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samedi 30 décembre 2017

La maladie du poète

Mon esprit est non seulement en berne, mais en panne aussi. Rien ne va plus dans ma tête, pourtant bien remplie, à moins qu’un vide sidéral ne se soit installé, alors que je ronflais à poings fermés. Je me sens tout à fait à l’arrêt, et ce depuis la déclaration de l’ambassadeur de ce pays que je ne peux nommer par principe et par conviction. Cet homme qui est chez lui, quoiqu'en Algérie, par magie ou par effet pervers de la diplomatie, m’a sérieusement interpellé. Il vient de mettre son doigt sur une grande plaie que je traîne depuis fort longtemps. Oui, mon mal date de l’ère Chadli et compagnie et il s’en va toujours grandissant sans connaître d’accalmie.


Je suis malade de cette Algérie malade qui n’arrive plus à se relever. Grabataire, elle a pris le pli de ne plus quitter ce lit qui la lie à cet âge dépoli en me faisant boire le calice jusqu’à la lie. Les carnages font des ravages dans la population yéménite seule et démunie et l’Algérie continue à ignorer ce pays pauvre et déshérité. Je n’arrive plus à me défaire de cette idée, elle constitue en fait une idée fixe qui m’empêche de tourner rond. Dans mon âme déjà fêlée par tant de désespoir contenu, je sens un bourreau s’escrimer avec son cimeterre acéré. En effet, je sens un trouble mental caractérisé par une idée fixe qui s’accroche toutes griffes dehors aux parois fragilisées de ma pensée. Oui, une crainte aussi vilaine que pernicieuse s’impose à mon esprit en accaparant toute ma conscience. Une vérité amère s’incruste en mon for intérieur avec une telle vividité que je ne peux actionner le moulin de mes méninges ankylosées.

mardi 26 décembre 2017

L'Algérie prise le méchoui


Baba noël de Saoud vient de faire un joli cadeau à l’Algérie en envoyant ses bombardiers sur la ville de Taez. Les officiels Algériens sont certainement aux anges d’être si considérés. L’Arabie les a gratifiés d’une succulente charcuterie au souk populaire de Taez où l’on vend la terreur à tout preneur vendu. Il parait que le chef du gouvernement apprécie certaines parties en méchoui. Vous voilà servi, monsieur ! Mangez à satiété, monsieur, jusqu’à roter pour signifier votre plaisir à Messire qui ne manquerait pas de vous féliciter d’avoir de l’appétit. J’aurais aimé vous prêter mes mots pour vous aider à relever le défi, mais ils sont tellement dignes et fiers qu’ils refusent une langue où nidifie la perfidie. J’aurais aimé vous prêter ma plume, mais elle est tellement algérienne qu’elle refuse d’être païenne et vendue. L’Algérie a tellement peur qu’elle n’ose même pas déplorer. Au contraire, elle souhaite, mais à part soi, que les Yéménites ripostent en envoyant un nouveau missile pour vite le condamner vivement et publiquement. Oui, dans le malheur, il faut que l’Algérie soit solidaire avec la grande sœur...Amen!

vendredi 22 décembre 2017

Non,monsieur!

Relevez-vous, monsieur, pendant qu’il est encore temps, avant que la roue de l’histoire ne vous écrase ! L’Algérie est plus grande que le monde qui nous entoure, que dis-je, elle est immense au-delà de la démesure pour s’aplatir vulgairement au premier souffle de vent.

https://www.tsa-algerie.com/ouyahia-presente-les-excuses-de-lalgerie-a-larabie-saoudite/

Ressaisissez-vous, vous êtes aux commandes d’un pays qui ne connait pas la marche arrière dans les affaires de dignité et d’honneur.

Reprenez-vous, mince alors ! Ce pays, c’est l’Algérie de Ben M’hidi ! Alors, assumez jusqu’à l’extinction de vie !

Nous sommes un peuple digne et fier, nous ne nous rabaissons jamais quitte à mourir jusqu’à notre dernier pour que vive éternellement libre notre belle Algérie.

Non, monsieur ! L’homme ne se reconnait pas à la couleur de son pantalon ni à sa bonne dentition qui ne produit que de beaux sourires, ni aux belles paraboles de son discours qu’il entoure de beaux atours, ni aux circonlocutions élucubrées pour démontrer la quadrature du cercle, la tête à l’ombre et les pieds au soleil, du côté de la bleue Méditerranée.


Je ne vous aimais pas, je ne vous aime plus ! Je retire ma voix des quarante millions d’Algériens que vous croyez représentés, car ils ne vous ont nullement mandaté pour vous exprimer en leur nom dans de pareilles conditions. Nous ne sommes ni traîtres ni hypocrites et notre credo, c’est être ou ne pas être, alors soyons braves et honnêtes à l’image de nos valeureux ancêtres.

Dans « Terre des hommes » Saint-Exupéry dit : « La grandeur d’un métier est, peut-être avant tout, d’unir des hommes ». Étymologiquement, le chef est la tête qui pense dans l’intérêt du peuple entier. Vous n’êtes pas sans savoir que l’on est chef que dans la mesure où l’on est capable de réaliser l’idéal de la Nation qui ne peut en aucun cas s’opposer à sa souveraineté où l’endommager, voire l’hypothéquer. Le chef se reconnait quand vient l’heure des responsabilités et des sacrifices à endosser et le courage de tout risquer. Monsieur, il ne suffit pas de se faire juste obéir, mais surtout de se faire aimer. Pour ce faire, monsieur, il faut savoir se donner.

 Non, monsieur, je n’ai pas à m’excuser auprès de ce régime satanique qui détruit tout ce qui est arabe et musulman. Seule ma foi en un Dieu unique et omniscient me dicte ces propos que d’aucuns trouveront certainement déplacés, mais qui sonnent dans mon âme comme d’authentiques vérités. Les enfants d’Ain Mlila sont de véritables Algériens, ils m’ont embaumé le cœur avec leur banderole haut en couleur. Quel crime de lèse-majesté ont-ils commis, sinon schématiser une triste vérité ? Faut-il se courber chaque fois que le roitelet éternue ? Ce royaume de sable est l’ennemi du bien, monsieur ! Faut-il encore dépêcher le chef du gouvernement pour présenter son obédience à Sa Majesté ? Les membres de l’APN pourraient servir de notables du quartier et il est aisé de trouver un rimailleur pour peaufiner un dithyrambe approprié. Et pendant que vous y êtes, pourquoi pas des courbettes et de chauds baisemains ?



Vous n’êtes pas sans savoir que les Saoud ne sont pas à leur première menace à l’endroit de l’Algérie. Quant à leur soutien de l’Algérie aux Nations Unies en 1955 que vous citez pour vous justifier, d’autres pays nous ont aidés en hommes et en matériels. Beaucoup de Français de souche sont morts en martyrs pour l’Algérie, monsieur ! Des Syriens sont morts dans les Aurès, mais aucun Saoudien, monsieur. Nous ne pouvons oublier leur soutien inconditionnel aux hordes terroristes à leur aube crépusculaire. Les propos d’Al Albany et d’Al Cheikh résonnent toujours dans mes oreilles comme autant de longs couteaux dans mon âme. Compulser, monsieur, les archives du journal Al Hayat durant la décennie rouge et noire, vous en serez édifié !

Soit ! Vous vous êtes excusé auprès des Saoud ! Quel crime ou délit les Algériens ont-ils commis ? Quelle mouche a piqué les Al Saoud ? Pourquoi se sont-ils indignés ? Ne jubilent-ils pas en s’affichant tout le temps en compagnie de leurs seigneurs et maîtres ? Les enfants de Mlila n’ont fait que les rapprocher. Les Saoud considèrent-ils ce rapprochement comme une offense ? Si tel est le cas, monsieur, vous venez de commettre un impair impardonnable en matière de diplomatie. Les Américains ne vont pas laisser les choses en l’état et ils auront parfaitement raison. Le fait de présenter des excuses juste auprès des Saoud ne constitue-t-il pas une offense pour les Américains ? S’ils n’ont pas encore réagi, cela ne veut aucunement dire qu’ils n’ont rien vu. Pragmatiques et vilains, ils sauront nous faire payer cet écart en temps opportun. Oui, monsieur, attendez-vous sérieusement à un acte 2. Diplomatie oblige, vous auriez dû présenter des excuses aux deux parties, cela aurait été plausible et moins humiliant.


Pauvre Algérie ! Oui, pauvre et misérable ! Il fut un temps, hélas, où elle fut la Mecque des révolutionnaires. Aujourd’hui, l’Algérie a peur des Saoud ! Elle se fait toute petite devant cette secte tyrannique. Oui, l’Algérie a condamné énergiquement tous les missiles tirés par les Yéménites contre l’Arabie. Elle le fait toujours avec empressement, avant même que le missile n’atteigne sa cible et sans lui laisser le temps de refroidir. Là où le bât blesse, elle n’a jamais condamné une seule bombe larguée par les Al Saoud et leurs alliés sur le pauvre Yémen et les sous-hommes yéménites. L’Algérie est-elle devenue lâche et pleutre ? Elle fait la sourde oreille au sujet du massacre collectif de la salle de deuil à Sanaa, mais voit le meurtre d’Abdallah Salah qu’elle qualifie d’odieux. C’est à se demander si l’Algérie est commandée par des gens normaux !


Le pauvre Yémen n’arrive toujours pas à gagner la sympathie des officiels Algériens (compassion devrais-je dire). Apparemment, il constitue le dernier de leurs soucis. Pas de chance ! Et puis, tout est de sa faute. Il n’avait qu’à changer de géographie ; il n’aurait pas dû se trouver là, en voisin de la « grande sœur » de l’Algérie. Il pleut des tonnes de bombes sur ce pays martyr et il pleure du sang, mais les pouvoirs algériens sont aux abonnés absents. Les Saoud pratiquent un embargo meurtrier, un état de siège des plus infâmes, mais notre gouvernement est ailleurs sur une fréquence lunaire. Les Saoud affament tout un peuple qui meurt doucement d’inanition et l’Algérie officielle n’émet aucune protestation. Les Saoud réduisent le Yémen en ruines et les imbéciles algériens les soutiennent.


Monsieur, il est impératif, il est urgent de demander au Yémen pardon !

samedi 16 décembre 2017

L'Organisation des Cons et des Imbéciles

Les musulmans se rencontrent aujourd’hui à Istanbul pour encore discuter et surtout peser en insistant sur le chemin pris il y a plus d’un siècle déjà. L’on ne revient pas sur ses traces, mais l’on continue son chemin, depuis longtemps tracé, sans ôter les sempiternelles ornières qui intiment à toujours suivre une direction donnée. Quelle symbolique quant au choix de la capitale turque ? Aucune, sauf que la Turquie assure la présidence de l’organisation islamique. Cela ne peut, donc, constituer un évènement. Le non-évènement est la seule nature de ces sommets où culminent à parité égale la bâtardise arabe et l’hypocrisie musulmane. Cette organisation est un nid de vipères tout comme sa consœur, la ligue arabe, elles ne sont nées que pour endiguer tout rapprochement constructif et positif entre les États membres. Elles n’existent que pour noyauter et annihiler toute volonté de travail commun ou d’unité. Justement, le sommet d’Istanbul vient à point nommé pour d’abord absorber la colère des peuples arabes, ensuite atténuer les effets de leur réaction et enfin affadir les discours rassembleurs appelant à la mobilisation générale. Cette rencontre au sommet vient désamorcer la crise et refroidir les ardeurs dans le seul but de rassurer Israël et ses protecteurs.


Ce pétard mouillé est, en quelque sorte, une réaction hypocrite et mitigée à l’allocution grave et tranchée de Samahate Essayed Nasrallah qui vient, encore une fois, placer la barre très haut pour les officiels Arabes et musulmans. Oui, Samahatouhou mène la vie due aux imbéciles palestiniens qui luttent pacifiquement pour ne pas offenser les gentils Israéliens. En 1988, les Palestiniens avaient opté pour le partage de Palestine. Les hommes libres, de par le monde, continuent à se battre pour une Palestine une et indivisible. Faut-il être plus royaliste que le roi ? Dans le cas de Palestine, oui ! Israël ne s’arrêtera jamais (à si bon chemin), une fois la Palestine « Israëlisée ». La Jordanie, la Syrie, le Liban seront tôt ou tard annexés, car ils font partie du grand Israël. Ce sommet de la honte est on ne peut plus scandaleux, car il traduit l’abaissement, l’infamie et l’indignité. Il constitue un opprobre humiliant infligeant un déshonneur extrême et public aux pays dits musulmans. Chaque jour qui vient, nos gouvernants nous déshonorent davantage. Ils avaient tous répondu présents au sommet de Riad, mis à part quelques spécimens historiques. Ils furent 54 Rois, Émirs et Présidents autour du Maître Trump sous la tente du valeureux serviteur qui se pliait en quatre en allant au-devant des désirs de Sa Seigneurie. À Istanbul, ils ne furent que 16 Rois, Émirs et Présidents sur 48 représentants arabes et musulmans, car le sujet est tout à fait anodin. Oui, il ne s’agit que d’un problème palestinien dont ils se sont lavé les mains, depuis des lustres déjà. Chapeau bas au Venezuela, ce pays plus arabe que les Royaumes et les Émirats de l’Arabie.


Avant-hier (13/12), alors que je m’assoupissais devant la télé, je ne pus m’empêcher de suivre Hanane Achraoui sur Almayadeen. Née à Ramallah et résidant à Jérusalem (Al Qods pour nous autres), elle a étudié à Beyrouth et surtout à Londres au Cheltenham Ladies’College. Ouf, j’ai réussi quand même à l’écrire ! Elle a enseigné la littérature anglaise à Bir Zeit. Cette dame a participé activement à l’élaboration de la stratégie palestinienne, et ce depuis les pourparlers de Madrid (1991-1993). À une question de l’animatrice sur la résistance armée palestinienne, madame répond qu’ils ne peuvent pas la lancer à partir de la Cisjordanie. Les raisons ? Elles sont trois principales :
— Israël possède des avions et nous des fusils
— Le CNP a décidé une lutte pacifique
— Mahmoud Abbas, honnête envers lui-même, s’est fixé une ligne de conduite sans résistance armée.
Ayant depuis toujours plaidé avec modération la cause palestinienne, elle contribue obstinément au dialogue entre Israéliens et Palestiniens.

Merde alors ! Que dois-je dire à mes enfants qui souhaitent mourir pour Palestine ?



Par celui qui détient la royauté sur les Terres et les Cieux, Rachel Corrie  vaut tous les membres du gouvernement et du parlement palestiniens réunis  cliquer ici


Dialoguer encore , madame  Hanane, cette grande dame aurait pu être votre fille! 

Ce sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique a, certes, condamné et rejeté la décision de Trump et a appelé à reconnaître la Palestine comme État, sans toutefois condamner l’Amérique, Israël et les pays arabes et musulmans ayant normalisé leurs relations avec l’entité sioniste. Abbas, fidèle à lui-même, a déclaré que ce « grand crime » risque de transformer le combat politique en combat religieux. Cet imbécile heureux aurait pu dire « en combat armé au lieu de religieux », mais cette option est proscrite de sa conception de la chose palestinienne. La lutte pacifique est le fer de lance de sa politique démobilisatrice et non libératrice. En outre, il a demandé qu’un projet de résolution soit présenté au Conseil de sécurité. Ce pro-Israélien pour ne pas dire cet Israélite est en train de liquider, tout simplement, Palestine. Tous ceux qui gravitent autour de lui participent au complot du siècle. Félons et traîtres, ils vendent « leur pays » au marché de la bâtardise humaine.

Istanbul s’offre le temps de nous damer le pion, de nous mettre en boule. Le fameux hôte, en acteur présumé, ne s’embarrasse guère de prendre les Arabes et les musulmans pour des canards sauvages en leur faisant revivre la même scène, un remake de Davos. Comme les singes de mon quartier vivent encore à l’ère des dromadaires à deux pistons, Erdogan réussit encore une fois son coup, véritablement et péjorativement parlant. De nouveau, il redore son blason en grimpant sur l’échelle arabe de la sympathie. Certains franchissent le pas et vont jusqu’à l’« imamiser ». D’autres, plus audacieux, l’affublent de calife des musulmans. Oui, l’âne oublie sa souffrance dès qu’il se roule dans la poussière. Cela sied admirablement aux Arabes qui ne respectent ni leur mémoire ni leur histoire. Le Turc taxe Israël de pays terroriste (mais pas d’occupant) tout en entretenant avec lui des relations exceptionnelles. Lors du prêche de vendredi, le conducteur de prières de notre douar lui a destiné tout un chapelet d’invocations en guise de remerciements, car il est le seul à prendre la défense des musulmans. Il est le seul à insulter les Américains avec lesquels il est lié stratégiquement. Plus hypocrite, tu meurs !

Les musulmans ont fait 22 ans pour se réunir afin de débattre de l’« affaire » Al Qods. Ils le font aujourd’hui juste pour soutenir Trump et l’Arabie dans leur approche concernant la liquidation fort simple du problème palestinien. Le communiqué final atteste de cette nouvelle orientation, puisqu'il reconnait Israël avec Al Qods comme capitale. Par ailleurs, il ne fait nullement mention d’un État palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale. Les « autres », Al Saoud viennent de leur octroyer Abou Diss comme ville nationale. Finalement, tout le monde s’immisce dans les affaires palestiniennes et Abou Mazzen ne trouve que l’Algérie pour la remettre à sa place en 1999. Ce maquisard de salon oublie que nos arrières grands-pères, nos pères et nos frères reposent quelque part sur cette terre que d’aucuns estiment sacrée. Oui, monsieur, les Algériens abhorrent l’injustice et l’iniquité où qu’elles soient ! 

Je vous prie de suivre attentivement ce discours et surtout de bien écouter à partir de la minute 18, vous allez comprendre le problème palestinien.


Istanbul s’offre le temps de nous damer le pion, de nous mettre en boule. Le fameux hôte, en acteur présumé, ne s’embarrasse guère de prendre les Arabes et les musulmans pour des canards sauvages en leur faisant revivre la même scène, un remake de Davos. Comme les singes de mon quartier vivent encore à l’ère des dromadaires à deux pistons, Erdogan réussit encore une fois son coup, véritablement et péjorativement parlant. De nouveau, il redore son blason en grimpant sur l’échelle arabe de la sympathie. Certains franchissent le pas et vont jusqu’à l’« imamiser ». D’autres, plus audacieux, l’affublent de calife des musulmans. Oui, l’âne oublie sa souffrance dès qu’il se roule dans la poussière. Cela sied admirablement aux Arabes qui ne respectent ni leur mémoire ni leur histoire. Le Turc taxe Israël de pays terroriste (mais pas d’occupant) tout en entretenant avec lui des relations exceptionnelles. Lors du prêche de vendredi, le conducteur de prières de notre douar lui a destiné tout un chapelet d’invocations en guise de remerciements, car il est le seul à prendre la défense des musulmans. Il est le seul à insulter les Américains avec lesquels il est lié stratégiquement. Plus hypocrite, tu meurs !

Les musulmans ont fait 22 ans pour se réunir afin de débattre de l’« affaire » Al Qods. Ils le font aujourd’hui juste pour soutenir Trump et l’Arabie dans leur approche concernant la liquidation fort simple du problème palestinien. Le communiqué final atteste de cette nouvelle orientation, puisqu’il reconnait Israël avec Al Qods comme capitale. Par ailleurs, il ne fait nullement mention d’un État palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale. Les « autres », Al Saoud viennent de leur octroyer Abou Diss comme ville nationale. Finalement, tout le monde s’immisce dans les affaires palestiniennes et Abou Mazen ne trouve que l’Algérie pour la remettre à sa place en 1999. Ce maquisard de salon oublie que nos arrières grands-pères, nos pères et nos frères reposent quelque part sur cette terre que d’aucuns estiment sacrée. Oui, monsieur, les Algériens abhorrent l’injustice et l’iniquité où qu’elles soient !

Le sommet de la honte vient une nouvelle fois consacrer Israël qui doit se pavaner, puisque les pays arabes et musulmans démontrent à cors et à cris leur sempiternelle hypocrisie. Ils ne sont jamais à la hauteur de l’évènement. Et le pauvre Yémen ne mérite-t-il pas un sommet ? Pourtant, il est plus arabe que les Arabes et plus musulman que les musulmans. Quant à la belle Turquie qui se targue d’être musulmane, il faut qu’elle divorce d’abord avec l’OTAN, ensuite elle répudie la maléfique Incirlik, avant de prononcer de nouveau les deux chahada. Et ces valets de l’Arabie, sont-ils atteints de cécité pour ne pas voir la tragédie du Yémen ? Ces pays de l’alliance arabe qui massacrent un peuple musulman, sont-ils cannibales ou juste inhumains ? Ignorent-ils qu’un être humain est infiniment sacré qu’une mosquée ? Ignorent-ils que les biens, le sang et l’honneur d’un musulman sont sacrés ? Ne savent-ils pas que l’être humain est une création d’Allah, qui lui appartient ? Oublient-ils qu’une mosquée est une construction humaine, alors qu’un être vivant est une création divine ?


C’est bien de se réunir pour apparemment défendre Al Qods, mais il aurait été aussi ingénieux de le faire pour toute la Palestine. Les agressions répétées de Gaza par l’armée israélienne étaient-elles secondaires ? Celles du Liban étaient-elles si banales ? Et l’invasion de l’Irak par les troupes américaines ? La guerre ravageuse en Afghanistan ? La destruction de la Libye ? La Syrie ?... L’OCI est une organisation de merde à l’image de la digue arabe, elles n’existent que pour détruire tout pays musulman qui cherche à sortir du rang. Les deux organisations sont des outils américains et sionistes destinés à contrôler les pays arabes et musulmans et surtout à les empêcher de s’unir, car leur union signifie la fin des haricots pour toutes les puissances mondiales actuelles. Ma plume est tellement dégoutée de toute cette hypocrisie et bâtardise arabo-musulmane qu’elle en devient malade ; l’encre de mon cœur ne lui suffisant plus pour calmer son ardeur, elle s’attaque à la chair molle de mon esprit qui abdique devant toute cette ampleur.

mercredi 6 décembre 2017

Le dernier tango

La nouvelle vient de tomber, mais sans trop de surprise. Cela était prévisible à la lumière des événements qui ont connu une forte effervescence ces trois derniers jours. Abdallah Salah n’est plus ! Qu'Allah ait pitié de son âme. Le Yémen ne finira jamais de nous étonner tellement il est millénaire et tellement il est typique et unique. Comme si une guerre ne lui suffisait pas, il se cherche d’autres batailles pour mieux s’affirmer, car il est peuplé de véritables guerriers. Ils ont la guerre dans la peau, mais absolument pas la gâchette facile malgré leur surarmement. Au moins deux armes par individu ! 


La guerre fait rage au Yémen. De faux Arabes contre de vrais Arabes. On sème la mort à tous les vents. Treize morts à la douzaine par minute, telle est la cadence imposée par le serviteur des deux Lieux saints aux musulmans du dernier rang. Des musulmans déclassés par la misère humaine et par le serviteur des deux Satan. Feu Salah est parti rejoindre sa place éternelle devant L’Éternel qui l’a rappelé alors qu’il visait la Présidence encore une fois comme si trente années de règne ne lui avaient pas suffi. Il voulait un autre mandat, un cinquième peut-être, ou un centième comme s’il devait vivre 1000 ans. La maladie des grandeurs associée au culte de la chaise a eu raison de lui, chez lui, entre les siens, par les siens, mais comme un chien galeux que le voisin a jeté dans la rue. 

Feu Salah est parti sans gloire et sans honneur dans un Yémen exsangue où la mort embusquée derrière chaque pierre, arbre et fourré, frappe sans demander la couleur ou l’identité. La mort, elle est d’abord et surtout yéménite. En 2012, Abadallah salah fut emporté par le mouvement en faveur de Hadi Mansour chassé de Sanaa en premier ensuite d’Aden par les Houthistes qui ont conquis l’essentiel du pays. Se présentant comme un mouvement populaire ayant rassemblé les déshérités, les Houthis avaient mené une contre-révolution dans tout le Yémen où s’installait déjà l’anarchie suite au « printemps » yéménite. En effet, toutes les élites tribales et militaires se déchiraient pour s’assurer une place dans la recomposition du pouvoir. Abdallah Salah en homme opportuniste et averti profita de l’occasion pour s’allier à ses ennemis d’hier qui avaient besoin de souffler et surtout réaliser la stabilité du pays. Oui, Salah, soutenu par les Al Saoud, avait mené pas moins de trois guerres contre les rebelles du Nord pour contrecarrer l’influence de L’Iran.

Historiquement divisé entre le nord et le sud, le pays est fragilisé par les différentes guerres qui les ont opposés. Cependant, il faut noter que la région du nord est peuplée par une population à dominante zaïdiste de confession chiite à laquelle appartiennent les Houthis. Après la défaite des monarchistes soutenus par l’Arabie et le triomphe des républicains appuyés par l’Égypte, ils créèrent le mouvement Ansar Allah sous l’égide de Hussein Badreddine Al-Houthi entré en dissidence et tué par l’armée. Depuis 1970, c’est-à-dire après l’unification, Salah a su se maintenir au pouvoir en parfait équilibriste entre les rivalités tribales et le radicalisme religieux en usant de tact, de soudoiement et de corruption. Le principal acteur dans l’affaiblissement demeure sans conteste l’Arabie qui use de tous les moyens même militaires pour affaiblir toujours son voisin pauvre et démuni. Il faut dire que les ingérences étrangères n’ont jamais épargné le Yémen qui souffre évidemment de cette main étrangère qui empêche le pays de connaitre la stabilité et la paix qui sont des préalables incontournables au développement du pays. Les « Predator » américains, ces drones sophistiqués, violent impunément l’intégrité du Yémen au grief de combattre les « djihadistes », encore une invention américaine, faisant partie d’Al-Qaida. Justement pour s’autoriser ces opérations, ils durent soutenir le Président Abadallah Salah et par la suite Mansour Hadi.

Quant à la religion, elle n’a jamais été un problème pour les Yéménites qui ont su éviter tous les écueils pour vivre en harmonie malgré leurs différences. Les zaïdistes et les sunnites s’acceptaient mutuellement dans une coexistence formidable jusqu’à ce que Salah et ses sbires se mettent à attiser la haine et le sectarisme en soutenant un mouvement sunnite hostile aux Houthis dans le Nord. Finalement Salah ne fut qu’un dictateur et un fauteur de trouble malgré ses voltefaces, parfois étonnantes. Allié de l’Arabie depuis toujours, il dut s’en défaire un certain temps pour rallier l’armée et les Comités populaires, en l’occurrence les Houthis (ennemis qu’il combattît, alors qu’il était Président), pour saper l’autorité de son successeur Mansour Hadi et plus tard lutter contre les agresseurs, ses anciens pourvoyeurs et protecteurs.

Alors que le Président Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale, par l’intermédiaire de son vice-président ordonnait à ses troupes d’avancer vers Sanaa, Salah décida son revirement spectaculaire en appelant le peuple yéménite à se rebeller contre le pouvoir des Houthis. Pendant que ses milices prenaient d’assaut quelques organismes et édifices d’État, il annonça ouvrir une nouvelle page avec l’alliance arabe et surtout la « grande sœur » qui tuait systématiquement le peuple yéménite. Cela ne fait aucun doute sur la nature du complot fomenté par les Emirats en parfaite résonnance avec l’Arabie. Aucun Yéménite libre et digne ne peut accepter une telle trahison. Ne remportant aucun succès sur les fronts, Al Saoud ont décidé de miner le Yémen de l’intérieur. Seule une fracture dans l’alliance rebelle peut les aider à remporter une victoire. Qu’importe le prix et qu’importe les pertes humaines, puisque ce ne sont, finalement, que les Yéménites qui vont s’entretuer.

Rodé aux arcanes du pouvoir, Salah s’est fait avoir par une alliance arabe aussi inconséquente qu’irresponsable. Où sont passées les troupes de Hadi qui devaient rallier Sanaa ? Ont-elles fait au moins mouvement ? Pourquoi a-t-on laissé Salah après lui avoir promis aide et assistance ? Salah était-il si naïf au point d’être berné aussi grossièrement ? Avait-il été la pièce maîtresse d’un vaste complot ? Avait-il été un complot dans un complot ? Oui, tout indique qu’il a été utilisé d’une manière machiavélique. Al Saoud et les Emirats l’ont poussé à fomenter des troubles et à occuper quelques places fortes dans la capitale. Ils lui ont promis un soutien multiforme qu’ils n’ont pas tenu pour des raisons évidentes qui lui avaient, cependant, échappé, aveuglé qu’il était par le syndrome du pouvoir. Oui, croyant détenir une assise populaire conséquente (2 000 000 de Yéménites lors de son dernier rassemblement), il a tenté le diable sur une fausse appréciation de la situation yéménite et géopolitique. En effet, suite aux opérations systématiques et aux bombardements sauvages de l’alliance arabe et à la résistance farouche des moudjahidines sur tous les fronts, les Houthis ont gagné l’estime des masses populaires. De par leur caractère tribal, les Yéménites ne peuvent en aucun cas oublier les massacres inhumains infligés par les Al Saoud à leur peuple. Combattre les Saoud est devenu plus qu’un devoir et les Yéménites en font un point d’honneur d’où l’erreur monumentale et fatale de Abdallah Salah. Celui-ci, comptait-il sur la puissance influente des Saoud pour se refaire une virginité politique aux yeux de la communauté internationale ?

L’alliance arabe comptait sur les milices de Salah d’opérer une cassure dans le front intérieur et créer une anarchie pouvant amener le Yémen à une banqueroute totale sur tous les fronts. Cela amènerait la communauté internationale à mettre le Yémen sous mandat onusien et donc à tirer le tapis sous les pieds des Houthis qui seront tout à fait discrédités. Ansar Allah sont déjà classés par les Américains comme une entité terroriste. Toutefois, il faut retenir que l’armée n’est pas le Congrès Populaire Général et que celui-ci n’est pas la propriété exclusive de Salah. Les dignitaires, les religieux et autres chefs de tribus faisant partie du CPG ne pourront jamais cautionner la défection de Salah et son appel à l’insurrection générale dans le but se satisfaire les « frères » de l’alliance arabe. Trop de sang a coulé et trop de martyrs sont tombés par la faute justement de ces ennemis que Salah qualifie de « frères ». La mort de Salah constitue un sérieux revers à l’alliance arabe défaillante.

 Les moudjahidines, pour ne pas dire les « Houthis »,  ont été plus prompts que les coalisés arabes. Monsieur Abdelmalek, ce jeune révolutionnaire, a su gérer la profonde crise avec tact et doigté, et ce sur tous les plans. Discours sur discours, il a su désamorcer la situation d’abord sur le plan médiatique ensuite sur la mobilisation générale du peuple yéménite. Oui, il a étouffé le complot dans l’œuf, malgré les 600 morts et blessés qui ont sauvé Sanaa et le Yémen tout entier de l’anarchie totale. Il a su prendre la décision adéquate pour mettre un terme à la rébellion lâche et perfide. En seulement trois jours de combat décisif, il a rétabli la situation en mettant les milices de Salah hors d’état de nuire. Bien sûr les imbéciles arabes vont miser sur les félons yéménites et sur le fils de Abdallah Salah pour semer les troubles et plonger le pays dans une guerre civile. Celle-ci serait certainement terrible et dramatique si les Saoud et les Émiratis réussissent à la déclencher. Connaissant les Yéménites, ils seront sans pitié, les uns envers les autres ; la vendetta ne sera que générale ! Mais justement, connaissant les Yéménites, ils ne tomberont jamais dans le panneau, malgré l’appel à la vengeance de Ahmed Ali Salah.

En effet, le fils d’Abdallah Salah a appelé les Yéménites à partir de son éden émirati à venger son père. Dans un discours diffusé comme par hasard par une chaine saoudienne, il a déclaré : « Je conduirai la bataille jusqu’à ce que le dernier Houthi soit chassé du Yémen ». Cet énergumène fait dans le spectacle, car il délire en cauchemardant. Il oublie que les Houthis sont chez eux plus qu’il ne l’est lui-même. Ce ne sont ni des étrangers ni des envahisseurs. Ils sont de véritables habitants du Nord, des autochtones authentiques. Il a, par ailleurs, exhorté tous les partisans et sympathisants de son père à prendre les armes afin de reprendre le Yémen aux miliciens iraniens Houthis. Assigné à « résidence surveillée » aux émirats, Ahmed Ali Salah semble avoir été préparé pour succéder à son père et l’alliance arabe fait tout pour lui ouvrir le chemin. Dans des raids bien calculés et ajustés, ils viennent de supprimer tous ses potentiels concurrents à commencer par son cousin et ancien chef de la garde présidentielle, Tarek Mohamed Abdallah Salah. Seulement, ils complotent et Allah complote et Allah est le meilleur des comploteurs. Évidemment, les raids aériens vont redoubler sur Sanaa et les morts vont être ramassés à la pelle. Les malicieux Saoud vont redoubler de sauvagerie en accablant les Houthis de sauvagerie. La mort de Salah va leur servir d’alibi pour casser du yéménite.

Malgré ce coup de force et cette tentative de déstabilisation, Monsieur Abdelmalek Al Houthi, en fin limier, a su déjouer le complot et dénouer la situation en sa faveur. Sa réponse fulgurante et sérieusement inquiétante ne s’est pas fait attendre et les Émirats l’ont appris à leurs dépens. En effet, pour les connaisseurs et les spécialistes, la surprise est de taille. Oui, un missile ailé de type Cruise a été lancé depuis le Yémen sur Abu Dhabi sur une distance de 1200 kilomètres avec une précision inouïe puisque la cible, un centre nucléaire, fut atteinte en plein dans le mille. Cette technologie de pointe n’est maîtrisée que par une poignée de pays. Ce type de missile a d’abord une faible signature radar lui permettant d’atteindre sa cible en échappant aux systèmes de défense et de riposte. Il est doté d’un système de correction de vol optoélectronique. Il est apte à déjouer la défense antiaérienne en volant à basse altitude en utilisant le relief. Ce missile yéménite inaugure une nouvelle phase dans la conduite des opérations en entérinant une nouvelle équation dans la guerre. Les Al Saoud et les Émiratis sont en droit de s’inquiéter vraiment, car le nouveau missile yéménite constitue une menace sérieuse. Les déclarations de Monsieur Abdelmalek Al Houthi et ses conseils à l’endroit des investisseurs étrangers en Arabie et aux émirats sont à prendre au sérieux.


jeudi 23 novembre 2017

Mon devoir et mon droit

Après une nuit de cauchemars, je me réveille tout endolori, l’esprit en compote, la tête alourdie, le moral défait et abattu. Pourtant je suis le Si-Toyen tant choyé ces derniers temps par toute une marmelade de Con-Si-Toyens. Les Toyens, que nous sommes, sont des êtres entre les morts et les vivants ressemblant à s’y méprendre à des gens, n’était leur inclination à détruire tout ce qui peut produire un meilleur avenir. Cependant, cette propension toute naturelle et pour le moins suicidaire trouve sa raison dans le gène authentique de la matrice identitaire. Légitimé historique oblige, nous sommes les garants de la pérennité du nouveau désordre jusqu’à l’extinction de notre race hybride découlant d’un humanoïde désolant.


Mal réveillé, j’essaie de remonter les rideaux de mes yeux encore fatigués sans réussir à les dégager complètement. Le sommeil dictateur et agitateur m’a fait voir des vertes et des pas mures de long de cette nuit  noire habillée de tous ces cauchemars blancs et ostentatoires. Sur l’écran noir de ma nuit blanche, les Toyens se sont fait du cinéma hitchcockien. Tout d’abord, ce fut un film spaghetti avec à la clé le bon, la brute et le truand. La séquence s’ouvrit sur le bar Si-Di-Cid où Flan le serpent à sonnettes dans le jargon des bandits avait une altercation avancée avec Bacchus à même le zinc patiné du bistrot. Alors que Flan noyait son spleen dans l’idéal de la bouteille, le sinistre Randy fit son entrée avec son air de véritable dandy. Tout le monde se tut, tout le monde se tue ici à la taverne numéro 23 sise au diable Vauvert de la Toussaint. À la vue de ce malotru, tout le monde se tut. Connu pour sa haine légendaire des Si-Toyens qu’il qualifie souvent de Cons en les apostrophant dans ses diatribes diarrhéiques. Pour lui les Si-Toyens sont des Con-Si-Toyens. Heureusement que les Si-Toyennes  ne sont pas des connes autrement ce serait la fin des cochonnes, ces hommes-cochons.  cliquer ici

Le oui-c-qui coule à flots, Flan sent le roussi lui monter au ciboulot, car  le peinard Randy se la coule douce à même le goulot en tirant sur un large cigare. Flan veut en finir avec cette vermine venu lui ravir le premier rôle de baroudeur. Ses doigts noueux tambourinent déjà su son nombril qui le démange. Il se prépare un quelque chose de louche. Le Randy est en passe de devenir une véritable passoire, ce n’est qu’une question de patience et de flatulence. Alors qu’on s’attendait à un fabuleux duel, un cri strident déchira l’espace : Abbas vient d’enfanter Ould. Il va l’appeler soit Ahmed soit Yahia. Merde alors ! Il faut trancher sans tergiverser. Alors, c’est Ahmed ou Yahia ? C’est Louise, crie Ricardo le pistoléro de la culture démocratisée ! Non, c’est Hanan, la femme de Rahan Valesa, le Lèche le plus rapide de Toie, lance le Monsieur Sans Prénom qui vient de pousser la porte du saloon. L’on va se régaler de  choucroucratie dans cet estaminet banlieusard où débarquent tous les blédards et les ringards de la géographie. Toyenne, cela s’entend !

 Enfin, dans ce fatras rocambolesque , l’on vient de se souvenir de mézique. Oui, l’on s’intéresse à moi et suis convoqué  à faire le sheriff du coin pour faire le tri et séparer la racaille de l’ivraie, la brute du truand et le bon Si-Toyen du con Si-Toyen. Notre village en tout et pour tout compte 5000 cons et 50 hyènes, ce qui donne une véritable population  Si-Toi-Hyène. Il faut être vraiment chacal pour ne pas réussir un tel calcul mental. Ceci finit par me réveiller. Il était déjà demain, alors que je tenais encore les bulletins. 50 crétins se chamaillaient toujours dans mes mains en oubliant que la compagne avait pris fin le jour de la guerre de Toie. Mon esprit vadrouilleur est traversé par une idée bizarre. Et si tout le monde récoltait le même nombre de points ? Youpi ! Chaque  quartier aura son yéti ! Ce sera l’instauration de la commune bananière. Au niveau de Toie , ce sont 171600 candidats qui postulent au "candaulisme" politique, car 80% sont presque analphabètes. cliquer ici

Je m’isole quand même dans mon désarroi pour accomplir mon droit. Le devoir me guette de si haut, me toise, me soupèse en me laissant enfin le choix de me prononcer dans mon isoloir trafiqué en parloir. N’empêche que tout semble normal dans mon confessionnal communal. Oui, Monsieur le futur maire de mon patelin, je viens de commettre les dix péchés capitaux par ce geste anodin. 

mercredi 22 novembre 2017

La digue arabe revisitée


Le Caire brille comme toujours par sa médiocrité tant il continue de cautionner le travail zarabe qui consiste à zarabiser les zarabisables de la zarabie zarabienne. Tous les verbes sont en berne et la langue arabe est en deuil en ce jour de mascarade arabe à base de mots rances et pourris. Depuis 1945, le Caire n’arrive pas à dépasser l’Egypte en se noyant dans un  Nil qui n’arrive plus à charrier l’hypocrisie arabe qui le condamne à un étiolement certain et dont l’échéance n’est qu’une question de temps. À trop tenter le diable et à trop pousser mémé dans les orties, l’on ne peut que faire les frais d’une telle politique inconsciente. Voilà 7 ans que l’on démembre la Syrie en massacrant les Syriens de longs en large 25 heures par jour et aucun pays arabe ne trouve le moyen de réunir les pays arabes pour au moins débattre de la calamité. Ah, c’est vrai ! Ils ont raison de ne pas s’en inquiéter, car ils ont eu la malice d’éjecter la Syrie qui, du coup ,est devenue un pays étranger. Voilà trois ans que la coalition arabe menée par Al Saoud opére un génocide sans précédent au Yémen, mais aucun pays arabe ne juge nécessaire l’organisation d’un sommet pour mettre fin à la guerre injuste contre un pays frère. Ah, là aussi ! ils ont eu la présence d'esprit de soutirer un mandat au Conseil de sécurité pour tuer en toute légalité. Cette ligue arabe est tellement lâche qu’elle n’a jamais condamné Daech et ses frères , mais elle fut véloce à diaboliser les mouvements de résistance tels que Hezbollah et le Hamas.

Je profite de votre gentillesse pour remonter, ici, un article qui me semble toujours d’actualité quoiqu’il date de l’agression de Gaza par l’armée israélienne. Ce texte fut publié su ce blog et sur des réseaux sociaux en janvier 2016. Je vous souhaite une bonne lecture :


La digue arabe


On ne voit rien de noble, monsieur Larabe, dans cette arabité dont tu défends si bien les contours médiocres et alambiqués. Tu sièges au sommet de la bêtise de ce gros étron arabe que seuls les Bédouins mondanisés savent produire à longueur de temps. Ils ont vraiment du culot pour se trémousser, ces messieurs, quand ils se réunissent pour évincer, destituer et limoger à la six-quatre-deux en jouissant à l’avance des conséquences terribles de leurs actions. Oui, monsieur le nobliau, l’organisation que tu couves dans le tissu grossier de la traîtrise trône au faîte de la couardise de ces régimes sévissant sur des peuples arabes en accaparant tant leurs contrées que leurs richesses. Ces milliardaires du désert que tu sers comme une valetaille pauvre et débile sont d’une latitude autre que celle que tu démembres et que tu prends du plaisir à désosser.

Certains membres de la fameuse digue appartiennent à ce que l’on appelle communément les « Zarabes ». Il faut voir cet Émirati en plein exercice de ses fonctions de pleutrerie bouffonne pour comprendre les simagrées de toute une tribu. Les singeries de cet infâme et ignoble individu, tout de minauderie, devant cette vieille peau yankee qui s’esclaffe à la moindre expression, resteront longtemps gravées dans ma mémoire. À bien le regarder, l’on croirait certainement à une marie-couche-toi-là tant il se dégage de ses manières une coquetterie tout de grâces et de grimaces. Il se donne en entier, plait-il à madame d’accepter l’offrande, tout de confiserie qui s’étale devant ses yeux goguenards et malicieux. Cet énergumène n’est que le piètre représentant de toute une secte dans cette partie du monde, Américaine de cœur, Israélienne d’esprit et Arabe seulement d’oripeaux.

Le cas de cet autre Bahreïni est on ne peut plus édifiant. Et comment ! À lui seul, il constitue une école à part entière non seulement par l’enseignement qu’il lègue à la postérité, mais aussi par l’éclairage nouveau qu’il apporte à l’histoire de la contrée. Dégoûtant et scandaleux ! Parce qu’il est le fils de son père, il est allé prêter allégeance à la vieille Angleterre. Alors qu’il exécute dans les règles de l’art la célèbre révérence des sujets et couards, ce crapuleux laisse parler son cœur devant Sa Majesté éprise par tant d’afféterie : « Ô noble reine ! Que votre règne soit éternel ! Mes aïeux ainsi que mon père ne vous ont jamais demandé de quitter nos terres. Nous aurions aimé rester vos sujets à vie. Cependant, malgré le fait que vous nous ayez laissés face à ces sauvages, nos administrés, nous vous sommes dévoués à vie ».

Tu vois mon fils, il n’est nullement étonnant que la ligue arabe ne soit finalement qu’une digue capable uniquement d’endiguer les efforts de vrais citoyens arabes. Elle est là en ange gardien afin de veiller aux intérêts étrangers et gare aux brebis galeuses qui oseraient la défier ! Le désordre, c’est son mot d’ordre pour empêcher tout esprit rassembleur et toute idée révolutionnaire dans cette vaste géographie. À quelque chose malheur est bon ! C’est vrai, mais dans cette partie du monde où une tragédie en cache une autre le dicton perd de sa véracité et ne peut donc se vérifier. De nekba à nekssa, de hendba à mendba, de calamité à cataclysme, de désastre à chaos, cette région de la planète égrène à l’ombre de ses palmiers majestueux et de ses précieux et innombrables puits, les grains malheureux d’un épouvantable chapelet.

Oui, mon fils, nous sommes voués à cette triste destinée :
— tant que le kamis fait l’imam, et la barbe, le dévoué.
— tant que le gouvernant est monarque ou président à vie.
— tant que le peuple n’est qu’un simple tube digestif tout juste capable d’avaler et de déféquer.
— tant que l’hypocrisie demeure le produit culte des mentalités.
— tant que l’ignorance règne en maitresse absolue sur les esprits.
— tant que le pouvoir n’est qu’un alibi.
— tant que la connaissance est le parent pauvre de l’éducation.
— tant que l’incompétence détient le pouvoir de décision.
— tant que gouvernement est synonyme de corruption, de malversation, de compromission, de concussion, de déprédation, de détournement, de dilapidation, de forfaiture, d’extorsion, de fraude, de péculat, de maquignonnage, de soudoiement, de prévarication, de trafic d’influence, de subornation, de tripotage, de vénalité, d’abomination.

Oui, mon fils ! Nous sommes condamnés à subir le diktat des autres civilisations, tant que notre régime est synonyme d’abaissement, d’abâtardissement, d’abjection, d’abrutissement, d’affaiblissement, d’agonie, d’altération, d’atrophie, d’appauvrissement, de décadence, d’avilissement, de déchéance, d’avachissement, de décrépitude, de dépérissement, de dégénérescence, de délabrement, de déliquescence, de flétrissure, de dénaturation, de pourriture, d’édulcoration, de ruine, de dégradation, d’usure, de perversion, de sape, d’aveulissement, de crépuscule, de pervertissement...

Je ne perçois aucune touche d’honneur dans tout ce que tu entreprends, mon petit arabe. Je te sais lion quant à faire la cour et là où d’autres manient le sabre, tu manipules ta langue pour accoucher de termes plus subalternes que ta personnalité qui s’aplatit devant la déraison humaine. Tu excelles à aligner des mots vaincus pour saluer l’audace téméraire des peuples vainqueurs qui t’ont toujours conquis. Tu continues, pervers que tu es, à masturber ta conscience. Eunuque, tu te venges sur la nature en commettant l’ethnocide de cette brave outarde juste pour renflouer les bourses vides de ta libido légendaire. Des Indes aux Appalaches, des Andes aux Carpates, des Alpes à l’Oural, de Karachi à Marrakech, du Yémen à l’Algérie, tu parcours monts et vallées, montagnes et déserts, tu sillonnes la Terre entière en ameutant une armée d’esclaves et un régiment de serviteurs pour juste donner à ton sexe bizarre un chouïa de vigueur.

Tu sais, mon pauvre petit arabe, je n’ai aucune dent contre toi ni contre tes sbires et misérables frères. Je ne peux vous faire confiance ni vous accorder la moindre importance. Vous avez été prompts, actifs, diligents, expéditifs, rapides et vifs à invoquer l’intervention de vos maîtres et seigneurs dans le but de détruire la Libye et vous avez réussi à le faire.

Vous avez été prestes, véloces, bouillants, emportés, enflammés, explosifs, fougueux, impétueux, passionnés, impulsifs, véhéments, volcaniques, violents, fulgurants et foudroyants pour éradiquer la Syrie de sa propre géographie. Vous avez remué ciel et terre, amis et frères, ennemis et adversaires, hyènes, chacals, loups, renards et tous les vils prédateurs et vilains charognards, juste pour dépecer la seule et unique brebis qui ait osé hisser haut l’étendard.

Tu sais, mon pauvre arabe, juste à côté, là où tu refuses de voir, à l’entrée de ton ouïe, là où tu te gardes d’écouter, fusent les cris des gens qu’on massacre du matin au soir. À même l’enclume de ton oreille, à l’antre royal de ton tympan, dégringolent les pleurs des enfants qu’on enterre vivants. Oui, tu as pris le pli de pondre un laconique communiqué pour dénoncer l’agression, mais au fond et en catimini, comme la majorité de tes amis, tu avalises et encourages une telle invasion.

Et toi mon beau prédicateur à la barbe aussi fournie que la langue dont le verbe tranchant et acerbe découpe la vie en deux plans bien distincts : la géhenne et le paradis. Qu’as-tu fait pour te libérer de ton langage maudit ? Moralisateur jusqu’à la moelle épinière, tu n’arrêtes pas de nous sermonner à longueur de journée en polluant nos télés avec tes discours creux et zélés. Khalife par définition et sage comme une image, tu psalmodies les versets et les hadiths pour justifier telle ou telle action en insistant chaque jour sur les ablutions. Tu nous verses ta parole enrobée de confiserie pour mieux couler dans notre cerveau tes funestes idées. Tu nous abreuves de jolis mots pour envoûter nos esprits et tu attaches nos âmes sensibles et conquises par tes jolies friandises aux chaines endiablées de la haine et de l’intolérance. Tu culmines au faîte de la bêtise en cultivant l’hypocrisie et la traîtrise en te faisant passer pour une véritable éminence grise.

Mon pauvre diable, au nom de l’Islam, tu exhortes les musulmans bêtes et dociles à tuer d’autres musulmans naïfs et innocents. Oui, piètre imbécile, tu incites les gens à commettre ce geste fatal par ton influence immorale. Par tes discours enflammés, tu galvanises tes ouailles jusqu’à en faire des hordes sauvages pour semer la terreur et le malheur. À écouter ces Algériens, plus musulmans que les autres, piailler à longueur de journée, l’on est tenté de croire qu’ils sont les seuls à détenir la vérité. Ils ne cessent, à partir du poulailler qui sert de promontoire pour leurs funestes idées, de fustiger un pouvoir qui les protège et les nourrit. S’ils avaient eu un atome d’honneur dans leur corps sale et pourri, ils auraient démissionné dare-dare des postes qu’ils accaparent justement pour briller par leur médiocrité. Ces gens-là, s’ils avaient été aux commandes du pays à l’heure où l’OTAN et ses sbires démolissaient la Libye, ils auraient tout bonnement exposé l’Algérie à la même tragédie.

Daesh et consorts frappent aux portes de l’Algérie et l’on continue par inconscience ou par hypocrisie à ignorer le danger que représente une telle mouvance pour le devenir du pays. On n’arrête pas de créer des foyers de tensions pour affaiblir l’État qui se démène déjà pour offrir paix et sérénité. Aux aguets, on ne rate aucune occasion pour mettre en péril le pouvoir en place, quitte à rompre l’équilibre général et à menacer la nation entière. Ces êtres-là ne reconnaissent pas les frontières géographiques et n’admettent pas l’idée de l’État Nation. Ils développent un concept bizarre en matière de gouvernance et veulent à tout prix appliquer la « charia », même s’il faut détruire tout le pays. Ibn Taymiya, référence et source à un certain islamisme rampant, n’avait-il pas sermonné un disciple et adepte qui l’avait apostrophé à propos de la primauté entre l’instauration de la charia islamique et la préservation de l’État ? Le sacré penseur n’hésita pas une seule seconde pour souligner la préséance de la sauvegarde du pays, car, lui expliqua-t-il, celui-ci est nécessaire pour appliquer celle-là !

Daesh est sœur jumelle d’Al-Qaida, dès lors que les deux sont nées d’une liaison illégitime entre un impérialisme répugnant et un wahhabisme dégoûtant. Finalement, les rejetons ne peuvent être que bâtards dans la mesure où ils ne s’adossent à aucun code génétique viable historiquement parlant. Les conséquences qui découlent d’une telle procréation sont on ne peut plus graves puisque, sans repères dignes pour se retrouver et si besoin se ressourcer, l’on évolue sans ce respect des principes moraux qui entrainent la fierté et suscite l’admiration d’autrui. Si tu n’as point d’honneur, tu peux tout faire, dit la sagesse populaire.

Je prends du thé qui ne se boit plus trois fois. Hélas, en regardant passer la caravane monstrueuse de cette arabité devenue avilie, sordide et misérable, j’ingurgite le temps à petites doses comme un remède amer, mais ô combien nécessaire ! Même les chiens n’aboient plus quand celle-là s’annonce ; ils préfèrent observer sans interférer le désert se vider de son essence arabe dans le silence le plus complet. L’honneur et l’honorabilité, la dignité et la convenance, la chasteté et la décence, la fierté et la bienséance, la sagesse et la vertu se sont toutes suicidées sur les murs immondes et crapuleux de ce monde déliquescent.

Cependant, en dépit de la tourmente dans laquelle je me débats et malgré cette fratrie décadente et dégénérée, il pousse dans le riche compost de mon espoir des turions, des surgeons et des boutures. Oui, mon futur comme mon avenir n’est pas tout à fait sombre, car de mes décombres et de mes ruines, des enfants aussi farouches qu’intelligents vont surgir afin de lever l’affront et effacer toutes les déconfitures, les défaites, les débâcles, les nekbates et les nekssates.

Ayez pitié, enlevez cet imbécile que je ne saurais voir ! Ce sénile ne fait que pérorer à longueur de journée en draguant par ici une télé, par là un communiqué. Tu ferais mieux de te suicider, monsieur le révolutionnaire. Tu passes ton temps à t’admirer devant le miroir qui te renvoie une belle image de toi qui pourrait certainement plaire au regard de tes commanditaires. Tu te dévoues totalement au rôle qu’on t’a confié et tu t’en tires admirablement.


Que des Palestiniens de second ordre souffrent, endurent, pâtissent ou tout simplement meurent, monsieur n’éprouve aucun mal à trouver la formule adéquate pour sauver la face. Toujours tiré à quatre épingles, le maquisard des « cinq étoiles », de l’« High society », des palaces et des palais ne se fait pas prier pour faire des concessions savamment étudiées, pour ne pas alerter l’opinion nationale. Plus de vingt ans de palabres n’ont pas eu raison de ce monsieur et de la clique qui l’entoure. Rompus au métier du verbe, ils excellent en la matière en ce sens qu’ils maitrisent l’élaboration de paroles bien soignées pour ne pas froisser la susceptibilité de l’ennemi qui condescend à s’asseoir à la même table. Ils sont experts dans la production des mots dits civilisés pour ne pas froisser la susceptibilité des vis-à-vis. Ces messieurs sont palestiniens de bouche à oreille. Quant à la souche, il se peut qu’elle louche quelque part, car il est aberrant de soutenir le contraire. À voir ces gens censés défendre et préserver les intérêts vitaux de la nation se démener pour les mettre en danger, on ne sait plus, alors, à quel saint se vouer.

La digue arabe revisitée


Le Caire brille comme toujours par sa médiocrité tant il continue de cautionner le travail zarabe qui consiste à zarabiser les zarabisables de la zarabie zarabienne. Tous les verbes sont en berne et la langue arabe est en deuil en ce jour de mascarade arabe à base de mots rances et pourris. Depuis 1945, le Caire n’arrive pas à dépasser l’Egypte en se noyant dans un  Nil qui n’arrive plus à charrier l’hypocrisie arabe qui le condamne à un étiolement certain et dont l’échéance n’est qu’une question de temps. À trop tenter le diable et à trop pousser mémé dans les orties, l’on ne peut que faire les frais d’une telle politique inconsciente. Voilà 7 ans que l’on démembre la Syrie en massacrant les Syriens de longs en large 25 heures par jour et aucun pays arabe ne trouve le moyen de réunir les pays arabes pour au moins débattre de la calamité. Ah, c’est vrai ! Ils ont raison de ne pas s’en inquiéter, car ils ont eu la malice d’éjecter la Syrie qui, du coup ,est devenue un pays étranger. Voilà trois ans que la coalition arabe menée par Al Saoud opére un génocide sans précédent au Yémen, mais aucun pays arabe ne juge nécessaire l’organisation d’un sommet pour mettre fin à la guerre injuste contre un pays frère. Ah, là aussi ! ils ont eu la présence d'esprit de soutirer un mandat au Conseil de sécurité pour tuer en toute légalité. Cette ligue arabe est tellement lâche qu’elle n’a jamais condamné Daech et ses frères , mais elle fut véloce à diaboliser les mouvements de résistance tels que Hezbollah et le Hamas.

Je profite de votre gentillesse pour remonter, ici, un article qui me semble toujours d’actualité quoiqu’il date de l’agression de Gaza par l’armée israélienne. Ce texte fut publié su ce blog et sur des réseaux sociaux en janvier 2016. Je vous souhaite une bonne lecture :


La digue arabe


On ne voit rien de noble, monsieur Larabe, dans cette arabité dont tu défends si bien les contours médiocres et alambiqués. Tu sièges au sommet de la bêtise de ce gros étron arabe que seuls les Bédouins mondanisés savent produire à longueur de temps. Ils ont vraiment du culot pour se trémousser, ces messieurs, quand ils se réunissent pour évincer, destituer et limoger à la six-quatre-deux en jouissant à l’avance des conséquences terribles de leurs actions. Oui, monsieur le nobliau, l’organisation que tu couves dans le tissu grossier de la traîtrise trône au faîte de la couardise de ces régimes sévissant sur des peuples arabes en accaparant tant leurs contrées que leurs richesses. Ces milliardaires du désert que tu sers comme une valetaille pauvre et débile sont d’une latitude autre que celle que tu démembres et que tu prends du plaisir à désosser.

Certains membres de la fameuse digue appartiennent à ce que l’on appelle communément les « Zarabes ». Il faut voir cet Émirati en plein exercice de ses fonctions de pleutrerie bouffonne pour comprendre les simagrées de toute une tribu. Les singeries de cet infâme et ignoble individu, tout de minauderie, devant cette vieille peau yankee qui s’esclaffe à la moindre expression, resteront longtemps gravées dans ma mémoire. À bien le regarder, l’on croirait certainement à une marie-couche-toi-là tant il se dégage de ses manières une coquetterie tout de grâces et de grimaces. Il se donne en entier, plait-il à madame d’accepter l’offrande, tout de confiserie qui s’étale devant ses yeux goguenards et malicieux. Cet énergumène n’est que le piètre représentant de toute une secte dans cette partie du monde, Américaine de cœur, Israélienne d’esprit et Arabe seulement d’oripeaux.

Le cas de cet autre Bahreïni est on ne peut plus édifiant. Et comment ! À lui seul, il constitue une école à part entière non seulement par l’enseignement qu’il lègue à la postérité, mais aussi par l’éclairage nouveau qu’il apporte à l’histoire de la contrée. Dégoûtant et scandaleux ! Parce qu’il est le fils de son père, il est allé prêter allégeance à la vieille Angleterre. Alors qu’il exécute dans les règles de l’art la célèbre révérence des sujets et couards, ce crapuleux laisse parler son cœur devant Sa Majesté éprise par tant d’afféterie : « Ô noble reine ! Que votre règne soit éternel ! Mes aïeux ainsi que mon père ne vous ont jamais demandé de quitter nos terres. Nous aurions aimé rester vos sujets à vie. Cependant, malgré le fait que vous nous ayez laissés face à ces sauvages, nos administrés, nous vous sommes dévoués à vie ».

Tu vois mon fils, il n’est nullement étonnant que la ligue arabe ne soit finalement qu’une digue capable uniquement d’endiguer les efforts de vrais citoyens arabes. Elle est là en ange gardien afin de veiller aux intérêts étrangers et gare aux brebis galeuses qui oseraient la défier ! Le désordre, c’est son mot d’ordre pour empêcher tout esprit rassembleur et toute idée révolutionnaire dans cette vaste géographie. À quelque chose malheur est bon ! C’est vrai, mais dans cette partie du monde où une tragédie en cache une autre le dicton perd de sa véracité et ne peut donc se vérifier. De nekba à nekssa, de hendba à mendba, de calamité à cataclysme, de désastre à chaos, cette région de la planète égrène à l’ombre de ses palmiers majestueux et de ses précieux et innombrables puits, les grains malheureux d’un épouvantable chapelet.

Oui, mon fils, nous sommes voués à cette triste destinée :
— tant que le kamis fait l’imam, et la barbe, le dévoué.
— tant que le gouvernant est monarque ou président à vie.
— tant que le peuple n’est qu’un simple tube digestif tout juste capable d’avaler et de déféquer.
— tant que l’hypocrisie demeure le produit culte des mentalités.
— tant que l’ignorance règne en maitresse absolue sur les esprits.
— tant que le pouvoir n’est qu’un alibi.
— tant que la connaissance est le parent pauvre de l’éducation.
— tant que l’incompétence détient le pouvoir de décision.
— tant que gouvernement est synonyme de corruption, de malversation, de compromission, de concussion, de déprédation, de détournement, de dilapidation, de forfaiture, d’extorsion, de fraude, de péculat, de maquignonnage, de soudoiement, de prévarication, de trafic d’influence, de subornation, de tripotage, de vénalité, d’abomination.

Oui, mon fils ! Nous sommes condamnés à subir le diktat des autres civilisations, tant que notre régime est synonyme d’abaissement, d’abâtardissement, d’abjection, d’abrutissement, d’affaiblissement, d’agonie, d’altération, d’atrophie, d’appauvrissement, de décadence, d’avilissement, de déchéance, d’avachissement, de décrépitude, de dépérissement, de dégénérescence, de délabrement, de déliquescence, de flétrissure, de dénaturation, de pourriture, d’édulcoration, de ruine, de dégradation, d’usure, de perversion, de sape, d’aveulissement, de crépuscule, de pervertissement...

Je ne perçois aucune touche d’honneur dans tout ce que tu entreprends, mon petit arabe. Je te sais lion quant à faire la cour et là où d’autres manient le sabre, tu manipules ta langue pour accoucher de termes plus subalternes que ta personnalité qui s’aplatit devant la déraison humaine. Tu excelles à aligner des mots vaincus pour saluer l’audace téméraire des peuples vainqueurs qui t’ont toujours conquis. Tu continues, pervers que tu es, à masturber ta conscience. Eunuque, tu te venges sur la nature en commettant l’ethnocide de cette brave outarde juste pour renflouer les bourses vides de ta libido légendaire. Des Indes aux Appalaches, des Andes aux Carpates, des Alpes à l’Oural, de Karachi à Marrakech, du Yémen à l’Algérie, tu parcours monts et vallées, montagnes et déserts, tu sillonnes la Terre entière en ameutant une armée d’esclaves et un régiment de serviteurs pour juste donner à ton sexe bizarre un chouïa de vigueur.

Tu sais, mon pauvre petit arabe, je n’ai aucune dent contre toi ni contre tes sbires et misérables frères. Je ne peux vous faire confiance ni vous accorder la moindre importance. Vous avez été prompts, actifs, diligents, expéditifs, rapides et vifs à invoquer l’intervention de vos maîtres et seigneurs dans le but de détruire la Libye et vous avez réussi à le faire.

Vous avez été prestes, véloces, bouillants, emportés, enflammés, explosifs, fougueux, impétueux, passionnés, impulsifs, véhéments, volcaniques, violents, fulgurants et foudroyants pour éradiquer la Syrie de sa propre géographie. Vous avez remué ciel et terre, amis et frères, ennemis et adversaires, hyènes, chacals, loups, renards et tous les vils prédateurs et vilains charognards, juste pour dépecer la seule et unique brebis qui ait osé hisser haut l’étendard.

Tu sais, mon pauvre arabe, juste à côté, là où tu refuses de voir, à l’entrée de ton ouïe, là où tu te gardes d’écouter, fusent les cris des gens qu’on massacre du matin au soir. À même l’enclume de ton oreille, à l’antre royal de ton tympan, dégringolent les pleurs des enfants qu’on enterre vivants. Oui, tu as pris le pli de pondre un laconique communiqué pour dénoncer l’agression, mais au fond et en catimini, comme la majorité de tes amis, tu avalises et encourages une telle invasion.

Et toi mon beau prédicateur à la barbe aussi fournie que la langue dont le verbe tranchant et acerbe découpe la vie en deux plans bien distincts : la géhenne et le paradis. Qu’as-tu fait pour te libérer de ton langage maudit ? Moralisateur jusqu’à la moelle épinière, tu n’arrêtes pas de nous sermonner à longueur de journée en polluant nos télés avec tes discours creux et zélés. Khalife par définition et sage comme une image, tu psalmodies les versets et les hadiths pour justifier telle ou telle action en insistant chaque jour sur les ablutions. Tu nous verses ta parole enrobée de confiserie pour mieux couler dans notre cerveau tes funestes idées. Tu nous abreuves de jolis mots pour envoûter nos esprits et tu attaches nos âmes sensibles et conquises par tes jolies friandises aux chaines endiablées de la haine et de l’intolérance. Tu culmines au faîte de la bêtise en cultivant l’hypocrisie et la traîtrise en te faisant passer pour une véritable éminence grise.

Mon pauvre diable, au nom de l’Islam, tu exhortes les musulmans bêtes et dociles à tuer d’autres musulmans naïfs et innocents. Oui, piètre imbécile, tu incites les gens à commettre ce geste fatal par ton influence immorale. Par tes discours enflammés, tu galvanises tes ouailles jusqu’à en faire des hordes sauvages pour semer la terreur et le malheur. À écouter ces Algériens, plus musulmans que les autres, piailler à longueur de journée, l’on est tenté de croire qu’ils sont les seuls à détenir la vérité. Ils ne cessent, à partir du poulailler qui sert de promontoire pour leurs funestes idées, de fustiger un pouvoir qui les protège et les nourrit. S’ils avaient eu un atome d’honneur dans leur corps sale et pourri, ils auraient démissionné dare-dare des postes qu’ils accaparent justement pour briller par leur médiocrité. Ces gens-là, s’ils avaient été aux commandes du pays à l’heure où l’OTAN et ses sbires démolissaient la Libye, ils auraient tout bonnement exposé l’Algérie à la même tragédie.

Daesh et consorts frappent aux portes de l’Algérie et l’on continue par inconscience ou par hypocrisie à ignorer le danger que représente une telle mouvance pour le devenir du pays. On n’arrête pas de créer des foyers de tensions pour affaiblir l’État qui se démène déjà pour offrir paix et sérénité. Aux aguets, on ne rate aucune occasion pour mettre en péril le pouvoir en place, quitte à rompre l’équilibre général et à menacer la nation entière. Ces êtres-là ne reconnaissent pas les frontières géographiques et n’admettent pas l’idée de l’État Nation. Ils développent un concept bizarre en matière de gouvernance et veulent à tout prix appliquer la « charia », même s’il faut détruire tout le pays. Ibn Taymiya, référence et source à un certain islamisme rampant, n’avait-il pas sermonné un disciple et adepte qui l’avait apostrophé à propos de la primauté entre l’instauration de la charia islamique et la préservation de l’État ? Le sacré penseur n’hésita pas une seule seconde pour souligner la préséance de la sauvegarde du pays, car, lui expliqua-t-il, celui-ci est nécessaire pour appliquer celle-là !

Daesh est sœur jumelle d’Al-Qaida, dès lors que les deux sont nées d’une liaison illégitime entre un impérialisme répugnant et un wahhabisme dégoûtant. Finalement, les rejetons ne peuvent être que bâtards dans la mesure où ils ne s’adossent à aucun code génétique viable historiquement parlant. Les conséquences qui découlent d’une telle procréation sont on ne peut plus graves puisque, sans repères dignes pour se retrouver et si besoin se ressourcer, l’on évolue sans ce respect des principes moraux qui entrainent la fierté et suscite l’admiration d’autrui. Si tu n’as point d’honneur, tu peux tout faire, dit la sagesse populaire.

Je prends du thé qui ne se boit plus trois fois. Hélas, en regardant passer la caravane monstrueuse de cette arabité devenue avilie, sordide et misérable, j’ingurgite le temps à petites doses comme un remède amer, mais ô combien nécessaire ! Même les chiens n’aboient plus quand celle-là s’annonce ; ils préfèrent observer sans interférer le désert se vider de son essence arabe dans le silence le plus complet. L’honneur et l’honorabilité, la dignité et la convenance, la chasteté et la décence, la fierté et la bienséance, la sagesse et la vertu se sont toutes suicidées sur les murs immondes et crapuleux de ce monde déliquescent.

Cependant, en dépit de la tourmente dans laquelle je me débats et malgré cette fratrie décadente et dégénérée, il pousse dans le riche compost de mon espoir des turions, des surgeons et des boutures. Oui, mon futur comme mon avenir n’est pas tout à fait sombre, car de mes décombres et de mes ruines, des enfants aussi farouches qu’intelligents vont surgir afin de lever l’affront et effacer toutes les déconfitures, les défaites, les débâcles, les nekbates et les nekssates.

Ayez pitié, enlevez cet imbécile que je ne saurais voir ! Ce sénile ne fait que pérorer à longueur de journée en draguant par ici une télé, par là un communiqué. Tu ferais mieux de te suicider, monsieur le révolutionnaire. Tu passes ton temps à t’admirer devant le miroir qui te renvoie une belle image de toi qui pourrait certainement plaire au regard de tes commanditaires. Tu te dévoues totalement au rôle qu’on t’a confié et tu t’en tires admirablement.


Que des Palestiniens de second ordre souffrent, endurent, pâtissent ou tout simplement meurent, monsieur n’éprouve aucun mal à trouver la formule adéquate pour sauver la face. Toujours tiré à quatre épingles, le maquisard des « cinq étoiles », de l’« High society », des palaces et des palais ne se fait pas prier pour faire des concessions savamment étudiées, pour ne pas alerter l’opinion nationale. Plus de vingt ans de palabres n’ont pas eu raison de ce monsieur et de la clique qui l’entoure. Rompus au métier du verbe, ils excellent en la matière en ce sens qu’ils maitrisent l’élaboration de paroles bien soignées pour ne pas froisser la susceptibilité de l’ennemi qui condescend à s’asseoir à la même table. Ils sont experts dans la production des mots dits civilisés pour ne pas froisser la susceptibilité des vis-à-vis. Ces messieurs sont palestiniens de bouche à oreille. Quant à la souche, il se peut qu’elle louche quelque part, car il est aberrant de soutenir le contraire. À voir ces gens censés défendre et préserver les intérêts vitaux de la nation se démener pour les mettre en danger, on ne sait plus, alors, à quel saint se vouer.