Il faut être Nikki pour narguer le Conseil de Sécurité réuni en urgence sur instigation des E-U, de La Grande-Bretagne et de La France. Il parait que le délégué français doté d’un organe sensoriel échappant au commun des mortels a enregistré des émanations à base de moutarde provenant d’un certain palais présidentiel. Il semble qu’un lion habitant le zoo de leur mental ayant faim aurait appuyé un peu sur un repas de gelée royale. En tout cas, le collègue anglais vient de confirmer la même salade et c’est à Haley d’avaler la grosse daurade assaisonnée au chlore grossier.
Monsieur Trump en maestro bien trempé mène la danse savamment orchestrée et tout le monde y va de sa trompette. Au souk de la misère humaine, la peau de Bachar ne vaut pas un clou. Qu’à cela ne tienne ! Elle est déjà pleine de trous en guise de meurtrières, alors gare aux fous ! Al Assad à lui seul est toute une frontière. Les menaces ne sont plus de bonne guerre, d’autant plus que la mort est syrienne, mais l’heure n’est plus américaine !
En politique comme en diplomatie, l’on use parfois de fanfare et les déclarations qui doivent être pragmatiques ne sont qu’ostentatoires à effet seulement médiatique. C’est comme un bruit dans un vacarme ou un silence dans un calme. La comète Haley de Nikki défie la constellation du Lion en éludant le grand Ours qui tient dans ses griffes une véritable casserole où doivent passer nécessairement les ovnis.
En 2013, alors que tout était fin prêt pour attaquer la Syrie, l’armada américaine fut obligée de quitter la Méditerranée. En effet, des missiles Tomahawk furent abattus et détournés par les unités spéciales de Russie en collaboration étroite avec les unités d’intervention de l’Iran. En matière de guerre électronique, les Russes ont réalisé une sérieuse avancée. Les systèmes de mesures et de contre-mesures russes ont fait leurs preuves depuis 2013 et surtout lors de la prise de Crimée et le déploiement en Syrie. L’OTAN et les moyens sophistiqués des États-Unis n’ont pas pu détecter le passage des avions russes dans l’espace aérien européen…
Les innovations en matière d’armement font justement peur à l’occident surtout les équipements à laser et les projectiles et missiles subsoniques qui peuvent causer des ravages sans toucher proprement leurs cibles. Le Centre de l’armée russe organise souvent des manifestations et des communications où sont invités tous les attachés militaires afin d’avoir les informations nécessaires pour refroidir l’ardeur des plus téméraires. Un ordinateur géant à capacités illimitées relie toutes les unités de l’armée russe, même les plus élémentaires, en leur prodiguant toutes les solutions. Le ministre de la Défense peut à partir de son siège suivre toutes les évolutions et intervenir si besoin que ce soit en temps de paix ou en temps de guerre.
Le Turc n’a, hélas, pas encore compris qu’il n’est plus dans la course. C’est Al Assad en personne qui l’a mis hors-jeu en décrétant que toute force se trouvant en Syrie sans l’aval des autorités de ce pays, est considérée comme ennemie. En pragmatiques, les Américains ont opté pour les FDS au détriment de la Turquie pour avoir une couverture locale et échapper au couperet.
Syriens et amis syriens ! Dormez en paix, la grande Amérique ne peut plus rien désormais en Syrie. Tout juste si elle arrive à sauver quelques intérêts. Évidemment, il faut toujours craindre une bête blessée et les chiens sont légion dans la région. Ils peuvent toujours mordre, mais l’os syrien est si dur qu’ils vont tous se casser les dents.
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