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jeudi 23 novembre 2017

Mon devoir et mon droit

Après une nuit de cauchemars, je me réveille tout endolori, l’esprit en compote, la tête alourdie, le moral défait et abattu. Pourtant je suis le Si-Toyen tant choyé ces derniers temps par toute une marmelade de Con-Si-Toyens. Les Toyens, que nous sommes, sont des êtres entre les morts et les vivants ressemblant à s’y méprendre à des gens, n’était leur inclination à détruire tout ce qui peut produire un meilleur avenir. Cependant, cette propension toute naturelle et pour le moins suicidaire trouve sa raison dans le gène authentique de la matrice identitaire. Légitimé historique oblige, nous sommes les garants de la pérennité du nouveau désordre jusqu’à l’extinction de notre race hybride découlant d’un humanoïde désolant.


Mal réveillé, j’essaie de remonter les rideaux de mes yeux encore fatigués sans réussir à les dégager complètement. Le sommeil dictateur et agitateur m’a fait voir des vertes et des pas mures de long de cette nuit  noire habillée de tous ces cauchemars blancs et ostentatoires. Sur l’écran noir de ma nuit blanche, les Toyens se sont fait du cinéma hitchcockien. Tout d’abord, ce fut un film spaghetti avec à la clé le bon, la brute et le truand. La séquence s’ouvrit sur le bar Si-Di-Cid où Flan le serpent à sonnettes dans le jargon des bandits avait une altercation avancée avec Bacchus à même le zinc patiné du bistrot. Alors que Flan noyait son spleen dans l’idéal de la bouteille, le sinistre Randy fit son entrée avec son air de véritable dandy. Tout le monde se tut, tout le monde se tue ici à la taverne numéro 23 sise au diable Vauvert de la Toussaint. À la vue de ce malotru, tout le monde se tut. Connu pour sa haine légendaire des Si-Toyens qu’il qualifie souvent de Cons en les apostrophant dans ses diatribes diarrhéiques. Pour lui les Si-Toyens sont des Con-Si-Toyens. Heureusement que les Si-Toyennes  ne sont pas des connes autrement ce serait la fin des cochonnes, ces hommes-cochons.  cliquer ici

Le oui-c-qui coule à flots, Flan sent le roussi lui monter au ciboulot, car  le peinard Randy se la coule douce à même le goulot en tirant sur un large cigare. Flan veut en finir avec cette vermine venu lui ravir le premier rôle de baroudeur. Ses doigts noueux tambourinent déjà su son nombril qui le démange. Il se prépare un quelque chose de louche. Le Randy est en passe de devenir une véritable passoire, ce n’est qu’une question de patience et de flatulence. Alors qu’on s’attendait à un fabuleux duel, un cri strident déchira l’espace : Abbas vient d’enfanter Ould. Il va l’appeler soit Ahmed soit Yahia. Merde alors ! Il faut trancher sans tergiverser. Alors, c’est Ahmed ou Yahia ? C’est Louise, crie Ricardo le pistoléro de la culture démocratisée ! Non, c’est Hanan, la femme de Rahan Valesa, le Lèche le plus rapide de Toie, lance le Monsieur Sans Prénom qui vient de pousser la porte du saloon. L’on va se régaler de  choucroucratie dans cet estaminet banlieusard où débarquent tous les blédards et les ringards de la géographie. Toyenne, cela s’entend !

 Enfin, dans ce fatras rocambolesque , l’on vient de se souvenir de mézique. Oui, l’on s’intéresse à moi et suis convoqué  à faire le sheriff du coin pour faire le tri et séparer la racaille de l’ivraie, la brute du truand et le bon Si-Toyen du con Si-Toyen. Notre village en tout et pour tout compte 5000 cons et 50 hyènes, ce qui donne une véritable population  Si-Toi-Hyène. Il faut être vraiment chacal pour ne pas réussir un tel calcul mental. Ceci finit par me réveiller. Il était déjà demain, alors que je tenais encore les bulletins. 50 crétins se chamaillaient toujours dans mes mains en oubliant que la compagne avait pris fin le jour de la guerre de Toie. Mon esprit vadrouilleur est traversé par une idée bizarre. Et si tout le monde récoltait le même nombre de points ? Youpi ! Chaque  quartier aura son yéti ! Ce sera l’instauration de la commune bananière. Au niveau de Toie , ce sont 171600 candidats qui postulent au "candaulisme" politique, car 80% sont presque analphabètes. cliquer ici

Je m’isole quand même dans mon désarroi pour accomplir mon droit. Le devoir me guette de si haut, me toise, me soupèse en me laissant enfin le choix de me prononcer dans mon isoloir trafiqué en parloir. N’empêche que tout semble normal dans mon confessionnal communal. Oui, Monsieur le futur maire de mon patelin, je viens de commettre les dix péchés capitaux par ce geste anodin. 

mercredi 22 novembre 2017

La digue arabe revisitée


Le Caire brille comme toujours par sa médiocrité tant il continue de cautionner le travail zarabe qui consiste à zarabiser les zarabisables de la zarabie zarabienne. Tous les verbes sont en berne et la langue arabe est en deuil en ce jour de mascarade arabe à base de mots rances et pourris. Depuis 1945, le Caire n’arrive pas à dépasser l’Egypte en se noyant dans un  Nil qui n’arrive plus à charrier l’hypocrisie arabe qui le condamne à un étiolement certain et dont l’échéance n’est qu’une question de temps. À trop tenter le diable et à trop pousser mémé dans les orties, l’on ne peut que faire les frais d’une telle politique inconsciente. Voilà 7 ans que l’on démembre la Syrie en massacrant les Syriens de longs en large 25 heures par jour et aucun pays arabe ne trouve le moyen de réunir les pays arabes pour au moins débattre de la calamité. Ah, c’est vrai ! Ils ont raison de ne pas s’en inquiéter, car ils ont eu la malice d’éjecter la Syrie qui, du coup ,est devenue un pays étranger. Voilà trois ans que la coalition arabe menée par Al Saoud opére un génocide sans précédent au Yémen, mais aucun pays arabe ne juge nécessaire l’organisation d’un sommet pour mettre fin à la guerre injuste contre un pays frère. Ah, là aussi ! ils ont eu la présence d'esprit de soutirer un mandat au Conseil de sécurité pour tuer en toute légalité. Cette ligue arabe est tellement lâche qu’elle n’a jamais condamné Daech et ses frères , mais elle fut véloce à diaboliser les mouvements de résistance tels que Hezbollah et le Hamas.

Je profite de votre gentillesse pour remonter, ici, un article qui me semble toujours d’actualité quoiqu’il date de l’agression de Gaza par l’armée israélienne. Ce texte fut publié su ce blog et sur des réseaux sociaux en janvier 2016. Je vous souhaite une bonne lecture :


La digue arabe


On ne voit rien de noble, monsieur Larabe, dans cette arabité dont tu défends si bien les contours médiocres et alambiqués. Tu sièges au sommet de la bêtise de ce gros étron arabe que seuls les Bédouins mondanisés savent produire à longueur de temps. Ils ont vraiment du culot pour se trémousser, ces messieurs, quand ils se réunissent pour évincer, destituer et limoger à la six-quatre-deux en jouissant à l’avance des conséquences terribles de leurs actions. Oui, monsieur le nobliau, l’organisation que tu couves dans le tissu grossier de la traîtrise trône au faîte de la couardise de ces régimes sévissant sur des peuples arabes en accaparant tant leurs contrées que leurs richesses. Ces milliardaires du désert que tu sers comme une valetaille pauvre et débile sont d’une latitude autre que celle que tu démembres et que tu prends du plaisir à désosser.

Certains membres de la fameuse digue appartiennent à ce que l’on appelle communément les « Zarabes ». Il faut voir cet Émirati en plein exercice de ses fonctions de pleutrerie bouffonne pour comprendre les simagrées de toute une tribu. Les singeries de cet infâme et ignoble individu, tout de minauderie, devant cette vieille peau yankee qui s’esclaffe à la moindre expression, resteront longtemps gravées dans ma mémoire. À bien le regarder, l’on croirait certainement à une marie-couche-toi-là tant il se dégage de ses manières une coquetterie tout de grâces et de grimaces. Il se donne en entier, plait-il à madame d’accepter l’offrande, tout de confiserie qui s’étale devant ses yeux goguenards et malicieux. Cet énergumène n’est que le piètre représentant de toute une secte dans cette partie du monde, Américaine de cœur, Israélienne d’esprit et Arabe seulement d’oripeaux.

Le cas de cet autre Bahreïni est on ne peut plus édifiant. Et comment ! À lui seul, il constitue une école à part entière non seulement par l’enseignement qu’il lègue à la postérité, mais aussi par l’éclairage nouveau qu’il apporte à l’histoire de la contrée. Dégoûtant et scandaleux ! Parce qu’il est le fils de son père, il est allé prêter allégeance à la vieille Angleterre. Alors qu’il exécute dans les règles de l’art la célèbre révérence des sujets et couards, ce crapuleux laisse parler son cœur devant Sa Majesté éprise par tant d’afféterie : « Ô noble reine ! Que votre règne soit éternel ! Mes aïeux ainsi que mon père ne vous ont jamais demandé de quitter nos terres. Nous aurions aimé rester vos sujets à vie. Cependant, malgré le fait que vous nous ayez laissés face à ces sauvages, nos administrés, nous vous sommes dévoués à vie ».

Tu vois mon fils, il n’est nullement étonnant que la ligue arabe ne soit finalement qu’une digue capable uniquement d’endiguer les efforts de vrais citoyens arabes. Elle est là en ange gardien afin de veiller aux intérêts étrangers et gare aux brebis galeuses qui oseraient la défier ! Le désordre, c’est son mot d’ordre pour empêcher tout esprit rassembleur et toute idée révolutionnaire dans cette vaste géographie. À quelque chose malheur est bon ! C’est vrai, mais dans cette partie du monde où une tragédie en cache une autre le dicton perd de sa véracité et ne peut donc se vérifier. De nekba à nekssa, de hendba à mendba, de calamité à cataclysme, de désastre à chaos, cette région de la planète égrène à l’ombre de ses palmiers majestueux et de ses précieux et innombrables puits, les grains malheureux d’un épouvantable chapelet.

Oui, mon fils, nous sommes voués à cette triste destinée :
— tant que le kamis fait l’imam, et la barbe, le dévoué.
— tant que le gouvernant est monarque ou président à vie.
— tant que le peuple n’est qu’un simple tube digestif tout juste capable d’avaler et de déféquer.
— tant que l’hypocrisie demeure le produit culte des mentalités.
— tant que l’ignorance règne en maitresse absolue sur les esprits.
— tant que le pouvoir n’est qu’un alibi.
— tant que la connaissance est le parent pauvre de l’éducation.
— tant que l’incompétence détient le pouvoir de décision.
— tant que gouvernement est synonyme de corruption, de malversation, de compromission, de concussion, de déprédation, de détournement, de dilapidation, de forfaiture, d’extorsion, de fraude, de péculat, de maquignonnage, de soudoiement, de prévarication, de trafic d’influence, de subornation, de tripotage, de vénalité, d’abomination.

Oui, mon fils ! Nous sommes condamnés à subir le diktat des autres civilisations, tant que notre régime est synonyme d’abaissement, d’abâtardissement, d’abjection, d’abrutissement, d’affaiblissement, d’agonie, d’altération, d’atrophie, d’appauvrissement, de décadence, d’avilissement, de déchéance, d’avachissement, de décrépitude, de dépérissement, de dégénérescence, de délabrement, de déliquescence, de flétrissure, de dénaturation, de pourriture, d’édulcoration, de ruine, de dégradation, d’usure, de perversion, de sape, d’aveulissement, de crépuscule, de pervertissement...

Je ne perçois aucune touche d’honneur dans tout ce que tu entreprends, mon petit arabe. Je te sais lion quant à faire la cour et là où d’autres manient le sabre, tu manipules ta langue pour accoucher de termes plus subalternes que ta personnalité qui s’aplatit devant la déraison humaine. Tu excelles à aligner des mots vaincus pour saluer l’audace téméraire des peuples vainqueurs qui t’ont toujours conquis. Tu continues, pervers que tu es, à masturber ta conscience. Eunuque, tu te venges sur la nature en commettant l’ethnocide de cette brave outarde juste pour renflouer les bourses vides de ta libido légendaire. Des Indes aux Appalaches, des Andes aux Carpates, des Alpes à l’Oural, de Karachi à Marrakech, du Yémen à l’Algérie, tu parcours monts et vallées, montagnes et déserts, tu sillonnes la Terre entière en ameutant une armée d’esclaves et un régiment de serviteurs pour juste donner à ton sexe bizarre un chouïa de vigueur.

Tu sais, mon pauvre petit arabe, je n’ai aucune dent contre toi ni contre tes sbires et misérables frères. Je ne peux vous faire confiance ni vous accorder la moindre importance. Vous avez été prompts, actifs, diligents, expéditifs, rapides et vifs à invoquer l’intervention de vos maîtres et seigneurs dans le but de détruire la Libye et vous avez réussi à le faire.

Vous avez été prestes, véloces, bouillants, emportés, enflammés, explosifs, fougueux, impétueux, passionnés, impulsifs, véhéments, volcaniques, violents, fulgurants et foudroyants pour éradiquer la Syrie de sa propre géographie. Vous avez remué ciel et terre, amis et frères, ennemis et adversaires, hyènes, chacals, loups, renards et tous les vils prédateurs et vilains charognards, juste pour dépecer la seule et unique brebis qui ait osé hisser haut l’étendard.

Tu sais, mon pauvre arabe, juste à côté, là où tu refuses de voir, à l’entrée de ton ouïe, là où tu te gardes d’écouter, fusent les cris des gens qu’on massacre du matin au soir. À même l’enclume de ton oreille, à l’antre royal de ton tympan, dégringolent les pleurs des enfants qu’on enterre vivants. Oui, tu as pris le pli de pondre un laconique communiqué pour dénoncer l’agression, mais au fond et en catimini, comme la majorité de tes amis, tu avalises et encourages une telle invasion.

Et toi mon beau prédicateur à la barbe aussi fournie que la langue dont le verbe tranchant et acerbe découpe la vie en deux plans bien distincts : la géhenne et le paradis. Qu’as-tu fait pour te libérer de ton langage maudit ? Moralisateur jusqu’à la moelle épinière, tu n’arrêtes pas de nous sermonner à longueur de journée en polluant nos télés avec tes discours creux et zélés. Khalife par définition et sage comme une image, tu psalmodies les versets et les hadiths pour justifier telle ou telle action en insistant chaque jour sur les ablutions. Tu nous verses ta parole enrobée de confiserie pour mieux couler dans notre cerveau tes funestes idées. Tu nous abreuves de jolis mots pour envoûter nos esprits et tu attaches nos âmes sensibles et conquises par tes jolies friandises aux chaines endiablées de la haine et de l’intolérance. Tu culmines au faîte de la bêtise en cultivant l’hypocrisie et la traîtrise en te faisant passer pour une véritable éminence grise.

Mon pauvre diable, au nom de l’Islam, tu exhortes les musulmans bêtes et dociles à tuer d’autres musulmans naïfs et innocents. Oui, piètre imbécile, tu incites les gens à commettre ce geste fatal par ton influence immorale. Par tes discours enflammés, tu galvanises tes ouailles jusqu’à en faire des hordes sauvages pour semer la terreur et le malheur. À écouter ces Algériens, plus musulmans que les autres, piailler à longueur de journée, l’on est tenté de croire qu’ils sont les seuls à détenir la vérité. Ils ne cessent, à partir du poulailler qui sert de promontoire pour leurs funestes idées, de fustiger un pouvoir qui les protège et les nourrit. S’ils avaient eu un atome d’honneur dans leur corps sale et pourri, ils auraient démissionné dare-dare des postes qu’ils accaparent justement pour briller par leur médiocrité. Ces gens-là, s’ils avaient été aux commandes du pays à l’heure où l’OTAN et ses sbires démolissaient la Libye, ils auraient tout bonnement exposé l’Algérie à la même tragédie.

Daesh et consorts frappent aux portes de l’Algérie et l’on continue par inconscience ou par hypocrisie à ignorer le danger que représente une telle mouvance pour le devenir du pays. On n’arrête pas de créer des foyers de tensions pour affaiblir l’État qui se démène déjà pour offrir paix et sérénité. Aux aguets, on ne rate aucune occasion pour mettre en péril le pouvoir en place, quitte à rompre l’équilibre général et à menacer la nation entière. Ces êtres-là ne reconnaissent pas les frontières géographiques et n’admettent pas l’idée de l’État Nation. Ils développent un concept bizarre en matière de gouvernance et veulent à tout prix appliquer la « charia », même s’il faut détruire tout le pays. Ibn Taymiya, référence et source à un certain islamisme rampant, n’avait-il pas sermonné un disciple et adepte qui l’avait apostrophé à propos de la primauté entre l’instauration de la charia islamique et la préservation de l’État ? Le sacré penseur n’hésita pas une seule seconde pour souligner la préséance de la sauvegarde du pays, car, lui expliqua-t-il, celui-ci est nécessaire pour appliquer celle-là !

Daesh est sœur jumelle d’Al-Qaida, dès lors que les deux sont nées d’une liaison illégitime entre un impérialisme répugnant et un wahhabisme dégoûtant. Finalement, les rejetons ne peuvent être que bâtards dans la mesure où ils ne s’adossent à aucun code génétique viable historiquement parlant. Les conséquences qui découlent d’une telle procréation sont on ne peut plus graves puisque, sans repères dignes pour se retrouver et si besoin se ressourcer, l’on évolue sans ce respect des principes moraux qui entrainent la fierté et suscite l’admiration d’autrui. Si tu n’as point d’honneur, tu peux tout faire, dit la sagesse populaire.

Je prends du thé qui ne se boit plus trois fois. Hélas, en regardant passer la caravane monstrueuse de cette arabité devenue avilie, sordide et misérable, j’ingurgite le temps à petites doses comme un remède amer, mais ô combien nécessaire ! Même les chiens n’aboient plus quand celle-là s’annonce ; ils préfèrent observer sans interférer le désert se vider de son essence arabe dans le silence le plus complet. L’honneur et l’honorabilité, la dignité et la convenance, la chasteté et la décence, la fierté et la bienséance, la sagesse et la vertu se sont toutes suicidées sur les murs immondes et crapuleux de ce monde déliquescent.

Cependant, en dépit de la tourmente dans laquelle je me débats et malgré cette fratrie décadente et dégénérée, il pousse dans le riche compost de mon espoir des turions, des surgeons et des boutures. Oui, mon futur comme mon avenir n’est pas tout à fait sombre, car de mes décombres et de mes ruines, des enfants aussi farouches qu’intelligents vont surgir afin de lever l’affront et effacer toutes les déconfitures, les défaites, les débâcles, les nekbates et les nekssates.

Ayez pitié, enlevez cet imbécile que je ne saurais voir ! Ce sénile ne fait que pérorer à longueur de journée en draguant par ici une télé, par là un communiqué. Tu ferais mieux de te suicider, monsieur le révolutionnaire. Tu passes ton temps à t’admirer devant le miroir qui te renvoie une belle image de toi qui pourrait certainement plaire au regard de tes commanditaires. Tu te dévoues totalement au rôle qu’on t’a confié et tu t’en tires admirablement.


Que des Palestiniens de second ordre souffrent, endurent, pâtissent ou tout simplement meurent, monsieur n’éprouve aucun mal à trouver la formule adéquate pour sauver la face. Toujours tiré à quatre épingles, le maquisard des « cinq étoiles », de l’« High society », des palaces et des palais ne se fait pas prier pour faire des concessions savamment étudiées, pour ne pas alerter l’opinion nationale. Plus de vingt ans de palabres n’ont pas eu raison de ce monsieur et de la clique qui l’entoure. Rompus au métier du verbe, ils excellent en la matière en ce sens qu’ils maitrisent l’élaboration de paroles bien soignées pour ne pas froisser la susceptibilité de l’ennemi qui condescend à s’asseoir à la même table. Ils sont experts dans la production des mots dits civilisés pour ne pas froisser la susceptibilité des vis-à-vis. Ces messieurs sont palestiniens de bouche à oreille. Quant à la souche, il se peut qu’elle louche quelque part, car il est aberrant de soutenir le contraire. À voir ces gens censés défendre et préserver les intérêts vitaux de la nation se démener pour les mettre en danger, on ne sait plus, alors, à quel saint se vouer.

La digue arabe revisitée


Le Caire brille comme toujours par sa médiocrité tant il continue de cautionner le travail zarabe qui consiste à zarabiser les zarabisables de la zarabie zarabienne. Tous les verbes sont en berne et la langue arabe est en deuil en ce jour de mascarade arabe à base de mots rances et pourris. Depuis 1945, le Caire n’arrive pas à dépasser l’Egypte en se noyant dans un  Nil qui n’arrive plus à charrier l’hypocrisie arabe qui le condamne à un étiolement certain et dont l’échéance n’est qu’une question de temps. À trop tenter le diable et à trop pousser mémé dans les orties, l’on ne peut que faire les frais d’une telle politique inconsciente. Voilà 7 ans que l’on démembre la Syrie en massacrant les Syriens de longs en large 25 heures par jour et aucun pays arabe ne trouve le moyen de réunir les pays arabes pour au moins débattre de la calamité. Ah, c’est vrai ! Ils ont raison de ne pas s’en inquiéter, car ils ont eu la malice d’éjecter la Syrie qui, du coup ,est devenue un pays étranger. Voilà trois ans que la coalition arabe menée par Al Saoud opére un génocide sans précédent au Yémen, mais aucun pays arabe ne juge nécessaire l’organisation d’un sommet pour mettre fin à la guerre injuste contre un pays frère. Ah, là aussi ! ils ont eu la présence d'esprit de soutirer un mandat au Conseil de sécurité pour tuer en toute légalité. Cette ligue arabe est tellement lâche qu’elle n’a jamais condamné Daech et ses frères , mais elle fut véloce à diaboliser les mouvements de résistance tels que Hezbollah et le Hamas.

Je profite de votre gentillesse pour remonter, ici, un article qui me semble toujours d’actualité quoiqu’il date de l’agression de Gaza par l’armée israélienne. Ce texte fut publié su ce blog et sur des réseaux sociaux en janvier 2016. Je vous souhaite une bonne lecture :


La digue arabe


On ne voit rien de noble, monsieur Larabe, dans cette arabité dont tu défends si bien les contours médiocres et alambiqués. Tu sièges au sommet de la bêtise de ce gros étron arabe que seuls les Bédouins mondanisés savent produire à longueur de temps. Ils ont vraiment du culot pour se trémousser, ces messieurs, quand ils se réunissent pour évincer, destituer et limoger à la six-quatre-deux en jouissant à l’avance des conséquences terribles de leurs actions. Oui, monsieur le nobliau, l’organisation que tu couves dans le tissu grossier de la traîtrise trône au faîte de la couardise de ces régimes sévissant sur des peuples arabes en accaparant tant leurs contrées que leurs richesses. Ces milliardaires du désert que tu sers comme une valetaille pauvre et débile sont d’une latitude autre que celle que tu démembres et que tu prends du plaisir à désosser.

Certains membres de la fameuse digue appartiennent à ce que l’on appelle communément les « Zarabes ». Il faut voir cet Émirati en plein exercice de ses fonctions de pleutrerie bouffonne pour comprendre les simagrées de toute une tribu. Les singeries de cet infâme et ignoble individu, tout de minauderie, devant cette vieille peau yankee qui s’esclaffe à la moindre expression, resteront longtemps gravées dans ma mémoire. À bien le regarder, l’on croirait certainement à une marie-couche-toi-là tant il se dégage de ses manières une coquetterie tout de grâces et de grimaces. Il se donne en entier, plait-il à madame d’accepter l’offrande, tout de confiserie qui s’étale devant ses yeux goguenards et malicieux. Cet énergumène n’est que le piètre représentant de toute une secte dans cette partie du monde, Américaine de cœur, Israélienne d’esprit et Arabe seulement d’oripeaux.

Le cas de cet autre Bahreïni est on ne peut plus édifiant. Et comment ! À lui seul, il constitue une école à part entière non seulement par l’enseignement qu’il lègue à la postérité, mais aussi par l’éclairage nouveau qu’il apporte à l’histoire de la contrée. Dégoûtant et scandaleux ! Parce qu’il est le fils de son père, il est allé prêter allégeance à la vieille Angleterre. Alors qu’il exécute dans les règles de l’art la célèbre révérence des sujets et couards, ce crapuleux laisse parler son cœur devant Sa Majesté éprise par tant d’afféterie : « Ô noble reine ! Que votre règne soit éternel ! Mes aïeux ainsi que mon père ne vous ont jamais demandé de quitter nos terres. Nous aurions aimé rester vos sujets à vie. Cependant, malgré le fait que vous nous ayez laissés face à ces sauvages, nos administrés, nous vous sommes dévoués à vie ».

Tu vois mon fils, il n’est nullement étonnant que la ligue arabe ne soit finalement qu’une digue capable uniquement d’endiguer les efforts de vrais citoyens arabes. Elle est là en ange gardien afin de veiller aux intérêts étrangers et gare aux brebis galeuses qui oseraient la défier ! Le désordre, c’est son mot d’ordre pour empêcher tout esprit rassembleur et toute idée révolutionnaire dans cette vaste géographie. À quelque chose malheur est bon ! C’est vrai, mais dans cette partie du monde où une tragédie en cache une autre le dicton perd de sa véracité et ne peut donc se vérifier. De nekba à nekssa, de hendba à mendba, de calamité à cataclysme, de désastre à chaos, cette région de la planète égrène à l’ombre de ses palmiers majestueux et de ses précieux et innombrables puits, les grains malheureux d’un épouvantable chapelet.

Oui, mon fils, nous sommes voués à cette triste destinée :
— tant que le kamis fait l’imam, et la barbe, le dévoué.
— tant que le gouvernant est monarque ou président à vie.
— tant que le peuple n’est qu’un simple tube digestif tout juste capable d’avaler et de déféquer.
— tant que l’hypocrisie demeure le produit culte des mentalités.
— tant que l’ignorance règne en maitresse absolue sur les esprits.
— tant que le pouvoir n’est qu’un alibi.
— tant que la connaissance est le parent pauvre de l’éducation.
— tant que l’incompétence détient le pouvoir de décision.
— tant que gouvernement est synonyme de corruption, de malversation, de compromission, de concussion, de déprédation, de détournement, de dilapidation, de forfaiture, d’extorsion, de fraude, de péculat, de maquignonnage, de soudoiement, de prévarication, de trafic d’influence, de subornation, de tripotage, de vénalité, d’abomination.

Oui, mon fils ! Nous sommes condamnés à subir le diktat des autres civilisations, tant que notre régime est synonyme d’abaissement, d’abâtardissement, d’abjection, d’abrutissement, d’affaiblissement, d’agonie, d’altération, d’atrophie, d’appauvrissement, de décadence, d’avilissement, de déchéance, d’avachissement, de décrépitude, de dépérissement, de dégénérescence, de délabrement, de déliquescence, de flétrissure, de dénaturation, de pourriture, d’édulcoration, de ruine, de dégradation, d’usure, de perversion, de sape, d’aveulissement, de crépuscule, de pervertissement...

Je ne perçois aucune touche d’honneur dans tout ce que tu entreprends, mon petit arabe. Je te sais lion quant à faire la cour et là où d’autres manient le sabre, tu manipules ta langue pour accoucher de termes plus subalternes que ta personnalité qui s’aplatit devant la déraison humaine. Tu excelles à aligner des mots vaincus pour saluer l’audace téméraire des peuples vainqueurs qui t’ont toujours conquis. Tu continues, pervers que tu es, à masturber ta conscience. Eunuque, tu te venges sur la nature en commettant l’ethnocide de cette brave outarde juste pour renflouer les bourses vides de ta libido légendaire. Des Indes aux Appalaches, des Andes aux Carpates, des Alpes à l’Oural, de Karachi à Marrakech, du Yémen à l’Algérie, tu parcours monts et vallées, montagnes et déserts, tu sillonnes la Terre entière en ameutant une armée d’esclaves et un régiment de serviteurs pour juste donner à ton sexe bizarre un chouïa de vigueur.

Tu sais, mon pauvre petit arabe, je n’ai aucune dent contre toi ni contre tes sbires et misérables frères. Je ne peux vous faire confiance ni vous accorder la moindre importance. Vous avez été prompts, actifs, diligents, expéditifs, rapides et vifs à invoquer l’intervention de vos maîtres et seigneurs dans le but de détruire la Libye et vous avez réussi à le faire.

Vous avez été prestes, véloces, bouillants, emportés, enflammés, explosifs, fougueux, impétueux, passionnés, impulsifs, véhéments, volcaniques, violents, fulgurants et foudroyants pour éradiquer la Syrie de sa propre géographie. Vous avez remué ciel et terre, amis et frères, ennemis et adversaires, hyènes, chacals, loups, renards et tous les vils prédateurs et vilains charognards, juste pour dépecer la seule et unique brebis qui ait osé hisser haut l’étendard.

Tu sais, mon pauvre arabe, juste à côté, là où tu refuses de voir, à l’entrée de ton ouïe, là où tu te gardes d’écouter, fusent les cris des gens qu’on massacre du matin au soir. À même l’enclume de ton oreille, à l’antre royal de ton tympan, dégringolent les pleurs des enfants qu’on enterre vivants. Oui, tu as pris le pli de pondre un laconique communiqué pour dénoncer l’agression, mais au fond et en catimini, comme la majorité de tes amis, tu avalises et encourages une telle invasion.

Et toi mon beau prédicateur à la barbe aussi fournie que la langue dont le verbe tranchant et acerbe découpe la vie en deux plans bien distincts : la géhenne et le paradis. Qu’as-tu fait pour te libérer de ton langage maudit ? Moralisateur jusqu’à la moelle épinière, tu n’arrêtes pas de nous sermonner à longueur de journée en polluant nos télés avec tes discours creux et zélés. Khalife par définition et sage comme une image, tu psalmodies les versets et les hadiths pour justifier telle ou telle action en insistant chaque jour sur les ablutions. Tu nous verses ta parole enrobée de confiserie pour mieux couler dans notre cerveau tes funestes idées. Tu nous abreuves de jolis mots pour envoûter nos esprits et tu attaches nos âmes sensibles et conquises par tes jolies friandises aux chaines endiablées de la haine et de l’intolérance. Tu culmines au faîte de la bêtise en cultivant l’hypocrisie et la traîtrise en te faisant passer pour une véritable éminence grise.

Mon pauvre diable, au nom de l’Islam, tu exhortes les musulmans bêtes et dociles à tuer d’autres musulmans naïfs et innocents. Oui, piètre imbécile, tu incites les gens à commettre ce geste fatal par ton influence immorale. Par tes discours enflammés, tu galvanises tes ouailles jusqu’à en faire des hordes sauvages pour semer la terreur et le malheur. À écouter ces Algériens, plus musulmans que les autres, piailler à longueur de journée, l’on est tenté de croire qu’ils sont les seuls à détenir la vérité. Ils ne cessent, à partir du poulailler qui sert de promontoire pour leurs funestes idées, de fustiger un pouvoir qui les protège et les nourrit. S’ils avaient eu un atome d’honneur dans leur corps sale et pourri, ils auraient démissionné dare-dare des postes qu’ils accaparent justement pour briller par leur médiocrité. Ces gens-là, s’ils avaient été aux commandes du pays à l’heure où l’OTAN et ses sbires démolissaient la Libye, ils auraient tout bonnement exposé l’Algérie à la même tragédie.

Daesh et consorts frappent aux portes de l’Algérie et l’on continue par inconscience ou par hypocrisie à ignorer le danger que représente une telle mouvance pour le devenir du pays. On n’arrête pas de créer des foyers de tensions pour affaiblir l’État qui se démène déjà pour offrir paix et sérénité. Aux aguets, on ne rate aucune occasion pour mettre en péril le pouvoir en place, quitte à rompre l’équilibre général et à menacer la nation entière. Ces êtres-là ne reconnaissent pas les frontières géographiques et n’admettent pas l’idée de l’État Nation. Ils développent un concept bizarre en matière de gouvernance et veulent à tout prix appliquer la « charia », même s’il faut détruire tout le pays. Ibn Taymiya, référence et source à un certain islamisme rampant, n’avait-il pas sermonné un disciple et adepte qui l’avait apostrophé à propos de la primauté entre l’instauration de la charia islamique et la préservation de l’État ? Le sacré penseur n’hésita pas une seule seconde pour souligner la préséance de la sauvegarde du pays, car, lui expliqua-t-il, celui-ci est nécessaire pour appliquer celle-là !

Daesh est sœur jumelle d’Al-Qaida, dès lors que les deux sont nées d’une liaison illégitime entre un impérialisme répugnant et un wahhabisme dégoûtant. Finalement, les rejetons ne peuvent être que bâtards dans la mesure où ils ne s’adossent à aucun code génétique viable historiquement parlant. Les conséquences qui découlent d’une telle procréation sont on ne peut plus graves puisque, sans repères dignes pour se retrouver et si besoin se ressourcer, l’on évolue sans ce respect des principes moraux qui entrainent la fierté et suscite l’admiration d’autrui. Si tu n’as point d’honneur, tu peux tout faire, dit la sagesse populaire.

Je prends du thé qui ne se boit plus trois fois. Hélas, en regardant passer la caravane monstrueuse de cette arabité devenue avilie, sordide et misérable, j’ingurgite le temps à petites doses comme un remède amer, mais ô combien nécessaire ! Même les chiens n’aboient plus quand celle-là s’annonce ; ils préfèrent observer sans interférer le désert se vider de son essence arabe dans le silence le plus complet. L’honneur et l’honorabilité, la dignité et la convenance, la chasteté et la décence, la fierté et la bienséance, la sagesse et la vertu se sont toutes suicidées sur les murs immondes et crapuleux de ce monde déliquescent.

Cependant, en dépit de la tourmente dans laquelle je me débats et malgré cette fratrie décadente et dégénérée, il pousse dans le riche compost de mon espoir des turions, des surgeons et des boutures. Oui, mon futur comme mon avenir n’est pas tout à fait sombre, car de mes décombres et de mes ruines, des enfants aussi farouches qu’intelligents vont surgir afin de lever l’affront et effacer toutes les déconfitures, les défaites, les débâcles, les nekbates et les nekssates.

Ayez pitié, enlevez cet imbécile que je ne saurais voir ! Ce sénile ne fait que pérorer à longueur de journée en draguant par ici une télé, par là un communiqué. Tu ferais mieux de te suicider, monsieur le révolutionnaire. Tu passes ton temps à t’admirer devant le miroir qui te renvoie une belle image de toi qui pourrait certainement plaire au regard de tes commanditaires. Tu te dévoues totalement au rôle qu’on t’a confié et tu t’en tires admirablement.


Que des Palestiniens de second ordre souffrent, endurent, pâtissent ou tout simplement meurent, monsieur n’éprouve aucun mal à trouver la formule adéquate pour sauver la face. Toujours tiré à quatre épingles, le maquisard des « cinq étoiles », de l’« High society », des palaces et des palais ne se fait pas prier pour faire des concessions savamment étudiées, pour ne pas alerter l’opinion nationale. Plus de vingt ans de palabres n’ont pas eu raison de ce monsieur et de la clique qui l’entoure. Rompus au métier du verbe, ils excellent en la matière en ce sens qu’ils maitrisent l’élaboration de paroles bien soignées pour ne pas froisser la susceptibilité de l’ennemi qui condescend à s’asseoir à la même table. Ils sont experts dans la production des mots dits civilisés pour ne pas froisser la susceptibilité des vis-à-vis. Ces messieurs sont palestiniens de bouche à oreille. Quant à la souche, il se peut qu’elle louche quelque part, car il est aberrant de soutenir le contraire. À voir ces gens censés défendre et préserver les intérêts vitaux de la nation se démener pour les mettre en danger, on ne sait plus, alors, à quel saint se vouer.

lundi 20 novembre 2017

Les sionistes arabes

Les Lieux saints n’ont jamais été aussi en danger qu’actuellement . La situation est on ne peut plus préoccupante dans ce Moyen-Orient où tout s’accélère comme pour annoncer la fin des temps. Chaque jour qui vient apporte son lot de nouvelles aussi surprenantes que calamiteuses. Cette région n’est que le concentré où se joue l’avenir du Monde entre les grandes puissances pour s’approprier cette partie, ô combien stratégique. L’Arabie n’a jamais été un pays au sens propre du terme et ne le sera jamais tant que l’Amérique nourrit à son égard des desseins aussi grands que dangereux. L’Arabie n’est, hélas, qu’un moyen aux mains de ces Américains sinistres et arrogants. L’Arabie, c’est d’abord le pétrole et Bab el-Mandeb et c’est surtout le rêve israélien ! La famille régnante participe dans une large mesure dans la réalisation de cette optique en faveur de l’instauration du grand Israël qui engloberait selon certains analystes une grande partie de l’Arabie et toute la Jordanie. Il parait que les francs-maçons modernes veulent faire de la Mecque et Médine un nouveau Vatican musulman, et des terres riches en pétrole, un État américain. Le reste de l’Arabie sera découpé en micro-États pour satisfaire les tribus bédouines et calmer leur ardeur. Le nouveau royaume hachémite sera quelque part en terre « saoudiene ». cliquer ici


Enfin, Hariri décide d’être français. Aujourd’hui, lui et sa famille vont pouvoir rejoindre la mère patrie. Paris lui ouvre ses bras et son cœur, lui l’enfant chouchouté des Champs Élysées. La belle France vient de sauver son enfant chéri des bras de la grande sœur qui l’écrabouillait d’un amour possessif et dominant. À cette allure, il ne faut pas s’étonner de découvrir que Hariri est aussi américain. Il peut être aussi israélien du moment qu’il se prête et se complaît à (et dans) ce jeu kafkaïen. Le Premier ministre, malgré lui, va certainement se refermer sur son cocon pour préserver sa retraite princière gagnée grâce encore une fois à Hezbollah. Ce n’est ni l’Arabie, ni Israël, ni l’Amérique, ni la France qui sont derrière cette solution tirée par les cheveux. Certes, Tata a joué un rôle important, mais pas primordial, car la palme revient à Samahate Essiyad Nassrallah dans le dénouement rocambolesque de l’Affaire Hariri. De l’Arabie aux Émirats, de Riad à Paris, le chef du gouvernement libanais est tellement libre qu’il évite le Liban. Il a tellement du respect pour ses concitoyens qu’il doit d’abord les faire rôtir au feu de l’incertitude. Les Saoudiens et les Français sont prioritaires dans les affaires de cœur. En politique, tout le monde, à défaut d’être ennemi, est forcément adversaire. Comble de l’ironie, il semble qu’il assisterait aux festivités commémorant l’indépendance du pays. Il faut être Libanais pour adopter un tel dilemme.

Dans ce règlement tout au moins plausible, nous observons deux temps et trois mouvements de la part du coq tricolore. En premier, il faut noter la tentative bredouille du Premier français et le niet cinglant du futur roi. Toutefois, celui-ci dû accédé à la requête française dans un deuxième temps lors du déplacement en Arabie du ministre français des Affaires étrangères. Même Israël et les États-Unis se sont quelque peu démarqués de la démarche du nouveau pharaon saoudien. Ce n’est nullement pour les beaux yeux de Hezbollah et des Iraniens, mais parce qu’ils mesurent l’ampleur du danger d’une telle action. Oui, Hezbollah a fait dire aux Saoudiens à travers les Français que toutes les installations pétrolières et portuaires seront détruites en cas de menace réelle de guerre. Pire encore, Bab el-Mandeb sera fermé à la navigation internationale d’où une crise mondiale sans précédent qui verra la chute de tous les empires occidentaux et surtout la disparition de l’Arabie actuelle. L’on ne peut jouer indéfiniment dans la cour des grands sans laisser de plumes. Tous les officiels Saoudiens s’en vont en guerre déclarée et ouverte contre Hezbollah et l’Iran alors qu’ils sont totalement embourbés dans le merdier yéménite. Évidemment, ils ne font qu’appliquer les consignes et les directives de leurs seigneurs et maîtres, mais plus royalistes, ils font montre d’un excès de zèle déroutant et surtout inquiétant. Alors, ils sont toujours appelés à calmer leur ardeur, car ils ignorent tout de l’art de la guerre. cliquer ici


Bab el-Mandeb est un détroit très important en ce sens qu’il constitue un passage incontournable pour le commerce international. Il revêt une importance stratégique, économique et géographique d’où l’intérêt des puissances qui se livrent une lutte sans merci pour se l’approprier. Il constitue un enjeu capital qui peut s’avérer une véritable poudrière, d’autant plus que la mèche est déjà allumée au Yémen. L’on refuse tout simplement au Yémen de jouir de sa position stratégique ; on lui conteste ce rôle découlant naturellement de sa géographie. L’Arabie saoudite n’est qu’un pion aux mains des Américains que ceux-ci utilisent à leur gré sur l’échiquier international. La grande question et le grand mystère concerne la Russie qui affiche un profil bas dans cette partie du monde. Je ne comprends pas son désintérêt d’un point aussi stratégique. La Russie commet la même bêtise que l’Union soviétique lors du partage du Moyen-Orient par les sinistres Sykes et Picot. La puissance ou le pays qui contrôle ce détroit contrôle le reste du monde. Un peu plus de 22 000 navires chargés de toutes sortes de marchandises transitent annuellement par Bab el-Mandeb. Son blocage entraîne systématiquement l’étranglement du Khalije en occasionnant un dérèglement grave dans le commerce international. Ceci peut déboucher sur une guerre mondiale. Cependant, la guerre du Yémen n’est que la partie visible de ce qui se trame dans les différents états-majors et l’agression injuste et injustifiée de l’Arabie n’est qu’un ordre de service au profit de l’Amérique et des Israéliens. cliquer ici

Les Al Saoud ont cette fâcheuse manie d’être arrogants et méprisants ; ils n’invitent pas, mais convoquent ceux sur lesquels ils ont un ascendant certain. Abbas, le chef de l’entreprise palestinienne après avoir accouru fut sommé de mettre en branle les réfugiés palestiniens au Liban pour fomenter un « printemps libanais » et, profitant de l’anarchie, s’attaquer au Hezbollah. Les Al Saoud étaient tellement sûrs qu’ils ont placé la charrue avant les bœufs. Les bœufs, ce sont les Israéliens qui devaient marcher dans la combine en attaquant massivement les positions de Hezbollah. Ayant intercepté et décodé leur machination, Nassrallah prit les mesures nécessaires en avertissant qui de droit. En outre, dans une brève apparition télévisée, il avait lancé une sévère mise en garde à l’Entité sioniste contre toute action irréfléchie. Cela leur a donné à réfléchir et leurs réactions tant au niveau du gouvernement qu’au niveau des médias renseignent sur leur profonde réflexion. Ils savent que le Hezbollah a dépassé le stade d’une milice, et ce depuis 2006. Mieux encore, il a surpassé les armées classiques arabes que Tsahal corrigeait chaque fois qu’elles osaient. Avec la guerre en Irak et en Syrie, l’équation a pris une tout autre dimension. Aguerris, les moujahidines sont devenus des as de la guerre qu’il ne faut en aucun cas sous-estimer.

Hezbollah n’est plus seul dans la région. Le général Quassem Soleimani, le nouveau lion du désert, a surclassé Rommel et Montgomery. Oui, le Che Iranien a réalisé un travail opérationnel des plus spectaculaires. Parcourant les champs de bataille et les foyers extrêmement chauds, il a su créer et former des unités qui sont devenues des fleurons dans la région à l’image du Hachd el-Chaabi. D’ailleurs, soucieux de la sécurité de l’Entité sioniste, les Américains viennent de classer deux autres groupes armés irakiens comme deux milices terroristes. Harakat Hezbollah al-Nujaba commence à représenter une réelle menace pour les Israéliens à partir du Golan occupé. Quant à Asa’ib Ahl Alhaq(AAA), ils viennent de s’installer aux frontières du Liban pour mieux protéger le dos de la Résistance libanaise qui va pouvoir se concentrer sur la mission principale. À noter que ces groupes créés et entraînés par les Iraniens et Hezbollah ont donné du fil à retordre aux troupes américaines en Irak et ont décimé certains groupes terroristes en Syrie.

La général-major Qassem Soleimani avec les moujahidines du "Nujaba"

Israël se déploie à tous les niveaux et les groupes terroristes en Syrie ne sont que les énièmes bras de cette hydre dangereuse. Certains du soutien indéfectible de pays arabes vendus, les Israéliens peuvent compter sur le concours essentiel des pays du Golfe avec à leur tête l’Arabie. Ne pouvant mener une opération directement, ils délèguent les Al Saoud à mener cette tâche à leur place. Ceux-ci, plus royalistes, s’acquittent admirablement de leur mission vile et sale en semant l’anarchie totale dans la région. Finançant et armant les terroristes en Irak et en Syrie et menant une guerre impitoyable au Yémen, les Al Saoud réalisent les desseins israéliens en suppléants dans la région. Plus sionistes que les sionistes, ils massacrent sans pitié aucune les pauvres yéménites sans armes et démunis. Les relations entre Israël et l’Arabie ont toujours été au beau fixe. Mieux encore, ils connaissent un enthousiasme des plus percutants. Chaque jour qui vient nous livre son lot grandissant de surprises. Faisant suite à la vulgaire prestation du mufti Al Cheikh appelant les musulmans à s’allier à Israël, voilà le chef d’état-major de l’armée israélienne qui lui emboite le pas pour souligner la bonne entente des deux entités sur tous les plans. En effet, l’interview accordée par le journal saoudien Elaph au lieutenant-général Gadi Eisenkot est on ne peut plus édifiante. Cela constitue une première dans le monde dit arabe quoique des contacts et des rencontres sont souvent organisés en catimini pour ne pas brusquer les choses. Il existe une opportunité de construire une nouvelle coalition internationale contre l’Iran dans la région, déclare-t-il entre deux respirations. Il annonce qu’il faut élaborer un programme inclusif à grande échelle pour contrecarrer la menace iranienne. Il a en outre souligné qu’Israël et l’Arabie n’ont jamais été en guerre et qu’ils ont beaucoup d’intérêts communs. Cela n’est nouveau que pour les Arabes arriérés du coin et bien sûr les Égyptiens. Que les Arabes sachent maintenant pourquoi ils n’ont jamais gagné une guerre contre l’entité sioniste. Que les Égyptiens sachent pourquoi ils ont perdu Tiran et Sanafir et la victoire d’octobre. Que les musulmans sachent que la Mecque et Médine sont sous occupation ! Bientôt, le salut à Riad ne sera plus salam, mais shalom! cliquer ici

Que les musulmans et les Arabes se réveillent de leur sommeil profond et de leur léthargie légendaire. Le royaume de sable est en train de construire une gigantesque ambassade en Israël, alors qu’il opère une mainmise inqualifiable sur la Ligue arabe qu’il a transformée en digue anti-arabe. Il faut rappeler le Pacte du Quincy établi entre le président Roosevelt et le roi Abdelaziz en 1945 et renouvelé par Bush et Fahd en 2005 qui stipule que l’Arabie ne doit jamais s’opposer au foyer juif de Palestine. Celui-ci devint quelques années plus tard l’État d’Israël.

http://french.xinhuanet.com/2017-11/17/c_136758654.htm


https://www.investigaction.net/fr/israel-arabie-saoudite-une-alliance-solide/



dimanche 12 novembre 2017

Le sable, le vent et le royaume de Satan


Les Yéménites meurent chaque jour sous les bombes criminelles de l’alliance arabe vile et lâche qui s’exerce en démontrant sa force sur un peuple frère, pauvre et démuni. Les Yéménites crèvent à toute heure sous l’effet de l’état de siège imposé par un pays dépositaire de la marque de l’Islam qu’il dénature, déforme et démolit au vu et au su de l’élite arabe et musulmane qui est soit complice, soit hypocrite et démissionnaire. Les musulmans dociles et imbéciles se laissent faire dans un masochisme anachronique et sidérant. Comme sous l’effet de psychotropes, ils acceptent l’ordre établi des choses sans la moindre réaction. Volonté inhibée, ils se complaisent dans un état aussi gâteux que déliquescent.

Lors du fameux forum, le Davos arabe, le nouveau maître du royaume de sable déclare avec toutes ses dents blanches qu’il ne veut pas avoir un nouveau Hezbollah au Yémen. C’est, en effet, un aveu on ne peut plus manifeste et évident. Cependant, il ressemble à tout point de vue à un boomerang. Cet acte aussi hostile ne peut que se retourner contre son auteur, son origine. Oui, ce baroudeur de la dernière heure doit aussi savoir que les Yéménites n’acceptent pas d’avoir un nouvel Israël à leurs frontières. Les Al Saoud sont tellement imbus de leur propre personne qu’ils méprisent tout le genre humain à part leurs maîtres et seigneurs qui leur dictent ce qu’ils ont à faire. Ces gens respirent la haine des Arabes et surtout des musulmans, ils jouissent à les massacrer et à les avilir. Enracinés au cœur des Lieux saints de l’Islam, ils ont les faveurs des musulmans qui les entourent d’une aura presque sacrée. Lâches et perfides, ils bernent hypocritement les Arabes et les musulmans tout en idolâtrant les Américains, Israël et les Occidentaux.

Monsieur Hariri vient d’annoncer sa démission du poste de chef de gouvernement à partir de Riad. Quelque temps plus tard, il est reçu par le Roi Salmane qui accepte sa démission en le gratifiant d’un large sourire en guise de médaille pour services rendus. Le lendemain, il s’envole pour les Émirats afin de détourner les analystes et donner du crédit à sa défection inattendue. Le pauvre Hariri s’est trompé grossièrement de pays. Au lieu de rentrer à Beyrouth, c’est à Abu Dhabi qu’il avait atterri le temps d’une collation avec l’Émir du coin sous les feux de la rampe et retourné à sa prison princière. De la chambre à l’antichambre se résume donc le périmètre de liberté concédé à un Premier ministre étranger séquestré sur sa propre demande pour échapper à son ombre assassine qui le poursuit. L’avion libanais est entré enfin au pays, mais sans son illustre passager. Hariri est-il saoudien ou libanais ?

Le missile balistique lancé par les Yéménites contre la base aérienne du côté de Riad est à l’origine de cette marmelade que l’Arabie est en train de concocter à toute la région à l’exception de l’Entité sioniste qui jouit de faveurs et de considération auprès des autorités saoudiennes. Rogues et présomptueux, les Al Saoud ne peuvent accepter même au niveau de la réflexion que des sous-hommes puissent être ingénieux. Les Yéménites ne sont que des minables incapables d’une telle réalisation et qu’ils doivent payer chèrement leur audace et leur action. Le Yémen va connaitre des jours vraiment sombres dans cette guerre injuste et dévastatrice. Un déluge de feu va s’abattre sur les Yéménites où qu’ils soient sans commune mesure avec les mois précédents. On va casser du yéménite juste pour satisfaire une haine inqualifiable en laissant libre cours à un esprit aussi malicieux que maléfique. Sans pitié, on applique au Yémen la politique de la terre brûlée.

 Lire Selmane,ramadan,le Yémen et Dieu: cliquer ici

Le missile est iranien ! L’Iran est en train de détruire la Mecque et Médine, n’arrête pas de jaser un certain ministre Sabhane. Le Hezbollah est une milice terroriste qu’il faut éradiquer de la surface de la Terre en ce sens qu’il constitue un danger pour le Liban, la ouma arabe et l’Arabie, lance-t-il à tout va et à tout vent. Nous traiterons le gouvernement libanais comme un gouvernement de déclaration de guerre en raison des milices du Hezbollah, déclare-t-il sans diplomatie ni pudeur. Il continue à se tortiller dans son imbécilité en soutenant que les milices de Hezbollah participent à tous les actes terroristes menaçant l’Arabie. Merde ! Israël est-il l’Arabie ? Les Libanais doivent choisir entre la paix et Hezbollah, martèle-t-il entre deux pets plus gros que Tiran et Sanafir. Plus loin, le s’en-va-t-en-guerre affirme que l’Arabie utilisera tous les moyens politiques et autres pour faire face à Hezbollah, à croire que le Liban est l’arrière-cour du royaume de sable. Comme je suis un arabe tout con, je me dis que les Al Saoud ont raison. Oui, il ne peut être autrement, puisqu’ils ont la Mecque, Médine et la tombe du prophète (qsssl). Se mettre en travers de leur chemin ou les désavouer ne peut être qu’hérétique. Dans ma bêtise, je ressemble à ces cols blancs du Courant du Futur qui se mentent à longueur de temps en se voilant la face pour plaire à leurs commanditaires et surtout ne pas les offusquer. Un ex-chef de gouvernement va jusqu’à inventer des contacts virtuels pour attester de la liberté de son candidat éternel.

Lire Le Yémen est-il mohican?: cliquer ici

Adel el-Jubeir qui ne cesse d’attaquer l’Iran avec des mots balistiques nouvellement créés dans les usines secrètes et sophistiquées de l’Arabie fais choisir les Libanais entre la guerre et le Hezbollah. Ceux-ci, plus imbéciles que les Arabes, admettent sans rougir non seulement l’immixtion, mais aussi la déclaration de guerre en faisant porter le chapeau aux Libanais qui ont évité la destruction du Liban par leur sacrifice et leur abnégation. La récompense de Sinimar se vérifie âprement au pays du cèdre dans cet Orient du soleil couchant.
Finalement, Trump n’est pas aussi fou ni farfelu qu’il le laisse paraître. Au contraire, il est un sacré visionnaire, puisqu’il avait prédit cette péripétie au Liban un certain 26 juillet à Washington aux côtés (tiens, encore lui !) de Hariri.  Oui, il avait annoncé, alors, que le Liban était la première ligne de défense contre Hezbollah. La réponse de Hariri fut un sourire large et bien dessiné. Le 10 novembre 2017, Tillerson déclare que celui-ci est un partenaire solide et important. Est-ce à dire qu’il est un sous-marin américain ?

Siniora et ses amis déclarent que Hariri est juste dans les bras accueillants et chauds de la grande sœur Arabie et s’il a démissionné, c’est par la faute de Hezbollah qui l’a empoisonné dans sa tâche. Ils vont jusqu’à menacer tout Libanais proférant des insultes à l’endroit de leurs maîtres et seigneurs. Ils condamnent tout écart de langage ciblant le royaume saoudite. Si Hariri, par le plus bête concours des circonstances, viendrait à trouver la mort dans la chambre du roi Salmane, le tueur ne pourrait être que Hezbollah ! Mais, où est passé le pantin Hadi Mansour, demande naïvement Ornicar, le Saoudite malgré lui ? Il est en liberté surveillée, répond le chroniqueur avec placidité. Résidence surveillée, tu veux dire, lui crie le Yéménite poissonnier ? Non, je veux dire qu’il faut rechercher Hadi, car là où il se trouve, moisit Hariri aussi. Ce soir, le zombie de Hariri va faire son apparition dans une télévision. Il va déclarer qu’il n’est point séquestré et que secret pour secret, l’Arabie voulait juste l’introniser aux côtés du petit Salmane pour l’aider à faire triompher l’Islam et les musulmans ; les sunnites, cela s’entend ! Bénéficiant de l’hospitalité royale due à un chevalier libanais, j’ai dû accepter la nationalité saoudienne et mon nouvel état de prince héritier.


Il faut que les Algériens sachent avant les Libanais que les pays dits de Khalije sont des ennemis potentiels qu’il ne faut jamais sous-estimer et auxquels il faut accorder une attention toute particulière. Le danger est imminent et il ne faut en aucun cas baisser la garde. Ils sont les promoteurs et les gardiens du grand Israël qu’ils tentent de réaliser au détriment des Arabes et des musulmans de la région. J’irais même jusqu’à exhorter les autorités algériennes à se défaire de leurs ambassades qui ne sont en fait que des chevaux de Troie en parfaite adéquation avec l’Amérique et Israël. Celui-ci n’a nul besoin de s’implanter officiellement dans le pays, les ambassades arabes le suppléent en remplissant ses missions. Je tire la sonnette d’alarme en disant que l’heure est on ne peut plus grave. L’Algérie est vraiment en danger et une guerre à l’Ouest comme au Sud n’est pas à écarter. Il faut souder les rangs et se préparer minutieusement, car la guerre à nos frontières est inévitable. Le Maroc, la Libye, le Mali et la Tunisie sont autant de cordons détonants, l’intronisation de Mohamed Ben Salmane et la guerre au Liban étant les détonateurs.

Lire L'hypocrisie arabe: cliquer ici

La guerre au Liban ? Oui, toute cette purge touchant des princes et de hauts dignitaires du royaume de sable, c’est juste pour ouvrir totalement la route devant l’enfant gâté de l’Amérique et des Anglais. Ce trublion royal est appelé à sévir en Arabie et au Khalije dans le seul but de fortifier les liens avec Israël. Dans peu de temps, il va annoncer son alliance et le décret attestant de cette coalition est la guerre au Liban. Hezbollah est le gage que doit offrir le roitelet à cette noce bizarre. Enfin, cet apparentement ne surprend que les Arabes cons et imbéciles, car Al Saoud ont été tout le temps aux côtés d’Israël. En 48, ils avaient tout financé pour que les Israéliens envahissent Palestine, en 1967, ils les poussent à attaquer l’Égypte, car les troupes égyptiennes défendaient le Yémen justement contre les forces saoudiennes. L’histoire se répète toujours, car les Arabes sont les seuls êtres à ne pas tirer profit de l’histoire. Alors, Dieu dans son immense Sagesse, fait rejouer l’histoire pour la faire apprendre aux HIMARS.

L’Iran est le seul pays indépendant dans la région et le seul pays qui compte sur ses propres forces et moyens et le seul à ne pas agresser un pays voisin, et ce, depuis des lustres. Les Iraniens sont tellement authentiques et travailleurs qu’ils font tomber tous les projets américano-israéliens dans la région. Ils sont les seuls à tenir tête à cette superpuissance immorale et amorale qu’est l’Amérique à l’inverse de tous les pays du Moyen-Orient qui ne sont que des suppôts et des valets à commencer par cette Arabie, ce cancer inqualifiable dans le corps arabe et musulman. Comme Daech et autres terroristes vivent leurs derniers moments en Irak et en Syrie et comme la carte kurde a été brûlée justement par l’intervention des Iraniens et la perspicacité de Kassem Souleymane, il ne reste que Hezbollah comme croquemitaine à utiliser pour, disent-ils, contrecarrer l’Iran. Si l’Amérique se sentait capable de détruire et déstabiliser l’Iran, elle l’aurait fait, il y a longtemps. Certes, les États-Unis ont essayé à plusieurs reprises, mais pragmatiques devant les possibilités iraniennes, ils ont dû reculer.

Quant à Israël, cette marmelade saoudienne ne peut tout à fait l’arranger, car elle porte en son sein une menace réelle. Seul un « printemps libanais » peut conforter Israël et les Saoudiens sont bien introduits au Liban pour servir la cause israélienne à travers les responsables du Courant du Futur, et autres hommes de paille éparpillés dans les faubourgs détournés. Les taupes et les hommes de main ne manquent pas pour déstabiliser le Liban et déstructurer Hezbollah l’ennemi numéro 1 des deux entités. Cependant, Israël n’est pas aussi con que le Bédouin fanfaron. En fin calculateur, il ne peut accéder à la requête saoudienne pour en découdre avec Hezbollah. Il refuse d’emblée de marcher dans la combine saoudienne, sinon, il aurait attenté à la vie de Madame Hariri ou autre membre de la famille. Oui, le foin est tellement séché qu’une étincelle suffit pour en faire tout un incendie. Incendie qui peut couter cher aux Israéliens peu enclins à essuyer un déluge de feu jamais exécuté. Cette merde, les Saoudiens doivent la manger tout seuls et comme c’est un gros étron, ils vont devoir s’y mettre de bonne heure. Israël sait pertinemment que la guerre avec Hezbollah est inévitable. Les Israéliens ne font que reculer l’échéance, car le prix est lourd à payer. En aucun cas, ils ne se laisseront entraîner par l’Arabie dans leur sale besogne. Si les Israéliens sont impliqués directement dans la guerre du Yémen, cela ne veut nullement dire qu’ils doivent suivre l’Arabie partout dans sa folie. En effet, la dirigeante du parti social-démocrate israélien Meretz, Zehava Gal-on avait révélé les noms de 122 militaires américains et israéliens travaillant activement dans la base aérienne Saoud al-Fayçal à Tabouk. Le Liban étant en frontière directe, Israël ne peut mettre en jeu son pronostic vital. Ce ne sont pas uniquement les missiles qui font peur, mais les moujahidines aguerris et la guerre électronique iranienne qu’on passe sous silence pour ne pas aggraver la situation interne déjà précaire.

L’Arabie vient de convoquer la digue arabe à un sommet pour débattre du danger que représente l’Iran dans la région. À l’ordre du jour, le missile iranien acheminé par Hezbollah et lancé par Anssarallah sur la base aérienne saoudienne. Pour un missile orphelin, les Al Saoud font bouger le monde en convoquant les chefs arabes pour discuter de la gravité de la situation. Ils assassinent tout un peuple en lâchant sur lui des milliers de tonnes de bombes et de missiles sans jamais s’inquiéter. Il suffit qu’une mouche se pose sur leurs fesses et les voilà qui ameutent chiens et loups pour les soutenir dans leur détresse. Voilà plus de deux décennies qu’ils sont en train de détruire les pays arabes au profit des américains et des israéliens, et sans pudeur aucune, ils osent rassembler les dirigeants arabes pour les soutenir dans leur sale besogne et leur folie. Ils sont en train d’axer les efforts pour éjecter le Liban  de son siège arabe au même titre que la Syrie. Suivra inéluctablement l’Algérie qui dort sur ses lauriers en croyant que l’Arabie est amoureuse de sa géographie. Nous aurions aimé que les représentants arabes se réunissent pour au moins débattre de la guerre au Yémen et essayer de rappeler à l’ordre l’ogre agresseur qui est en train d’affamer et de tuer tout un peuple démuni. Les ministres des affaires étrangères vont tous accourir à l’appel de la grande sœur comme ils disent et personne n’osera sortir du bercail. N’est–il pas temps pour l’Algérie de quitter ce merdier arabe ? Faut-il être hypocrite en politique jusqu’à mettre sur le tapis son honneur et sa dignité ?
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