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jeudi 28 janvier 2016

D’Al-Assad à Al-Nimr



La plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a pour rejoindre la citation arabe qui dit que celui qui ne détient rien ne peut donner quelque chose. Le chacal ne pouvant atteindre la grappe de raisin la déclare aigre et acide. À défaut de réaliser leur objectif, les culs-terreux arabes se rabattent sur de faibles et fragiles proies. La connaissance étant son talon d’Achille, l’obscurantisme a horreur de la culture. Un savant musulman, chétif, frêle, isolé, sans armes, mais honnête et brave, défie la folie au milieu de la folie. Il brave le danger qui le guette, le cerne, l’assiège de toutes parts. Cela ne l’empêche pas de dire haut et fort la vérité au visage de ceux qui souhaitent sa mort. Il se bat avec le verbe qu’il veut acerbe pour défendre les idéaux de justice. Il se démène jour et nuit depuis sa naissance pour combattre l’injustice et l’iniquité qu’il subit tous les jours de sa vie. Il s’insurge contre l’ordre établi des choses en refusant cette dictature obscure qui asservit tout un peuple depuis plus d’un siècle. Il dénonce la tyrannie et les tyrans tout en étant dans leur palais. D’aucuns diront que sa mort est une perte qui n’a servi à aucune chose et encore moins à une cause. Qu’ils se détrompent, car cet univers appartient à Dieu et personne ne peut s’y amuser indéfiniment. Dieu ne joue pas aux dés (pour paraphraser Einstein) seulement, il donne du mou aux impénitents et lorsqu’il les prend, c’est d’une intensité extrême.

Le cheikh Nimr Al Nimr n’est pas mort, il vient juste de naître et sa naissance est éternelle. Ce sont ses bourreaux qui sont morts justement ; dépourvus de conscience, ils doivent traîner leur méfait comme un boulet. Quand on est ignare et riche, parce que voleur et derviche, l’on ne peut mesurer l’incidence d’un acte ni l’ampleur de sa conséquence. La bêtise n’est point l’apanage des ânes, mais bel et bien des imbéciles qui ricanent en croyant sourire et qui pètent au lieu de dire et de discourir. L’on n’apprend jamais à un mulet à hennir ni à une poule à ronronner. La belle et la bête s’inscrivent en lettres capitales sur le front de la raison humaine qui s’en va en claudiquant par-delà les pans déchus de son histoire. L’obscurité et la lumière sont condamnées à se livrer bataille jusqu’à l’extinction de la vie. La civilisation contre la sauvagerie pare le jour déliquescent de la misère humaine. Ces contraires sont liés fatalement et c’est dans cette liaison indétrônable qu’ils se livrent une lutte sans merci et inqualifiable.

La puissance américaine s’arc-boute-t-elle sur une civilisation américaine ? Si tel était le cas, celle-là n’aurait jamais été immorale. Elle ne se serait jamais offert les services d’États terroristes, beni sahyoune et beni kelboune. Les Al-Saoud peuvent se targuer de posséder le monde. Oui, ils le tiennent par son cul, puisque ceux qui sont aux commandes sont de véritables crapules. Les vrais dirigeants sont tellement rares qu’ils passent pour des nuls aux yeux de ces nouveaux débarqués dans la cité mondiale. Beni Saoud ont-ils inventé le vent ? Ont-ils créé l’arabicatidine ? Ont-ils fabriqué le dromadinarien ? Ont-ils usiné le chamotoref ? Ont-ils initié la désertination ? Ont-ils découvert le huitième continent à courir après la huitième merveille ? Cependant, ils ont réussi à développer l’extrémisme scientifique qu’ils dispensent à travers ces milliers de mosquées qu’ils ont édifiées de par le monde. Je jure par celui qui dispose de la royauté de la Terre et des Cieux que si ces édifices ont été utilisés à bon escient, les musulmans auraient atteint la majorité planétaire. À l’allure où vont les choses dans moins de cinquante ans, il ne restera des vestiges, des monuments et des sites musulmans du temps du prophète et des khalifes que la pierre noire qui date de la jahiliya primaire. cliquer ici


Demain, le pèlerin musulman ne verra que le cube noir autour duquel un engin sophistiqué va le faire tourner. En effet, de l’avion, il prendra le métro ensuite le tramway et enfin le manège, sans fouler le sol et sans demander midi à quatorze heures. Les hôtels et les tours poussent comme des champignons pour masquer la vue et pour faire disparaître à tout jamais les traces de la mémoire musulmane… je continue avec cet article afin de nous éclairer un peu la lanterne, parce qu’il fait très sombre sous nos crânes et dans nos âmes. Il est impératif de replonger dans les eaux boueuses de l’histoire récente inhérente à la naissance du royaume de sable pour comprendre les agissements de cette secte anti-musulmane. En effet, depuis 1935, cette tribu n’a pas cessé de tout mettre en œuvre pour non seulement effacer les vestiges de l’Islam, mais aussi pour dénaturer et détruire cette religion et ses adeptes. Je me permets ici d’ouvrir une parenthèse pour dire que je viens de tomber par hasard sur Facebook (2 février 2016) sur quelques articles ayant trait à la même question. Je vous prie de suivre ces liens que je trouve intéressants et surtout édifiants : cliquer ici

Ces deux liens viennent corroborer le contenu du premier article paru le 28 janvier sur ce blogue. Ce royaume a fait plus de mal à la communauté musulmane qu’Israël et l’occident réunis. En effet, il s’attelle à empêcher toute renaissance et toute révolution. Fondé sur le massacre de tribus autochtones, il ressemble à tout point de vue à ses parrains inqualifiables. Frère jumeau du sionisme, le wahhabisme croît à l’ombre des mosquées qui poussent comme des champignons par la force des pétrodollars. Plus de 2000 lieux de cultes ont été édifiés ces dernières années à travers le monde. Pas moins de 3 000 milliards de dollars renflouent les banques américaines au service de la politique anti-musulmane.

Au lendemain de la révolution iranienne, les Béni Saoud sous l’égide des Américains et des Israéliens se sont employés à la détruire par tous les moyens. Kissinger avait recommandé alors la conduite d’une guerre similaire au Vietnam. Shamir et Moshe Dayan avaient mis en garde les Israéliens contre le danger iranien en disant qu’une sale période commençait. Même Léonid Brejnev avait tiré la sonnette d’alarme contre l’ogre iranien au niveau des frontières. Quant aux pays du Khalije, ils ne dormaient pas pour ainsi dire, car il y allait de leurs trônes. Il me vient à l’esprit cet extrait du livre « Syrie, enfer et paradis » :

 « Et puis, ce croquemitaine que la diplomatie américaine s’est employée à semer dans les cervelles de ces Orientaux attardés mentaux comme au bon vieux temps où la grand-mère de Yatim lui distillait savamment des histoires à dormir debout. Effaré, il l’écoutait en imaginant dans son esprit de bambin des personnes aussi horribles que terribles, avant de s’endormir, ramassé sur soi-même, comme un chaton. Alors, les robes enculottées se font tout bonnement doper par Sam le surdoué qui leur inculque, rubis sur ongle, que l’ogre porte le nom de l’Iran. Du coup, les enfants de sable, dont la promptitude, s’agissant de mettre la main au portefeuille n’est plus à démontrer, déboursent des centaines de milliards de dollars pour des armes qu’ils n’auront jamais à utiliser sauf pour mater les leurs. Cependant, cela sert à renflouer les caisses des Américains et à ranimer leur économie. D’une pierre, deux… trois… voire plusieurs coups ! Est-ce le génie des uns ou le béotisme et l’ineptie des autres ? Seul Téhéran est à même de répondre à cette question, car de tous les pays du Moyen-Orient, seuls les Iraniens jouissent de leur indépendance.

Les Arabes américanisés vont consacrer leurs efforts à empêcher l’Iran, pays voisin et musulman de surcroît, de penser à se doter de l’arme nucléaire ; ils vont s’allier aux sionistes et impérialistes, leurs ennemis séculaires qui sont détenteurs de plusieurs bombes atomiques capables de les effacer mille et une fois de la surface de la Terre pour exhorter la communauté internationale à attaquer l’Iran. Ces Arabes des temps modernes sont leurs propres ennemis. Quand les vents auront tourné et changé de direction, ils se retrouveront esseulés sans aucune protection. Malheureusement, les peuples jouent toujours le rôle des dindons de la farce.

 Quant aux roitelets et autres gouvernants, ils auront toujours un os à se mettre sous la dent. Que ces faux arabes sachent qu’au plus fort de la guerre qu’ils avaient livrée par procuration aux Mollahs, à aucun moment Téhéran n’avait souhaité utiliser les armes chimiques que leur tortionnaire avait employées contre les troupes iraniennes. Celles-ci auraient pu user du principe de réciprocité et gazer les unités irakiennes, mais c’était aller à l’encontre de l’esprit de l’Islam qui interdit l’utilisation de moyens non conventionnels. Lâches et vils, ils avaient envoyé leurs chiens contre une république encore vagissante. Alliés de l’obscurantisme et ennemis de la renaissance, ils avaient fomenté un odieux complot pour tuer dans l’œuf la jeune révolution du grand Iran.

À propos de l’accusation gratuite et immorale relative à l’utilisation des armes chimiques par le pouvoir syrien contre son propre peuple, les Américains et autres valets ne font que récidiver en la matière ; ils se donnent juste un prétexte pour d’abord mobiliser l’opinion internationale qui leur est toujours acquise et ensuite attaquer et démolir impunément la Syrie. D’ailleurs ils ne seront pas à leur première puisqu’ils ont déjà beaucoup de crimes contre l’humanité à leur actif à commencer par le Vietnam. En effet, à partir de 1961, les Américains vont déverser quatre-vingts millions de litres de produits chimiques extrêmement dangereux et strictement interdits par les lois internationales sur les terres et la population vietnamiennes.

 Les conséquences sont toujours désastreuses, des milliers d’hectares pollués ainsi que des cours d’eau et surtout des millions de victimes. On y dénombre pas moins d’un million d’enfants déformés à la naissance. L’Irak vit actuellement une situation similaire et tout aussi dramatique, car les Yankees y ont employé des armes sophistiquées de dernière génération utilisant des obus et des projectiles de calibre différent à base d’uranium appauvri. Ceux-ci ont fait des ravages au sein des populations et leurs effets et radiations continuent de faire des victimes malgré l’arrêt des hostilités depuis bientôt quinze ans. Finalement ce n’est qu’un remake qu’ils veulent réaliser en terre syrienne juste pour le plaisir d’agresser et de sévir. Ils ont été capables d’envoyer ad patres de centaines d’enfants innocents en les gazant tout simplement au Sarin. La puissance américaine est une véritable démence et la démocratie qu’elle véhicule est un gaz moutarde inoculé. »



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