens sont lâchés ! De mal en pis, la maladie de la folie des grandeurs s’agrandit. La rage atteint des proportions alarmantes dans ce monde cannibale où l’on érige en culture la philosophie du mal. Les États-Unis sont un pays terroriste de nature et par définition. Je n’arrive pas à expliquer le laxisme et le masochisme de certains pays. Les Américains sont les seuls à commettre des génocides sans être inquiétés. Aigle Noire et Aigle Rouge sont les premiers témoins oculaires de la première tragédie en plusieurs actes en territoires sioux, apache et autre cherokee. Plus près encore, Nagasaki ma chérie et Hiroshima mon amour racontent toujours les péripéties dramatiques d’une folie. Le Japon est tout à fait surprenant ! Comment fait-il pour cautionner l’empire du mal, lui qui fut un autre empire ? Il faut être du soleil levant pour comprendre un tel délire.
Juste après le raid sur la base aérienne d’Al Chaayrate et suite au célèbre communiqué des pays de l’alliance (Russie-Iran-Syrie), L’Amérique s’en est allée déverser son trop-plein de nerfs et de colère sur L’Afghanistan, un pays qu’elle a transformé en une terre de mort, de pleurs et de sang. Un pays morcelé où les États-Unis et L’Arabie ont semé la haine, la misère humaine et surtout la terreur américaine. Ils ont leur Californie et leur désert ; alors pourquoi expérimentent-ils leurs engins terrifiants, ailleurs ? Eh bien ! Parce que ce sont des pays sans défense. Ce sont des sous-peuples, des sous humains, des cobayes tout court. Brimeurs, les Américains tyrannisent des peuples entiers sans le moindre respect pour le genre humain. Puissants militairement, ils agressent impunément des pays affaiblis et sous-développés.
Développée tout au début de l’agression de L’Irak, la bombe à effet de souffle massif vient d’être utilisée pour la première fois en Afghanistan. On claironne à tout va que la GBU-43 est une bombe non nucléaire, mais comporte une charge de 11 tonnes de TNT qui ont fait trembler la province de Nangarhar en représailles à la mort d’un soldat américain. Il parait que celui-ci fut tué par les talibans dans la région. D’une pierre deux coups dit l’adage. Par cette action, les Américains délivrent un message à tous les pays réfractaires à la politique américaine, Corée en tête. Ils semblent dire qu’ils auraient pu utiliser cette bombe contre la base aérienne en Syrie et ils ne l’ont pas fait. Ce n’est qu’une partie remise. Alors, avis aux amateurs ! Par ricochet, ils visent la République islamique d’Iran et compagnie. En effet, ils leur lancent un sérieux avertissement tout en rassurant leurs serviteurs et valets dans la région. Cependant, l’euphémisme est de taille. Il s’agit d’une bombe non nucléaire ! Pourtant, les ravages sont presque identiques, mis à part quelques différences liées surtout aux radiations.
Ce n’est nullement un hasard si au même moment, les Américains testent une bombe véritablement nucléaire dans leur champ d’expérimentation situé dans le désert du Nevada. La B61-12 n’est pas une simple version modernisée de la précédente stockée en Italie(70), en Allemagne(20), en Hollande(15) et en Turquie(30), mais une nouvelle arme avec une tête nucléaire à plusieurs options. Sa puissance destructrice équivaut à quatre bombes de Hiroshima. Cet essai est un signe fort adressé à la Russie, car avec cette technologie, les États-Unis viennent de réduire le seuil d’une attaque nucléaire. Avec cet arsenal nucléaire entreposé sur leurs propres territoires, ces pays européens se sont placés d’emblée en cibles nucléaires. Ils seront les premiers à subir une frappe dans le cas d’une guerre nucléaire, car en matière de dissuasion, ils peuvent servir de compromis. Les deux titans ne pouvant aller à l’apocalypse, L’Europe demeure le seul champ de bataille où se mesureront les armes nucléaires tactiques des deux blocs.
Hé, Monsieur Trump ! Tu es tellement sensible que la tragédie de Khan Chikoun t’a choqué. Alors, comme je suis humain, je vais te déchoquer en t’annonçant la boucherie de la localité Rachidine. Oui, Monsieur l’affectueux, des personnes civiles évacuées de Foua et Kafraya ont été hachées à la voiture piégée. Après trois ans de siège, de peur, de privation et de terreur, elles sont reçues avec 1000 kg de TNT pour bien déguster leur liberté. Ah, tiens ! Cela ne te choque plus ! Le bilan catastrophique s’élevant à 96 morts entre femmes et enfants ne peut t’émouvoir. C’est évident, ton pauvre cœur ayant eu déjà sa dose ne peut plus en fait s’épancher au risque de céder sous la poussée. D’autant plus qu’il ne s’agit que de Syriens qui n’ont rien à voir avec les humains selon le classement américain.
À Khan Chikhoun, vous avez remué ciel et terre jusqu’à déclarer la guerre à un pays souverain que vous ne cessez de détruire par chiens interposés. Où sont passées cette belle France qui se fait désirer au Conseil de Sécurité en remuant lascivement son corps diplomatique et cette vieille Anglaise qui se trémousse sur son siège dans une parade symptomatique ? Pourquoi ne sont-elles plus véloces à convoquer le Conseil de sécurité ? Parce que les terroristes sont leurs, tout simplement ! Même les médias lourds ont cessé leurs aboiements, puisque les morts ne sont que des riens. Oui, il y a les Syriens de L’Amérique et de L’Occident et les riens de Si Al Assad et des Iraniens. Entre les premiers et les seconds, il y a les chiens qataris, turcs et saoudiens et j’allais oublier, les chiots jordaniens.
Cependant, Monsieur Trump, vous pouvez leurrez tous les Bédouins et autres crabes, mais pas mes véritables enfants à commencer par ses braves Syriens, Libanais et Iraniens qui savent de quel côté se mange l’agneau. Votre bombe, c’est du menu fretin par rapport à celle de Poutine qui ne se sent nullement obligé de la faire tonner pour épater le monde comme vous le terrorisez. Oui, Monsieur Trump, la MOAB n’est rien face à la FOAB. La bombe non nucléaire russe est baptisée à partir de 2007 le père de toutes les bombes. Enfin, le monde vient de trouver un vaillant mari à une dévergondée qui ne fait que du bruit là où le silence est de mise et l’humilité recommandée. Si votre bombe non nucléaire pèse près de 8,2 tonnes, la version russe ne dépasse guère les 7,1 tonnes. Néanmoins, celle-ci est quatre fois plus puissante, car elle développe une énergie de 44 tonnes de TNT. Si votre engin de mort détruit tout sur un rayon de 150 mètres, celui russe anéantit tout dans un rayon de 300 mètres. En tout cas, une chose est sûre : Les Russes n’ont pas été impressionnés par votre exhibition musclée en Afghanistan. Les seuls dindons de la farce demeurent ces Bédouins qui vous vouent un culte à la limite du divin. Oui, Monsieur Rambo, les Russes maîtrisent bien la technologie relative au nano. Connue sous le nom général de FOAB pour Father Of All Bombs, elle porte l’appellation militaire ATBIP pour Aviation Thermobaric Bomb of Increased Power.
Monsieur, tous ces pays, de L’Amérique à L’Arabie en passant par La France et la Turquie, sans oublier Israël, Qatar et La Jordanie ne sont que des daé-chiens auxquels échoit la tâche de la chiennerie internationale afin de détruire le berceau de la civilisation mondiale. Si le monde est tellement chien et tellement chacal, il demeure un véritable lion et beaucoup d’ouled al halal.