Le printemps de Damas
Imaginez une femme belle comme le jour entre les mains d’une centaine d’êtres aussi vils que cannibales et qui n’a que sa douceur et sa générosité pour lutter contre cette chose animale. C’est le cas de cette belle Syrie qu’on assassine du matin au soir et qu’on démembre à coups de folie meurtrière sous le regard torve des Nations Unies. En effet, ce monde chacal, où culmine la bêtise humaine, terrorise, assassine, déracine un peuple entier dont le seul tort est d’être syrien. Ce n’est ni une crise ni un conflit interne, mais bel et bien une agression programmée par la plus grande puissance, malheureusement cynique et amorale. Impérialiste, expansionniste, terroriste et barbare avec une doctrine reposant sur l’intervention et le massacre, elle constitue un danger grave pour la paix universelle. Sans pudeur aucune, elle chapeaute une douzaine de pays qu’elle appelle les amis de la Syrie alors qu’ils constituent ses pires ennemis dans le seul but de détruire ce pays, le berceau de la civilisation humaine.
Les éternels suppôts, j’ai nommé, La Turquie, Le Qatar, L’Arabie et La Jordanie se dépensent à qui mieux mieux jusqu’à se surpasser dans leur hostilité. Les faux Arabes excellent dans l’art de la haine et de la destruction. Plus royalistes que le roi, ils déploient leurs efforts et moyens pour attenter à l’honneur arabe en réduisant à néant la citadelle de sa dignité. Ils mènent une sale guerre par terroristes interposés en décimant la population par des actes vils et monstrueux.
Ces États, coupables de crime d’agression, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, devront un jour rendre des comptes. Yatim dénonce les « amis de La Syrie » d’avoir reconnu le Conseil National Syrien et apporté leur soutien à la rébellion armée. La majorité de ces pays ont permis la mobilisation de toute la vermine allant du bandit au terroriste pour semer la terreur en Syrie. Des prisonniers affranchis et des mercenaires alliés aux terroristes de tous bords sévissent en Syrie en commettant les crimes les plus abjects et les plus abominables. Cela va du kidnapping à la détention illégale, de la décapitation au lynchage, de la lapidation au dépeçage, de la crémation au gazage, de l’assassinat au meurtre, du viol à l’éventration, de la torture à la liquidation, du massacre au carnage, de l’écartèlement à la défenestration, des exactions aux exécutions sommaires, de l’ethnocide au génocide.
Tiguentourine
Tiguentourine, une contrée perdue dans l’immensité saharienne et jusque-là anonyme, est soudain projetée au-devant de la scène internationale. En effet, par un terrible concours de circonstances, elle va entrer de plain-pied dans les annales de l’histoire humaine. En ce jour du 16 janvier 2013, un groupe terroriste des plus sanguinaires sévissant dans la région du Sahel décide de mener une opération d’éclat en guise de représailles contre l’Algérie. Effectivement, une faction extrémiste dépendant d’Al-Qaïda et activant sous l’appellation de « Les Signataires par le sang » attaque l’usine de gaz de Tiguentourine située à une quarantaine de kilomètres d’In Amenas. Le raid est aussi rapide que dramatique et les terroristes lourdement armés réussissent à prendre en otage beaucoup de travailleurs étrangers.
Trois jours durant, la terreur habite les lieux et les cœurs. La douleur s’affranchit des frontières, des océans et des mers pour marquer à vie des familles entières. Des Japonais, des Anglais, des Français des Philippins et autres citoyens du monde se retrouvent rassemblés par décret suprême sur ce bout de désert qui va sceller leur destin définitivement. L’opération a duré quelques jours seulement, mais c’était une éternité d’angoisse, d’appréhension, de peur, de crainte, de hantise, de panique, d’horreur et de psychose. Dans ce cauchemar de fin du monde, alors que la terreur se généralise, dans un élan tout à fait spontané, la solidarité s’organise. Certes, le bilan est lourd, mais il aurait pu l’être davantage n’était l’intervention appropriée des unités spéciales de l’armée.
Ce roman a été écrit juste après les événements qu’il raconte. Il fut plié une première fois en France sous le titre de « In Amenas à pile ou face » : dépôt légal 4ème trimestre 2013. Il fut retiré de la vente suite à la résiliation du contrat à la demande de l’auteur.
L'amour et le sang
L’amour et le sang est l’histoire d’un amour aussi violent qu’impossible, une passion délicatement vécue par des protagonistes minés par leurs propres humeurs imprévisibles et souvent contradictoires. Le tout dit, parfois à demi-mot, d’autres avec une telle rage que le lecteur peut se sentir pris de vertige entre la noblesse de l’amour et la bassesse de la haine. Un manichéisme à l’image des Algériens qui ne connaissent pas les demi-mesures. Ce roman n’est pas seulement un roman d’amour sur fond de terrorisme, mais surtout un style d’écriture qui puise son originalité dans la sensualité de la phrase qui laisse couler sa métaphore ou lever sa vague comme seul un authentique poète sait le faire.
Au-delà des murs de la conscience où s’érigent les frontières de l’ordre établi et de la culture séculaire, le cœur essaye de faire valoir ses raisons en adoptant, à tout jamais l’école buissonnière. Dans un pays où sévit la guerre civile et incivile à outrance, l’amour s’avère être le seul rempart contre la sauvagerie.
En dépit de sa majorité et malgré son statut de femme mariée, Mounia semble toujours allaitée au biberon de l’innocence .Sa vie, jusque-là paisible et pleine de charme, va basculer dans un terrible drame atteignant des proportions de folie. En effet, par un concours de circonstances des plus surprenants, elle fait la connaissance de Mourad, un homme forgé dans l’adversité et la souffrance. Ils vont connaître un amour aussi fou qu’empreint de douce poésie. Cependant, évoluant dans une ambiance de terrorisme, ils vont boire à petites doses le vin acide et amer de la déchéance en entamant la descente aux enfers dans la spirale de la violence. Toutefois, dans un pays mis à feu et à sang par la horde sauvage, ils ne trouvent que leurs cœurs comme ultimes territoires où, à l’abri de la mort, ils cultivent leur douce romance.
Les enfants de Gaza
J’entends le Jourdain dévoiler le secret aux montagnes préhistoriques de part et d’autre de la riche vallée au-delà de l’âge fou de Sodome et Gomorrhe. Je revois la splendide Haïfa où mon cœur fêlé mouille ses premiers pleurs et les pieds dans l’eau, je respire cet air doux et éphémère des senteurs lointaines de la mer. Sur le sable blond de mon imagination, je dessine la fière Galilée où mes rêves éperdus courtisent l’espoir au firmament bleu des horizons enflammés. La raison, déroutée par la chevauchée fantastique des siècles fabuleux, bivouaque à l’orée du lac Tibériade où mon esprit taraudé s’éprend de la richesse immense de la belle Phénicie. D’Akka à Naplouse, où mon cœur, plus musicien que le vent, accorde ses violons sur le formidable mont de Carmel surplombant la baie superbe de Haïfa. Je déplore Al-Qods la source de mon sang où mon âme se régénère en écoutant la psalmodie du temps raconter l’histoire millénaire d’une terre aussi précieuse que sacrée. La Palestine antique et séculaire se plaint de la morsure indélébile du temps et des idées imbéciles de ses garçons encore adolescents. Je t’aime de cet amour vrai et profond, de celui qui unit une mère à son enfant.
He, monsieur Fatah ? Tu ne m’écoutes plus ? Tu es au courant de tout cela ? C’est grave, monsieur ! Cette résolution concerne les agressions successives contre le territoire de Gaza et les massacres perpétrés contre la population. Cette Entité est tellement certaine de son immunité qu’elle défie le Monde. Tu n’es pas sans savoir qu’elle détient tous les pouvoirs pour nommer et défaire les présidents, les directeurs, les procureurs… Elle compte sur un lobby très puissant agissant au niveau des centres de décisions à l’échelle planétaire.Que t’ont rapporté les vingt ans de négociation, monsieur le négociateur ? Sais-tu que tu induis les Palestiniens en erreur en leur faisant accroire qu’ils peuvent recouvrer leur liberté et leur indépendance juste en papotant ? Tu leur apprends une tout autre dimension que celle de la révolution !
Oui, monsieur, la résistance est une culture qu’il faut entretenir contre vents et marées jusqu’à réussir. Israël étant un dissident permanent faisant fi du droit international, de la Charte des Nations Unies, et de plus de deux cents résolutions adoptées à son égard, comment arrives-tu à lui accorder un tel crédit ? Le plus beau et là où le bât blesse, c’est toujours toi qui l’invites à table alors que lui est récalcitrant. C’est souvent toi l’initiateur de pourparlers vides et inconséquents, mais terribles et dangereux, car ils hypothèquent gravement le devenir palestinien. Depuis sa création, Israël est coupable de plusieurs agressions perpétrées contre des pays souverains. Il viole continuellement les espaces aériens d’États indépendants sans être inquiété outre mesure par la communauté internationale. Il compte à son actif plusieurs massacres élevés au rang de crimes contre l’humanité. Avec tout ce funeste palmarès, comment continues-tu à négocier avec un État tout à fait terroriste ? Monsieur, la Palestine est plus grande que toi, que ton maudit parlement, que tes opportunistes ministres et tes enfants réunis. Au fait monsieur, les tiens sont-ils au maquis ? Et pardon encore, j’aurais dû commencer par-là ! Sont-ils palestiniens ? Pour ta propre gouverne Nassr-Allah que tu n’aimes pas a perdu un fils au combat en première ligne du front. Et si le tien prenait les armes ? Et s’il se faisait exploser en plein cabinet israélien ? En effet, je délire, monsieur, car ton héritier ne peut être un guerrier. Il est plutôt prédestiné à être un brillant entrepreneur. La guerre et la mort sous les décombres sont pour les autres, de l’autre côté du rideau de fer et de feu que tu attises avec ton souffle permanent. Je ne comprends pas ta ténacité à déployer tous ces efforts pour finalement accoucher d’un pétard mouillé. Est-ce de l’inconscience ?
Comment arrives-tu à faire confiance à un État voyou qui ne recule devant rien pour te damer le pion chaque fois qu’il le juge nécessaire, et ce, même quand tu ne lui donnes pas l’occasion ? Vous formez une belle paire, toi et ton grand négociateur dont l’esprit est tellement acrobate qu’il manie le verbe dans tous les sens, sauf dans celui de l’indépendance. L’adepte de la négociation par la concession renvoie à cette femme qui se défait de ses habits pour vendre sa vertu au marché de la connivence et de la prosternation. Pourquoi vous entêtez-vous à vouloir coute que coute négocier ? Lorsque votre vis-à-vis vous coupe l’herbe sous les pieds, vous trouvez toujours un moyen pour le ramener à la table quitte à vous aplatir devant ses seigneurs pour qu’ils l’incitent à venir accepter un nouvel octroi. Il parait que vous êtes expert en matière de distribution de dons. À chaque round que vous sollicitez, vous concédez un autre territoire. Vous vous prostituez en appelant cela de l’art, de la diplomatie. Par vos pourparlers négatifs et désolants, vous avez transformé la Palestine en peau de chagrin et les quelques espaces encore palestiniens en bantoustans, en immenses prisons à ciel ouvert. Après la guerre de six jours, la Palestine conservait quarante-huit pour cent de ses terres. Aujourd’hui, elle n’en compte que vingt-deux pour cent, étalés en ilots séparés par des colonies, des langues étrangères. Au final, nous avons au menu trois enclaves hissant pavillon palestinien.
Monsieur Fatah, pourquoi cette obstination à courir derrière un mirage en développant un discours sirupeux et lénifiant après tant d’années d’incurie dans le domaine des tractations ? Tu ne fais qu’endormir et leurrer ton peuple en lui faisant miroiter une issue heureuse. C’est une lourde responsabilité que tu endosses face à l’Histoire! Alors, pourquoi t’obstines-tu à commettre l’irréparable ?
J’entends le Jourdain dévoiler le secret aux montagnes préhistoriques de part et d’autre de la riche vallée au-delà de l’âge fou de Sodome et Gomorrhe. Je revois la splendide Haïfa où mon cœur fêlé mouille ses premiers pleurs et les pieds dans l’eau, je respire cet air doux et éphémère des senteurs lointaines de la mer. Sur le sable blond de mon imagination, je dessine la fière Galilée où mes rêves éperdus courtisent l’espoir au firmament bleu des horizons enflammés. La raison, déroutée par la chevauchée fantastique des siècles fabuleux, bivouaque à l’orée du lac Tibériade où mon esprit taraudé s’éprend de la richesse immense de la belle Phénicie. D’Akka à Naplouse, où mon cœur, plus musicien que le vent, accorde ses violons sur le formidable mont de Carmel surplombant la baie superbe de Haïfa. Je déplore Al-Qods la source de mon sang où mon âme se régénère en écoutant la psalmodie du temps raconter l’histoire millénaire d’une terre aussi précieuse que sacrée. La Palestine antique et séculaire se plaint de la morsure indélébile du temps et des idées imbéciles de ses garçons encore adolescents. Je t’aime de cet amour vrai et profond, de celui qui unit une mère à son enfant.
He, monsieur Fatah ? Tu ne m’écoutes plus ? Tu es au courant de tout cela ? C’est grave, monsieur ! Cette résolution concerne les agressions successives contre le territoire de Gaza et les massacres perpétrés contre la population. Cette Entité est tellement certaine de son immunité qu’elle défie le Monde. Tu n’es pas sans savoir qu’elle détient tous les pouvoirs pour nommer et défaire les présidents, les directeurs, les procureurs… Elle compte sur un lobby très puissant agissant au niveau des centres de décisions à l’échelle planétaire.
Que t’ont rapporté les vingt ans de négociation, monsieur le négociateur ? Sais-tu que tu induis les Palestiniens en erreur en leur faisant accroire qu’ils peuvent recouvrer leur liberté et leur indépendance juste en papotant ? Tu leur apprends une tout autre dimension que celle de la révolution !
Oui, monsieur, la résistance est une culture qu’il faut entretenir contre vents et marées jusqu’à réussir. Israël étant un dissident permanent faisant fi du droit international, de la Charte des Nations Unies, et de plus de deux cents résolutions adoptées à son égard, comment arrives-tu à lui accorder un tel crédit ? Le plus beau et là où le bât blesse, c’est toujours toi qui l’invites à table alors que lui est récalcitrant. C’est souvent toi l’initiateur de pourparlers vides et inconséquents, mais terribles et dangereux, car ils hypothèquent gravement le devenir palestinien. Depuis sa création, Israël est coupable de plusieurs agressions perpétrées contre des pays souverains. Il viole continuellement les espaces aériens d’États indépendants sans être inquiété outre mesure par la communauté internationale. Il compte à son actif plusieurs massacres élevés au rang de crimes contre l’humanité. Avec tout ce funeste palmarès, comment continues-tu à négocier avec un État tout à fait terroriste ?
Monsieur, la Palestine est plus grande que toi, que ton maudit parlement, que tes opportunistes ministres et tes enfants réunis. Au fait monsieur, les tiens sont-ils au maquis ? Et pardon encore, j’aurais dû commencer par-là ! Sont-ils palestiniens ? Pour ta propre gouverne Nassr-Allah que tu n’aimes pas a perdu un fils au combat en première ligne du front. Et si le tien prenait les armes ? Et s’il se faisait exploser en plein cabinet israélien ? En effet, je délire, monsieur, car ton héritier ne peut être un guerrier. Il est plutôt prédestiné à être un brillant entrepreneur. La guerre et la mort sous les décombres sont pour les autres, de l’autre côté du rideau de fer et de feu que tu attises avec ton souffle permanent. Je ne comprends pas ta ténacité à déployer tous ces efforts pour finalement accoucher d’un pétard mouillé. Est-ce de l’inconscience ?
Comment arrives-tu à faire confiance à un État voyou qui ne recule devant rien pour te damer le pion chaque fois qu’il le juge nécessaire, et ce, même quand tu ne lui donnes pas l’occasion ? Vous formez une belle paire, toi et ton grand négociateur dont l’esprit est tellement acrobate qu’il manie le verbe dans tous les sens, sauf dans celui de l’indépendance. L’adepte de la négociation par la concession renvoie à cette femme qui se défait de ses habits pour vendre sa vertu au marché de la connivence et de la prosternation.
Pourquoi vous entêtez-vous à vouloir coute que coute négocier ? Lorsque votre vis-à-vis vous coupe l’herbe sous les pieds, vous trouvez toujours un moyen pour le ramener à la table quitte à vous aplatir devant ses seigneurs pour qu’ils l’incitent à venir accepter un nouvel octroi. Il parait que vous êtes expert en matière de distribution de dons. À chaque round que vous sollicitez, vous concédez un autre territoire. Vous vous prostituez en appelant cela de l’art, de la diplomatie. Par vos pourparlers négatifs et désolants, vous avez transformé la Palestine en peau de chagrin et les quelques espaces encore palestiniens en bantoustans, en immenses prisons à ciel ouvert. Après la guerre de six jours, la Palestine conservait quarante-huit pour cent de ses terres. Aujourd’hui, elle n’en compte que vingt-deux pour cent, étalés en ilots séparés par des colonies, des langues étrangères. Au final, nous avons au menu trois enclaves hissant pavillon palestinien.
Monsieur Fatah, pourquoi cette obstination à courir derrière un mirage en développant un discours sirupeux et lénifiant après tant d’années d’incurie dans le domaine des tractations ? Tu ne fais qu’endormir et leurrer ton peuple en lui faisant miroiter une issue heureuse. C’est une lourde responsabilité que tu endosses face à l’Histoire! Alors, pourquoi t’obstines-tu à commettre l’irréparable ?
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