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mardi 18 avril 2017

Prisonnier de la vie

Dis-moi mon vieil ami
Le Rubicon a-t-il été franchi ?
Ou bien n'est-ce qu'un alibi
Cet encagement proscrit ?
Sais-tu mon vieil ami
Que le temps est à la vie
Ce qu'est le feu à la bougie ?
Sais-tu enfin mon ami
Que l'ancien code est reconduit
Dans les frous-frous les plus jolis
De feu son altesse la poésie ?
À la lumière de cet écrit
Les vers que je psalmodie
Ma muse range sa petite folie
Aux barreaux trop meurtris
De la prison de mon cri.
Oui ! En voilà, en voici !
L'on remet encore sur le tapis
L'indigénat qu'on croyait à l'oubli.
Le jour a désormais peur de la nuit
Ce silence que le bruit construit
Jusqu'aux racines de mon cri
Mais l'âme du fond de son cagibi
Et le cœur fort dans son établi
Savent que le sacrifice a un prix
La mort au-delà de la survie.
Et j'en pleure et j'en ris
Les dessous bien gris
De celle qui nous unit
Madame sa majesté la vie.
Ce soir, rebelle je le suis
Et ce poème, mon sauf-conduit
Je l'exhibe à chaque pertuis
À l'embouchure de la biométrie
Pour dire les non-dits.
Oui ! Je m'insurge à l'ordre établi
Au crime au même titre qu'au délit
À la bâtardise de la vie
Qui, à défaut de cadeau, me détruit.

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