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vendredi 12 janvier 2018

2019

Je vous livre ici mes convictions intimes à propos des élections présidentielles où le peuple est le dindon, la farce et la mare. Le canard, aurait dit notre voisin le papelard aux enfants du Bon Dieu qui pataugent du matin au soir. L’Algérie est-elle un adverbe dans le concert des nations civilisées où l’État civil est conjugué à tous les temps ? L’élection présidentielle est-elle juste une circonstance qui a pour fonction de modifier et compléter le sens d’un État circonstanciel ?

 La grammaire politique algérienne ne saurait se défaire de ses règles primaires pour éventuellement passer au deuxième tour plutôt que le second. La présidence devient-elle alors invariable ou seulement de modalité ? Qu’à cela ne tienne ! 2019 approche à pas de loups dans ce désert de matière grise où l’on ne sait à quel saint se vouer, tellement l’esprit opportuniste est à cheval entre la mosquée et l’église. 2019 est déjà là en brandissant son bulletin de naissance pour le mettre dans l’urne grandement ouverte de la reconnaissance. C’est nul, crie le peuple en battant pavillon blanc !

Le vote est-il un droit civil ou un devoir politique ? Voter, c’est mourir un peu, aurait dit la chanson à un pâté de maisons du proche Liban. Oui, le pays du cèdre fonctionne avec ou sans. En effet, que peut-on faire d’un Président, sinon désigner un chef de gouvernement ? Fonction pour fonction, présider et gouverner sont deux voisins de palier. Alors, le peuple, il se trouve dans quel appartement ? Dans celui de gauche ou celui de droite ? Dans le cagibi, ou dans la cage d’escalier ? Il parait qu’il soit juste un verbe conjugué, à tous les temps et tous les vents, efflanqué d’un adverbe président.

L’Algérie n’éprouve nullement le besoin d’un président pour se sentir un pays dans le concert des nations. Un drapeau, ça flotte tant qu’il y a du vent et les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Cependant, le peuple demeure une variable qu’il faut prendre en considération. J’aime ce peuple si doux qui marche en dodelinant le long des houx en bougeant ses oreilles pour écouter les merveilles de ses représentants riant aux corneilles. Certaines élites et pas des moindres proposent déjà Hamrouche comme le dernier coup de l’âne. D’autres avancent d’une manière subtile le présidentiable Chakib Khelil. Les dépositaires de l’Algérie algérienne mettent leur pronostic vital en jeu en inventant la cinquième saison.


Finalement, tout porte à croire que l’Algérie est une Renault-1000-kilos, sans lunettes avant, qu’il faut seulement conduire à reculons. Oui, les Algériens veulent avancer en regardant dans le rétroviseur. Merde, la marche arrière est-elle la seule vitesse apprivoisée par les Algériens et prisée par l’Algérie ? Hamrouche, Ouyahia, Belkhadem, Khelil, Benflis et Bouteflika ne forment-ils pas les pignons passés et cassés de la boite à vitesse algérienne ?

mardi 9 janvier 2018

Ah, mon Yémen !

Au Yémen que nous aimons et que nous devons aimer, le massacre continue sous le regard torve des Nations Unies. Des hommes dignes et fiers ingurgitent les débris amers de leur honneur que l’impuissance lâche et perfide leur fait avaler. Seuls et démunis, ils regardent leurs jours, transformés en cauchemars, détruire, un à un, les segments de leur pitoyable vie. La mort est yéménite ces temps-ci ! Les femmes, sources de vie, voient la chair de leur chair s’en aller sous leurs yeux hagards qui les font ressembler à des zombies. La faim comme un loup chasse les enfants, sous le regard effaré de leurs mamans bigarrées. L’Islam authentique se replie sur son orthodoxie en se cachant sous la peau gélatinée au milieu des ossements des Yéménites affamés. Sale man, le musulman jouit aux corneilles en faisant éclater le maïs yéménite dans le brasier fou de sa sauvagerie. Devant nos yeux incrédules, les Saoud piétinent Allah à même le tapis persan qu’ils salissent à longueur de temps. Ils se moquent des musulmans qui leur vouent une adoration fétiche en dénaturant leur religion avec leur bénédiction.

Je désespère des Arabes qui ont tout vendu jusqu’à leur honneur. Je suis contrit par l’hypocrisie flagrante de ces musulmans qui offensent continuellement Allah et les vrais musulmans. Je suis accablé, anéanti, atterré et foudroyé par ces élites arabes et musulmanes qui cautionnent par leurs interventions et écrits cette secte maudite chapeautée par le Satan Salmane. Je suis affligé de voir ces Tours Opérators qui ont transformé les rites musulmans en des objets de tourisme pour juste renflouer les caisses de cette secte maléfique. Le Hajj ? L’Omra ? Celui qui te permet de les effectuer est en train de tuer DES ÊTRES HUMAINS ; l’être humain est sacré, car il est une CONSTRUCTION DE DIEU qui est par définition beaucoup plus importante que la Mecque, elle-même ! Allah n’aime pas les agresseurs et par ricochet n’aime pas non plus ceux qui les aiment ou qui les respectent ! Je n’effectue pas la Omra pour ne pas participer à l’effort de guerre de ses agresseurs impitoyables qui sont en train de décimer tout ce qui est arabe et musulman. Ma Omra équivaut à dix bombes tyranniques que l’aviation yahoudienne largue sur mes frères yéménites.


En tant que pèlerin, que dois-je dire à saydouna Rassoulou Allah ? Wallah, je n’aurais jamais le culot de me tenir debout devant sa tombe, alors que Sa Oumma se fait disloquer par ceux qui prétendent « garder » sa sépulture. Ce serait d’une arrogance inqualifiable et d’une impudence impardonnable. Comment oser une telle effronterie, une telle impertinence devant Habib Allah ? Je ne pourrais jamais effectuer le pèlerinage, qu’il soit petit ou grand, alors que des frères et sœurs meurent de faim. J’aurais aimé que mes concitoyens anticipent en collectant l’argent nécessaire à la Omra au profit de nos frères yéménites qui en ont extrêmement besoin, au lieu de les donner aux serviteurs des deux Satan, Israël et l’Amérique. Wallah, les centaines de milliards de dollars qu’Al Saoud ont offerts au khenzir américain auraient suffi à éradiquer la famine, la misère, l’analphabétisme, les maladies, la pauvreté dans tous les pays musulmans, et pour la vie. À bon entendeur, salut !

samedi 6 janvier 2018

Le con et le seuil de sécurité

Les impérialistes américains ainsi que les sionistes israéliens et saoudiens ne peuvent pardonner à l’Iran la mise à l’eau de tous leurs projets sataniques dans la région. Cela explique largement la réaction de Trump vis-à-vis du pétard mouillé qui vient de faire « plouc » dans la mare de l’Iran où ne nagent pas que des crapauds. À l’image de Cuba, l’Iran survit aux sanctions américaines injustes et déloyales, et ce depuis la naissance de la République islamique. Les avoirs iraniens sont toujours gelés, malgré l’accord sur le nucléaire iranien qui stipule leur règlement. Ajoutons à cela la guerre lâche et perfide imposée par les culs-terreux arabes à travers l’Irak, le mercenaire serviteur qui a hypothéqué dans une large mesure l’économie iranienne. Il est tout à fait logique, pour ne pas dire normal, qu’il y ait des problèmes majeurs en Iran d’autant plus que la Banque centrale iranienne est mise en quarantaine par l’hégémonie américaine. Un autre pays à la place du grand Iran aurait coulé certainement. Cette résistance n’est pas pour plaire aux Américains qui ont pris le pli d’avilir tous les peuples, alors ils enragent en redoublant de férocité. L’on ne peut admettre l’Iran aux portes de Palestine occupée.

Criant victoire avant le commencement des hostilités, Trump, sbires et compères enfourchent les manifestations pour faire du feu iranien un immense incendie. Faisant fi de la Charte des Nations Unies, les Américains bafouent la souveraineté de ce pays libre et indépendant. Qui de l’Amérique, Israël et l’Iran menace la paix mondiale ? Pour un problème purement interne, l’on convoque l’organe international ? Qu’on arrête ce con au seuil de cette assemblée ! Le Conseil de sécurité n’est pas une connerie pour être convoqué par des cons si petits et qui se croient grands.



vendredi 5 janvier 2018

Grand con vs grand bouton

Il est grand et puissant le bouton de la console de jeu de Trump. En tout cas, dans ce bureau ovale qu’il vient d’investir comme suite à une rocambolesque investiture, ladite console comporte plusieurs boutons déclarés de Cuba à l’Iran en passant évidemment par la Corée. Fire And Fury vient enfin de paraitre malgré le véto présidentiel frappé du sceau de la blancheur de la maison la plus noire de l’histoire. Trump ne portant aucun habit est en train de mettre à nue la grande Amérique qui voit son rêve s’évaporer sur les parois amovibles d’un esprit déliquescent. Cet esprit décadent ne peut mener qu’à la dégénérescence d’où l’aveulissement certain est inévitable. Le crétinisme au plus haut degré doublé de gâtisme attardé est le signe crépusculaire du déclin amorcé. Tel est le destin de toute politique perverse et pervertie dénuée de toute morale préventive et salvatrice.

Amuse-toi, mon grand, puisque le monde est con. Tu peux appuyer à l’aide de ton index sur le gros bouton rouge posé sur la bure décrépie de ta conscience inconsciente, mais n’oublie pas d’ouvrir la bouche pour préserver tes oreilles de l’explosion. À ce moment-là, un majeur fort grand et puissant viendrait obstruer le trou béant de la base arrière du grand blanc réfléchissant à l’envers.


lundi 1 janvier 2018

Iran ou le printemps « arabien »




Trump ne se fait pas prier d’apporter son soutien aux manifestations en Iran, au contraire il s’empresse de le faire, malgré l’opposition de certains de ses conseillers. Il se jette à l’eau avec juste ses convictions qui lui servent de palmes et de maillot. S’en sortira-t-il sec pour autant ? Libre à lui, de vouloir glaner les lauriers, mais c’est méconnaître aussi le tempo des Iraniens qui ne vont pas lui donner l’occasion de redorer son blason. Aucun Iranien ne croit à la bonne foi des Américains, sauf les imbéciles du quartier qui ont pignon sur rue. Le soutien de Trump ne peut effacer l’animosité manifeste des Américains à l’égard du peuple iranien, et ce depuis la révolution islamique. Oui, personne ne peut oublier ses propos injurieux qualifiant les Iraniens de nation terroriste lors de son discours à l’ONU.

Si les manifestations ont éclaté en Iran, c’est en partie par la faute des Américains qui maintiennent les sanctions internationales, malgré l’accord sur le nucléaire iranien. La ville de Machhad peut s’avérer fatale pour le pays si le pouvoir iranien ne prend pas des mesures fermes et opportunes. Machhad ressemble à tout point de vue à Deraa la syrienne. Les manifestations tout à fait légitimes contre la situation économique et la corruption peuvent à tout moment dégénérer et surtout déraper en prenant une autre dimension.Tous les ingrédients sont chargés dans le chaudron avec les produits détonants et les détonateurs qui sont légion peuvent saisir cette providentielle occasion.

En effet, le pas est vite franchi, on reproche au pouvoir les traits de sa diplomatie extérieure, son engagement militaire et financier auprès de la Syrie et des mouvements de résistance dans la région. Dans le Khorasan du côté de l’Afghanistan, les manifestants ont scandé : "pas à Gaza, pas au Liban, ma vie, c’est en Iran ! ". Cependant, contrairement à l’interprétation qu’en font les médias occidentaux, ces manifestations n’ont aucune relation avec celles de la révolution verte de 2009 dont le but était de renverser le Président Ahmadinejad. Les manifestations actuelles sont très populaires et non le fait de la bourgeoisie aisée pro américaine qui avait soutenu à Téhéran et Ispahan Mir-Hossein Mousavi.

Oui, le bas peuple souffre et les promesses faites par le Président Rohani tardent à se concrétiser sur le terrain pour plusieurs raisons. La misère et le chômage galopants minent à plus forte raison le contrat social en fournissant d’emblée les allumettes nécessaires à faire du feu social un immense incendie iranien à l’image d’un printemps arabe selon le concept israélo-américain.