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lundi 3 avril 2017

Mort, le sommet de la mer !


Les sommets arabes se suivent  et se ressemblent sans se mettre à l’infinitif du  verbe décisif. Ils se  conjuguent  continuellement au temps  présent du supplétif  sans se soucier  guère  de l’impératif  de cette  géographie qui ne reconnait pas leurs hiéroglyphes. Amman qui n’est pas Nouakchott est loin d’être mauritanienne. Le Jourdain se lamente en drainant les eaux nauséabondes de l’Entité sioniste de Mauritanie jusqu’en Jordanie en passant par le désert arabe de L’Arabie où il pousse des terroristes à l’image des zombies. Ces dirigeants qui n’ont d’arabe que la langue qu’ils flagellent comme à la maternelle où recalés ils durent refaire les années.

Enfin, une bonne nouvelle ! La digue arabe vient de céder sous la poussée d’hachimède  aux portes de la mère morte, cette Ouma victime de bédouinisme sidérant et de zaïmisme aberrant. Amman la balnéaire où viennent mourir les eaux saturées de sel et les vieilles peaux occidentales dessalées a entamer la sonnerie aux morts dans un triste décor qui a vu le ténor du Liban faire une entrée spectaculaire. Monsieur Aoun que Dieu assiste aurait dû rebrousser chemin au lieu de tendre la main pour entonner  le refrain au milieu d’un nid de vipères au sein. Il a fallu de peu pour que le Libanais meure, car à cet âge-là, la mer morte ne pardonne pas à ce qu’on se frotte aux flancs de sa flotte et devant son roi de surcroit.

Ils sont venus nombreux, ces chefs qui sont loin d’être des cordons bleus surtout aux yeux de ceux qui les coiffent en les cuisinant au feu blanc et violent. Ils sont là ! Ils sont venus prendre leur tétée ou leur fessée, c’est selon ! Ma grand-mère, encore vivante dans le cagibi mental de mon esprit, disait que les petits d’une chienne sont tous des chiens. Le Koweïtien avait besoin d’être court-circuité pour lâcher sa tétine, car sa bouche suçait au lieu de parler et l’on aurait dû penser aux couches avant le lait. Quant à la poupée Haïdi, l’on ne pouvait mieux tomber. Qui aurait pu penser que la ligue arabe couvait des bébés ? Le Yéménite gavé de lait jusqu’au gosier a été amené de force par son papa, le roi des palmiers, pour juste siester à l’ombre de Sa Majesté hachimo-anglaise, loin d’Aden la fournaise.

À l’anglaise, le roi de Jordanie entame la berceuse aux sons des ronrons qui font tourner le manège où des enfants séniles pervertis par l’âge qui les agrège s’adonnaient à leur jeu favori, une langue de bois abêtie. À l’égyptienne assis, Sissi était là aussi. Celui-ci n’aurait pas dû venir puisque nullement ravi de la vue d’un certain Émir qu’il a manifestement fui. Le Pharaon était venu juste se pavaner comme un paon, rien que l’instant de moirer.

À observer bien l’assemblée, l’on ne sait s’il faut en rire ou en pleurer. En tout cas le tableau inspire certainement de la pitié. Oui, la ligue est tellement orpheline qu’elle éprouve le besoin de le manifester en exhibant sa fausse témérité. Cependant, parmi l’absence de ses dirigeants sans dignité, l’on note sans nulle ambiguïté la présence sereine de la reine Syrie. Ici Damas, aurait crié l’Algérie dont je déplore le manque d’alacrité. Une Algérie pusillanime et peureuse, voilà ce qu’il ressort de sa prestation craintive et peureuse où brillait Son Altesse la médiocrité.

Du Soudan à la Somalie en passant par Djibouti, Béchir ne cesse de pousser des soupirs qu’on a l’impression que la ligue apprend à hennir au lieu de braire devant l’estuaire où le roi du désert tenant par la gorge desséchée un Farmajo sur la berge perché. Les milliards gaspillés dans des guerres injustes, oppressives et arbitraires auraient éradiqué la famine des Comores, de Somalie et de Djibouti réunis. Ah, qu’il est cauteleux ce chafouin qatari lorsqu’il plaide en faveur des peuples d’Irak, de Syrie et de Libye, alors qu’il est l’auteur incontesté de toute la tragédie !

Quant aux Yéménites, ils peuvent mourir en paix, puisque c’est le détenteur invétéré de l’islam frelaté qui les envoie ad patres en leur ouvrant les portes de l’enfer qu’il a décrété. Le clou de la soirée c’est lorsque Al Abadi absout et lave le Saoudi le déclarant innocent n’ayant aucun lien avec les nervis. A-t-il été remonté à l’heure américaine lors de son périple à Washington ? Les Yéménites, parait-il, sont des Israéliens qu’il faut canarder pour libérer Palestine des Iraniens, ces chiites sataniques. Quant à Israël, cette entité sioniste, elle est Sémite et cousine des sunnites et donc sœur de la confrérie wahhabite. Ne regarde pas mon doit, mon frère, je te montre autre chose que la lune. Je t’indique le vrai Nord que tu dois mettre dans ta tête pour ne pas suivre le vent comme une girouette.

Ces gens-là sont-ils des Arabes ? Si oui, pourquoi s’avilir ainsi ? À moins qu’ils ne soient des malades mentaux ! Oui il faut être vraiment maso pour se faire du mal sérieusement. Si tel est le cas, je vous laisse votre arabité, car la mienne ne saurait s’y apparenter. Ouf ! Je me sens mieux dans ma peau en vous rendant vos oripeaux. Pas un seul mot pour Al Qods, pourtant elle est à six kilomètres du sommet et justement, c’est de cette banalisation que vient tout le danger. La Jordanie élude les décisions de Trump vis-à-vis de la question palestinienne ; Amman vient d’organiser les obsèques de cette arabité alambiquée juste à côté du M.O.G où Israéliens, Saoudiens et autres Jordaniens sous l’œil vigilant de L’Amérique lançaient les terroristes sur la seule citadelle arabe. Oui, en terre jordanienne, l’on entrainait les hordes sauvages pour mieux tuer le peuple syrien « frère ».

Il était là, lui aussi. Celui qui n’est ni arabe ni musulman, la bêtise humaine personnifiée, siégeait sur ce sommet de la traitrise et de la trahison. Il rayonnait du haut de son inconstance et de sa forfaiture sans pudeur et sans continence. Totalement arrogant, il narguait tous les dirigeants présents à cette rencontre de la honte. Par leurs courbettes multiples et leur silence complice, ils lui prêtaient allégeance, alors que sa puissance s’escrime sur de pauvres hères au Yémen, le pays arabe de souche. Alors que ces mercenaires détruisent la Syrie, les chefs arabes lui affirmaient leur obédience dans un asservissement tout de soumission et d’appartenance.

Et ce pantin palestinien qui vient louer l’action de l’Algérie qui vient de s’acquitter de sa quotepart. Le sénile réduit La Palestine à une entreprise familiale, et les pays arabes à de bailleurs de fonds. Il nous signifie qu’il ne préside qu’un conseil d’administration et non une vraie révolution. En vérité, il n’était venu que pour tendre la main dans une véritable mendicité pour renflouer les caisses qui lui permettent de présider le mouvement « Hemen » à l’image de « Femen ». Il faut que L’Algérie revoie la question de ce versement. Cet argent doit revenir nécessairement et impérativement à qui de droit. Les Gazaouis et les factions relevant de la résistance sont tout indiqués pour recevoir cette contribution, si infime soit-elle !

Il demeure, cependant, une vérité. Je n’arrive pas à comprendre les raisons qui poussent L’Algérie à cohabiter dans une ligue avec des membres ne respectant ni sa charte, ni l’Islam, ni l’arabité. Pire encore, ils ne cessent de comploter en cherchant manifestement sa déstabilisation. L’Algérie est-elle masochiste ou tout simplement imbécile ? La majorité des maux de L’Algérie vient de ce Moyen-Orient américanisé et surtout de ce royaume de sable où il ne souffle que des vents maléfiques.


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