Le Caire brille
comme toujours par sa médiocrité tant il continue de cautionner le travail
zarabe qui consiste à zarabiser les zarabisables de la zarabie zarabienne. Tous
les verbes sont en berne et la langue arabe est en deuil en ce jour de
mascarade arabe à base de mots rances et pourris. Depuis 1945, le Caire
n’arrive pas à dépasser l’Egypte en se noyant dans un Nil qui n’arrive plus à charrier l’hypocrisie
arabe qui le condamne à un étiolement certain et dont l’échéance n’est qu’une
question de temps. À trop tenter le diable et à trop pousser mémé dans les
orties, l’on ne peut que faire les frais d’une telle politique inconsciente. Voilà
7 ans que l’on démembre la Syrie en massacrant les Syriens de longs en large 25
heures par jour et aucun pays arabe ne trouve le moyen de réunir les pays
arabes pour au moins débattre de la calamité. Ah, c’est vrai ! Ils ont
raison de ne pas s’en inquiéter, car ils ont eu la malice d’éjecter la Syrie
qui, du coup ,est devenue un pays étranger. Voilà trois ans que la coalition
arabe menée par Al Saoud opére un génocide sans précédent au Yémen, mais aucun
pays arabe ne juge nécessaire l’organisation d’un sommet pour mettre fin à la
guerre injuste contre un pays frère. Ah, là aussi ! ils ont eu la présence d'esprit de soutirer un mandat au Conseil de sécurité pour tuer en toute légalité. Cette
ligue arabe est tellement lâche qu’elle n’a jamais condamné Daech et ses frères
, mais elle fut véloce à diaboliser les mouvements de résistance tels que Hezbollah
et le Hamas.
Je profite de
votre gentillesse pour remonter, ici, un article qui me semble toujours d’actualité
quoiqu’il date de l’agression de Gaza par l’armée israélienne. Ce texte fut
publié su ce blog et sur des réseaux sociaux en janvier 2016. Je vous souhaite
une bonne lecture :
La digue arabe
On ne voit rien de noble, monsieur Larabe, dans cette arabité
dont tu défends si bien les contours médiocres et alambiqués. Tu sièges au
sommet de la bêtise de ce gros étron arabe que seuls les Bédouins mondanisés
savent produire à longueur de temps. Ils ont vraiment du culot pour se
trémousser, ces messieurs, quand ils se réunissent pour évincer, destituer et
limoger à la six-quatre-deux en jouissant à l’avance des conséquences terribles
de leurs actions. Oui, monsieur le nobliau, l’organisation que tu couves dans
le tissu grossier de la traîtrise trône au faîte de la couardise de ces régimes
sévissant sur des peuples arabes en accaparant tant leurs contrées que leurs
richesses. Ces milliardaires du désert que tu sers comme une valetaille pauvre
et débile sont d’une latitude autre que celle que tu démembres et que tu prends
du plaisir à désosser.
Certains membres de la fameuse digue appartiennent à ce que l’on
appelle communément les « Zarabes ». Il faut voir cet Émirati en plein exercice
de ses fonctions de pleutrerie bouffonne pour comprendre les simagrées de toute
une tribu. Les singeries de cet infâme et ignoble individu, tout de minauderie,
devant cette vieille peau yankee qui s’esclaffe à la moindre expression,
resteront longtemps gravées dans ma mémoire. À bien le regarder, l’on croirait
certainement à une marie-couche-toi-là tant il se dégage de ses manières une
coquetterie tout de grâces et de grimaces. Il se donne en entier, plait-il à
madame d’accepter l’offrande, tout de confiserie qui s’étale devant ses yeux
goguenards et malicieux. Cet énergumène n’est que le piètre représentant de toute
une secte dans cette partie du monde, Américaine de cœur, Israélienne d’esprit
et Arabe seulement d’oripeaux.
Le cas de cet autre Bahreïni est on ne peut plus édifiant. Et
comment ! À lui seul, il constitue une école à part entière non seulement par
l’enseignement qu’il lègue à la postérité, mais aussi par l’éclairage nouveau
qu’il apporte à l’histoire de la contrée. Dégoûtant et scandaleux ! Parce qu’il
est le fils de son père, il est allé prêter allégeance à la vieille Angleterre.
Alors qu’il exécute dans les règles de l’art la célèbre révérence des sujets et
couards, ce crapuleux laisse parler son cœur devant Sa Majesté éprise par tant
d’afféterie : « Ô noble reine ! Que votre règne soit éternel ! Mes aïeux
ainsi que mon père ne vous ont jamais demandé de quitter nos terres. Nous
aurions aimé rester vos sujets à vie. Cependant, malgré le fait que vous nous
ayez laissés face à ces sauvages, nos administrés, nous vous sommes dévoués à
vie ».
Tu vois mon fils, il n’est nullement étonnant que la ligue arabe
ne soit finalement qu’une digue capable uniquement d’endiguer les efforts de
vrais citoyens arabes. Elle est là en ange gardien afin de veiller aux intérêts
étrangers et gare aux brebis galeuses qui oseraient la défier ! Le désordre,
c’est son mot d’ordre pour empêcher tout esprit rassembleur et toute idée
révolutionnaire dans cette vaste géographie. À quelque chose malheur est bon !
C’est vrai, mais dans cette partie du monde où une tragédie en cache une autre
le dicton perd de sa véracité et ne peut donc se vérifier. De nekba à nekssa,
de hendba à mendba, de calamité à cataclysme, de désastre à chaos, cette région
de la planète égrène à l’ombre de ses palmiers majestueux et de ses précieux et
innombrables puits, les grains malheureux d’un épouvantable chapelet.
Oui, mon fils, nous sommes voués à cette triste destinée :
— tant que le kamis fait l’imam, et la barbe, le dévoué.
— tant que le gouvernant est monarque ou président à vie.
— tant que le peuple n’est qu’un simple tube digestif tout
juste capable d’avaler et de déféquer.
— tant que l’hypocrisie demeure le produit culte des
mentalités.
— tant que l’ignorance règne en maitresse absolue sur les
esprits.
— tant que le pouvoir n’est qu’un alibi.
— tant que la connaissance est le parent pauvre de l’éducation.
— tant que l’incompétence détient le pouvoir de décision.
— tant que gouvernement est synonyme de corruption, de
malversation, de compromission, de concussion, de déprédation, de détournement,
de dilapidation, de forfaiture, d’extorsion, de fraude, de péculat, de
maquignonnage, de soudoiement, de prévarication, de trafic d’influence, de
subornation, de tripotage, de vénalité, d’abomination.
Oui, mon fils ! Nous sommes condamnés à subir le diktat des
autres civilisations, tant que notre régime est synonyme d’abaissement,
d’abâtardissement, d’abjection, d’abrutissement, d’affaiblissement, d’agonie,
d’altération, d’atrophie, d’appauvrissement, de décadence, d’avilissement, de
déchéance, d’avachissement, de décrépitude, de dépérissement, de dégénérescence,
de délabrement, de déliquescence, de flétrissure, de dénaturation, de
pourriture, d’édulcoration, de ruine, de dégradation, d’usure, de perversion,
de sape, d’aveulissement, de crépuscule, de pervertissement...
Je ne perçois aucune touche d’honneur dans tout ce que tu
entreprends, mon petit arabe. Je te sais lion quant à faire la cour et là où
d’autres manient le sabre, tu manipules ta langue pour accoucher de termes plus
subalternes que ta personnalité qui s’aplatit devant la déraison humaine. Tu
excelles à aligner des mots vaincus pour saluer l’audace téméraire des peuples
vainqueurs qui t’ont toujours conquis. Tu continues, pervers que tu es, à
masturber ta conscience. Eunuque, tu te venges sur la nature en commettant
l’ethnocide de cette brave outarde juste pour renflouer les bourses vides de ta
libido légendaire. Des Indes aux Appalaches, des Andes aux Carpates, des Alpes
à l’Oural, de Karachi à Marrakech, du Yémen à l’Algérie, tu parcours monts et
vallées, montagnes et déserts, tu sillonnes la Terre entière en ameutant une
armée d’esclaves et un régiment de serviteurs pour juste donner à ton sexe
bizarre un chouïa de vigueur.
Tu sais, mon pauvre petit arabe, je n’ai aucune dent contre toi
ni contre tes sbires et misérables frères. Je ne peux vous faire confiance ni
vous accorder la moindre importance. Vous avez été prompts, actifs, diligents,
expéditifs, rapides et vifs à invoquer l’intervention de vos maîtres et
seigneurs dans le but de détruire la Libye et vous avez réussi à le faire.
Vous avez été prestes, véloces, bouillants, emportés, enflammés,
explosifs, fougueux, impétueux, passionnés, impulsifs, véhéments, volcaniques,
violents, fulgurants et foudroyants pour éradiquer la Syrie de sa propre
géographie. Vous avez remué ciel et terre, amis et frères, ennemis et
adversaires, hyènes, chacals, loups, renards et tous les vils prédateurs et
vilains charognards, juste pour dépecer la seule et unique brebis qui ait osé
hisser haut l’étendard.
Tu sais, mon pauvre arabe, juste à côté, là où tu refuses de
voir, à l’entrée de ton ouïe, là où tu te gardes d’écouter, fusent les cris des
gens qu’on massacre du matin au soir. À même l’enclume de ton oreille, à
l’antre royal de ton tympan, dégringolent les pleurs des enfants qu’on enterre
vivants. Oui, tu as pris le pli de pondre un laconique communiqué pour dénoncer
l’agression, mais au fond et en catimini, comme la majorité de tes amis, tu
avalises et encourages une telle invasion.
Et toi mon beau prédicateur à la barbe aussi fournie que la
langue dont le verbe tranchant et acerbe découpe la vie en deux plans bien
distincts : la géhenne et le paradis. Qu’as-tu fait pour te libérer de ton
langage maudit ? Moralisateur jusqu’à la moelle épinière, tu n’arrêtes pas de
nous sermonner à longueur de journée en polluant nos télés avec tes discours
creux et zélés. Khalife par définition et sage comme une image, tu psalmodies
les versets et les hadiths pour justifier telle ou telle action en insistant
chaque jour sur les ablutions. Tu nous verses ta parole enrobée de confiserie
pour mieux couler dans notre cerveau tes funestes idées. Tu nous abreuves de
jolis mots pour envoûter nos esprits et tu attaches nos âmes sensibles et
conquises par tes jolies friandises aux chaines endiablées de la haine et de
l’intolérance. Tu culmines au faîte de la bêtise en cultivant l’hypocrisie et
la traîtrise en te faisant passer pour une véritable éminence grise.
Mon pauvre diable, au nom de l’Islam, tu exhortes les musulmans
bêtes et dociles à tuer d’autres musulmans naïfs et innocents. Oui, piètre
imbécile, tu incites les gens à commettre ce geste fatal par ton influence
immorale. Par tes discours enflammés, tu galvanises tes ouailles jusqu’à en
faire des hordes sauvages pour semer la terreur et le malheur. À écouter ces
Algériens, plus musulmans que les autres, piailler à longueur de journée, l’on
est tenté de croire qu’ils sont les seuls à détenir la vérité. Ils ne cessent,
à partir du poulailler qui sert de promontoire pour leurs funestes idées, de
fustiger un pouvoir qui les protège et les nourrit. S’ils avaient eu un atome
d’honneur dans leur corps sale et pourri, ils auraient démissionné dare-dare
des postes qu’ils accaparent justement pour briller par leur médiocrité. Ces
gens-là, s’ils avaient été aux commandes du pays à l’heure où l’OTAN et ses
sbires démolissaient la Libye, ils auraient tout bonnement exposé l’Algérie à
la même tragédie.
Daesh et consorts frappent aux portes de l’Algérie et l’on
continue par inconscience ou par hypocrisie à ignorer le danger que représente
une telle mouvance pour le devenir du pays. On n’arrête pas de créer des foyers
de tensions pour affaiblir l’État qui se démène déjà pour offrir paix et
sérénité. Aux aguets, on ne rate aucune occasion pour mettre en péril le
pouvoir en place, quitte à rompre l’équilibre général et à menacer la nation
entière. Ces êtres-là ne reconnaissent pas les frontières géographiques et
n’admettent pas l’idée de l’État Nation. Ils développent un concept bizarre en
matière de gouvernance et veulent à tout prix appliquer la « charia », même
s’il faut détruire tout le pays. Ibn Taymiya, référence et source à un certain
islamisme rampant, n’avait-il pas sermonné un disciple et adepte qui l’avait
apostrophé à propos de la primauté entre l’instauration de la charia islamique
et la préservation de l’État ? Le sacré penseur n’hésita pas une seule seconde
pour souligner la préséance de la sauvegarde du pays, car, lui expliqua-t-il,
celui-ci est nécessaire pour appliquer celle-là !
Daesh est sœur jumelle d’Al-Qaida, dès lors que les deux sont
nées d’une liaison illégitime entre un impérialisme répugnant et un wahhabisme
dégoûtant. Finalement, les rejetons ne peuvent être que bâtards dans la mesure
où ils ne s’adossent à aucun code génétique viable historiquement parlant. Les
conséquences qui découlent d’une telle procréation sont on ne peut plus graves
puisque, sans repères dignes pour se retrouver et si besoin se ressourcer, l’on
évolue sans ce respect des principes moraux qui entrainent la fierté et suscite
l’admiration d’autrui. Si tu n’as point d’honneur, tu peux tout faire, dit la
sagesse populaire.
Je prends du thé qui ne se boit plus trois fois. Hélas, en
regardant passer la caravane monstrueuse de cette arabité devenue avilie,
sordide et misérable, j’ingurgite le temps à petites doses comme un remède
amer, mais ô combien nécessaire ! Même les chiens n’aboient plus quand celle-là
s’annonce ; ils préfèrent observer sans interférer le désert se vider de son
essence arabe dans le silence le plus complet. L’honneur et l’honorabilité, la
dignité et la convenance, la chasteté et la décence, la fierté et la
bienséance, la sagesse et la vertu se sont toutes suicidées sur les murs
immondes et crapuleux de ce monde déliquescent.
Cependant, en dépit de la tourmente dans laquelle je me débats et
malgré cette fratrie décadente et dégénérée, il pousse dans le riche compost de
mon espoir des turions, des surgeons et des boutures. Oui, mon futur comme mon
avenir n’est pas tout à fait sombre, car de mes décombres et de mes ruines, des
enfants aussi farouches qu’intelligents vont surgir afin de lever l’affront et
effacer toutes les déconfitures, les défaites, les débâcles, les nekbates et
les nekssates.
Ayez pitié, enlevez cet imbécile que je ne saurais voir ! Ce
sénile ne fait que pérorer à longueur de journée en draguant par ici une télé,
par là un communiqué. Tu ferais mieux de te suicider, monsieur le
révolutionnaire. Tu passes ton temps à t’admirer devant le miroir qui te
renvoie une belle image de toi qui pourrait certainement plaire au regard de
tes commanditaires. Tu te dévoues totalement au rôle qu’on t’a confié et tu
t’en tires admirablement.
Que des Palestiniens de second ordre souffrent, endurent,
pâtissent ou tout simplement meurent, monsieur n’éprouve aucun mal à trouver la
formule adéquate pour sauver la face. Toujours tiré à quatre épingles, le
maquisard des « cinq étoiles », de l’« High society », des palaces et des
palais ne se fait pas prier pour faire des concessions savamment étudiées, pour
ne pas alerter l’opinion nationale. Plus de vingt ans de palabres n’ont pas eu
raison de ce monsieur et de la clique qui l’entoure. Rompus au métier du verbe,
ils excellent en la matière en ce sens qu’ils maitrisent l’élaboration de
paroles bien soignées pour ne pas froisser la susceptibilité de l’ennemi qui
condescend à s’asseoir à la même table. Ils sont experts dans la production des
mots dits civilisés pour ne pas froisser la susceptibilité des vis-à-vis. Ces
messieurs sont palestiniens de bouche à oreille. Quant à la souche, il se peut
qu’elle louche quelque part, car il est aberrant de soutenir le contraire. À
voir ces gens censés défendre et préserver les intérêts vitaux de la nation se
démener pour les mettre en danger, on ne sait plus, alors, à quel saint se
vouer.
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