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samedi 8 juillet 2017

Ismael Hania ou l’honneur des Palestiniens

Quel verbe crapuleux a ce beau narrateur qui ne tarit pas d’éloges à l’égard de Qatar qui a mis à feu et à sang ses véritables protecteurs. Il faut être un vrai hypocrite pour oser une telle énormité. Il réussit à se distinguer encore une fois par la bêtise, car dans son discours passionnel, la palme d’or revient à l’Émirat qatari qu’il classe en haut du top, puis dans un ordre décroissant, il fait un clin d’œil concupiscent et amoral à la Turquie qui continue d’asphyxier la Syrie, ensuite il caresse dans le sens du poil, la peau rêche et grossière de l’Egypte qui a participé dramatiquement à l’état de siège imposé par Israël aux Gazaouis. C’est à devenir fou d’entendre de telles calamités sortir de la bouche d’un leader qui aurait dû mourir les armes à la main au lieu de se s'escrimer avec des discours lénifiants à n’en pas finir. Oui, tous les caciques du Fatah et du Hamas se délectent d’une longue longévité et cela en Palestine occupée !

Le pire, comme un chien dressé, il jappe à l’écoute de la voix de son maître qui l’a non seulement classé dans le chenil crapuleux des terroristes à rechercher internationalement, mais a aussi ordonné aux Qataris de le chasser de leur territoire. Plus lâche et plus ingrat, tu meurs ! Oui ce beau garçon aux cheveux grisonnants adore la flagellation puisqu’il remercie l’Arabie Saoudite pour services rendus ! Totalement soumis, il invoque l’Iran au passage comme s’il lançait d’une chiquenaude, une allumette lui brûlant les doigts. L’Iran, dit-il, a aidé Azzedine Al Kassam en lui fournissant les moyens nécessaires qui font notre force aujourd’hui. Dans la foulée, cet hypocrite avéré oublie que le premier pays qui » avait accueilli, armé, protégé et nourrit le Hamas en entier demeure et reste de loin la Syrie. Cependant, cela ne l’a pas empêché de la trahir au premier souffle de vent.

C’est à vomir d’entendre ce genre de personnes radoter à longueur de temps. En beaux phraseurs, ils constituent un réel danger pour la Résistance palestinienne qui n’arrive pas à asseoir une politique de lutte à long terme. Ils font la guerre à base de mots en empruntant au verbe ce qu’ils n’ont pas dans le ciboulot. Ils démobilisent plus qu’ils n’exhortent et paralysent plus qu’ils n’incitent. Jugez-en par vous-même ! À un certain moment de ses lapements, il déclare que la cause palestinienne n’est pas seulement palestinienne, mais arabe aussi ! Qu’Al Qods est une affaire arabe et musulmane. Non, monsieur, la Palestine est d’abord palestinienne et Al Qods l’est aussi à plus forte raison. C’est aux Palestiniens de mourir et c’est aux leaders de leur montrer le chemin !



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