Quelque part dans mon corps
Là où bat la vie
Je garde un beau trésor
Et une douce brebis
Quelque part dans ma tête
Là où foisonnent les idées
Je garde une allée verte
Et une immense prairie
Quelque part dans mon âme
Là où les souvenirs sont purs
Je porte ton nom en oriflamme
Et ta présence comme une fêlure.
Quelque part dans mon cœur
Là où gigote l’espoir
Je garde un secret d’enfer
Et un triste boudoir
Quelque part à Choupot
Un homme a découpé le soleil
En mille et un morceaux
Et partout, là où porte l’œil
Mille et un éclats
Et Oran se métamorphosa
En une petite merveille.
Que c’est beau Oran !
Le soir sur la corniche
Quand la montagne des lions
Voue au saint patron
Houari une adoration fétiche
Ah, que c’est vraiment beau !
Quand Oran vient s’abreuver
À la source de ton regard
En y faisant miroiter
La belle et bleue méditerranée
Ah ! Que c’est vraiment beau !
De se sentir matelot
De se sentir moussaillon
Sur le pont de ta peau
Quelque part à Maraval
Un homme invente le jeu
Qui manque à son carnaval
Le paradis en amont
Et l’enfer en aval.
Souviens-toi que dans cette corrida
Le temps est un infatigable toréro
Et que face à la loi de l’omerta
Mieux vaut être vache que taureau
Souviens-toi que le temps est à la vie
Ce que le printemps est aux lilas
Et que la haine est à l’amour
Ce que la nuit est au jour
Souviens-toi que la vie se conjugue à deux
Que le passé n’est que l’image du futur
Et souviens-toi que de tous les feux
C’est l’incendie de l’amour qui dure
Alors, que dire d’un cœur en flammes
Quand l’amour est fanatisé
Et que le diable dans l’âme
L’amour est exorcisé.
Quelque part à Oran
Entre Maraval et Choupot
Une fille danse dans mes idées
Une rose d’entre les orchidées
Salut, salut les amis
Salut, salut les copains
Il y a un train qui part demain
Rendez-vous à Oran
Entre maraval et Choupot
Au coin de la rue
Bonnet noir et pardessus blanc
C’est le temps du poireau
Et du mauvais temps.
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