.feed-links {display: none;}

lundi 20 novembre 2017

Les sionistes arabes

Les Lieux saints n’ont jamais été aussi en danger qu’actuellement . La situation est on ne peut plus préoccupante dans ce Moyen-Orient où tout s’accélère comme pour annoncer la fin des temps. Chaque jour qui vient apporte son lot de nouvelles aussi surprenantes que calamiteuses. Cette région n’est que le concentré où se joue l’avenir du Monde entre les grandes puissances pour s’approprier cette partie, ô combien stratégique. L’Arabie n’a jamais été un pays au sens propre du terme et ne le sera jamais tant que l’Amérique nourrit à son égard des desseins aussi grands que dangereux. L’Arabie n’est, hélas, qu’un moyen aux mains de ces Américains sinistres et arrogants. L’Arabie, c’est d’abord le pétrole et Bab el-Mandeb et c’est surtout le rêve israélien ! La famille régnante participe dans une large mesure dans la réalisation de cette optique en faveur de l’instauration du grand Israël qui engloberait selon certains analystes une grande partie de l’Arabie et toute la Jordanie. Il parait que les francs-maçons modernes veulent faire de la Mecque et Médine un nouveau Vatican musulman, et des terres riches en pétrole, un État américain. Le reste de l’Arabie sera découpé en micro-États pour satisfaire les tribus bédouines et calmer leur ardeur. Le nouveau royaume hachémite sera quelque part en terre « saoudiene ». cliquer ici


Enfin, Hariri décide d’être français. Aujourd’hui, lui et sa famille vont pouvoir rejoindre la mère patrie. Paris lui ouvre ses bras et son cœur, lui l’enfant chouchouté des Champs Élysées. La belle France vient de sauver son enfant chéri des bras de la grande sœur qui l’écrabouillait d’un amour possessif et dominant. À cette allure, il ne faut pas s’étonner de découvrir que Hariri est aussi américain. Il peut être aussi israélien du moment qu’il se prête et se complaît à (et dans) ce jeu kafkaïen. Le Premier ministre, malgré lui, va certainement se refermer sur son cocon pour préserver sa retraite princière gagnée grâce encore une fois à Hezbollah. Ce n’est ni l’Arabie, ni Israël, ni l’Amérique, ni la France qui sont derrière cette solution tirée par les cheveux. Certes, Tata a joué un rôle important, mais pas primordial, car la palme revient à Samahate Essiyad Nassrallah dans le dénouement rocambolesque de l’Affaire Hariri. De l’Arabie aux Émirats, de Riad à Paris, le chef du gouvernement libanais est tellement libre qu’il évite le Liban. Il a tellement du respect pour ses concitoyens qu’il doit d’abord les faire rôtir au feu de l’incertitude. Les Saoudiens et les Français sont prioritaires dans les affaires de cœur. En politique, tout le monde, à défaut d’être ennemi, est forcément adversaire. Comble de l’ironie, il semble qu’il assisterait aux festivités commémorant l’indépendance du pays. Il faut être Libanais pour adopter un tel dilemme.

Dans ce règlement tout au moins plausible, nous observons deux temps et trois mouvements de la part du coq tricolore. En premier, il faut noter la tentative bredouille du Premier français et le niet cinglant du futur roi. Toutefois, celui-ci dû accédé à la requête française dans un deuxième temps lors du déplacement en Arabie du ministre français des Affaires étrangères. Même Israël et les États-Unis se sont quelque peu démarqués de la démarche du nouveau pharaon saoudien. Ce n’est nullement pour les beaux yeux de Hezbollah et des Iraniens, mais parce qu’ils mesurent l’ampleur du danger d’une telle action. Oui, Hezbollah a fait dire aux Saoudiens à travers les Français que toutes les installations pétrolières et portuaires seront détruites en cas de menace réelle de guerre. Pire encore, Bab el-Mandeb sera fermé à la navigation internationale d’où une crise mondiale sans précédent qui verra la chute de tous les empires occidentaux et surtout la disparition de l’Arabie actuelle. L’on ne peut jouer indéfiniment dans la cour des grands sans laisser de plumes. Tous les officiels Saoudiens s’en vont en guerre déclarée et ouverte contre Hezbollah et l’Iran alors qu’ils sont totalement embourbés dans le merdier yéménite. Évidemment, ils ne font qu’appliquer les consignes et les directives de leurs seigneurs et maîtres, mais plus royalistes, ils font montre d’un excès de zèle déroutant et surtout inquiétant. Alors, ils sont toujours appelés à calmer leur ardeur, car ils ignorent tout de l’art de la guerre. cliquer ici


Bab el-Mandeb est un détroit très important en ce sens qu’il constitue un passage incontournable pour le commerce international. Il revêt une importance stratégique, économique et géographique d’où l’intérêt des puissances qui se livrent une lutte sans merci pour se l’approprier. Il constitue un enjeu capital qui peut s’avérer une véritable poudrière, d’autant plus que la mèche est déjà allumée au Yémen. L’on refuse tout simplement au Yémen de jouir de sa position stratégique ; on lui conteste ce rôle découlant naturellement de sa géographie. L’Arabie saoudite n’est qu’un pion aux mains des Américains que ceux-ci utilisent à leur gré sur l’échiquier international. La grande question et le grand mystère concerne la Russie qui affiche un profil bas dans cette partie du monde. Je ne comprends pas son désintérêt d’un point aussi stratégique. La Russie commet la même bêtise que l’Union soviétique lors du partage du Moyen-Orient par les sinistres Sykes et Picot. La puissance ou le pays qui contrôle ce détroit contrôle le reste du monde. Un peu plus de 22 000 navires chargés de toutes sortes de marchandises transitent annuellement par Bab el-Mandeb. Son blocage entraîne systématiquement l’étranglement du Khalije en occasionnant un dérèglement grave dans le commerce international. Ceci peut déboucher sur une guerre mondiale. Cependant, la guerre du Yémen n’est que la partie visible de ce qui se trame dans les différents états-majors et l’agression injuste et injustifiée de l’Arabie n’est qu’un ordre de service au profit de l’Amérique et des Israéliens. cliquer ici

Les Al Saoud ont cette fâcheuse manie d’être arrogants et méprisants ; ils n’invitent pas, mais convoquent ceux sur lesquels ils ont un ascendant certain. Abbas, le chef de l’entreprise palestinienne après avoir accouru fut sommé de mettre en branle les réfugiés palestiniens au Liban pour fomenter un « printemps libanais » et, profitant de l’anarchie, s’attaquer au Hezbollah. Les Al Saoud étaient tellement sûrs qu’ils ont placé la charrue avant les bœufs. Les bœufs, ce sont les Israéliens qui devaient marcher dans la combine en attaquant massivement les positions de Hezbollah. Ayant intercepté et décodé leur machination, Nassrallah prit les mesures nécessaires en avertissant qui de droit. En outre, dans une brève apparition télévisée, il avait lancé une sévère mise en garde à l’Entité sioniste contre toute action irréfléchie. Cela leur a donné à réfléchir et leurs réactions tant au niveau du gouvernement qu’au niveau des médias renseignent sur leur profonde réflexion. Ils savent que le Hezbollah a dépassé le stade d’une milice, et ce depuis 2006. Mieux encore, il a surpassé les armées classiques arabes que Tsahal corrigeait chaque fois qu’elles osaient. Avec la guerre en Irak et en Syrie, l’équation a pris une tout autre dimension. Aguerris, les moujahidines sont devenus des as de la guerre qu’il ne faut en aucun cas sous-estimer.

Hezbollah n’est plus seul dans la région. Le général Quassem Soleimani, le nouveau lion du désert, a surclassé Rommel et Montgomery. Oui, le Che Iranien a réalisé un travail opérationnel des plus spectaculaires. Parcourant les champs de bataille et les foyers extrêmement chauds, il a su créer et former des unités qui sont devenues des fleurons dans la région à l’image du Hachd el-Chaabi. D’ailleurs, soucieux de la sécurité de l’Entité sioniste, les Américains viennent de classer deux autres groupes armés irakiens comme deux milices terroristes. Harakat Hezbollah al-Nujaba commence à représenter une réelle menace pour les Israéliens à partir du Golan occupé. Quant à Asa’ib Ahl Alhaq(AAA), ils viennent de s’installer aux frontières du Liban pour mieux protéger le dos de la Résistance libanaise qui va pouvoir se concentrer sur la mission principale. À noter que ces groupes créés et entraînés par les Iraniens et Hezbollah ont donné du fil à retordre aux troupes américaines en Irak et ont décimé certains groupes terroristes en Syrie.

La général-major Qassem Soleimani avec les moujahidines du "Nujaba"

Israël se déploie à tous les niveaux et les groupes terroristes en Syrie ne sont que les énièmes bras de cette hydre dangereuse. Certains du soutien indéfectible de pays arabes vendus, les Israéliens peuvent compter sur le concours essentiel des pays du Golfe avec à leur tête l’Arabie. Ne pouvant mener une opération directement, ils délèguent les Al Saoud à mener cette tâche à leur place. Ceux-ci, plus royalistes, s’acquittent admirablement de leur mission vile et sale en semant l’anarchie totale dans la région. Finançant et armant les terroristes en Irak et en Syrie et menant une guerre impitoyable au Yémen, les Al Saoud réalisent les desseins israéliens en suppléants dans la région. Plus sionistes que les sionistes, ils massacrent sans pitié aucune les pauvres yéménites sans armes et démunis. Les relations entre Israël et l’Arabie ont toujours été au beau fixe. Mieux encore, ils connaissent un enthousiasme des plus percutants. Chaque jour qui vient nous livre son lot grandissant de surprises. Faisant suite à la vulgaire prestation du mufti Al Cheikh appelant les musulmans à s’allier à Israël, voilà le chef d’état-major de l’armée israélienne qui lui emboite le pas pour souligner la bonne entente des deux entités sur tous les plans. En effet, l’interview accordée par le journal saoudien Elaph au lieutenant-général Gadi Eisenkot est on ne peut plus édifiante. Cela constitue une première dans le monde dit arabe quoique des contacts et des rencontres sont souvent organisés en catimini pour ne pas brusquer les choses. Il existe une opportunité de construire une nouvelle coalition internationale contre l’Iran dans la région, déclare-t-il entre deux respirations. Il annonce qu’il faut élaborer un programme inclusif à grande échelle pour contrecarrer la menace iranienne. Il a en outre souligné qu’Israël et l’Arabie n’ont jamais été en guerre et qu’ils ont beaucoup d’intérêts communs. Cela n’est nouveau que pour les Arabes arriérés du coin et bien sûr les Égyptiens. Que les Arabes sachent maintenant pourquoi ils n’ont jamais gagné une guerre contre l’entité sioniste. Que les Égyptiens sachent pourquoi ils ont perdu Tiran et Sanafir et la victoire d’octobre. Que les musulmans sachent que la Mecque et Médine sont sous occupation ! Bientôt, le salut à Riad ne sera plus salam, mais shalom! cliquer ici

Que les musulmans et les Arabes se réveillent de leur sommeil profond et de leur léthargie légendaire. Le royaume de sable est en train de construire une gigantesque ambassade en Israël, alors qu’il opère une mainmise inqualifiable sur la Ligue arabe qu’il a transformée en digue anti-arabe. Il faut rappeler le Pacte du Quincy établi entre le président Roosevelt et le roi Abdelaziz en 1945 et renouvelé par Bush et Fahd en 2005 qui stipule que l’Arabie ne doit jamais s’opposer au foyer juif de Palestine. Celui-ci devint quelques années plus tard l’État d’Israël.

http://french.xinhuanet.com/2017-11/17/c_136758654.htm


https://www.investigaction.net/fr/israel-arabie-saoudite-une-alliance-solide/



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire